Nousavons prévu 6 fûts de biÚre blonde et 6 fûts de biÚre fruité pour le VH (environ 250 personnes), le repas du soir (98 invités) et le lendemain. Le vendeur nous a dit qu'un invité de VH prenait en moyenne 3 pintes de biÚre au VH. Pour louer une tireuse, il faut aller dans un magasins spécialisé ou en commander sur le net.

Faire ses achats en Espagne Les bonnes affaires et les piĂšges Ă  Ă©viter !Ah, les ventas de la frontiĂšre espagnole... Tout un symbole ! Tout vacancier qui se respecte va profiter de son sĂ©jour sur la CĂŽte Basque pour y faire quelques emplettes, d'autant qu'une petite journĂ©e shopping va idĂ©alement meubler une journĂ©e pluvieuse ! Une venta c'est traditionnellement un petit magasin proposant un maximum de produits dont les prix de vente sont moins cher qu'en France de 10 Ă  30% et en gĂ©nĂ©ral elles permettent Ă©galement de se restaurer ou de boire un verre. De nos jours, les petites ventas ont tendance Ă  disparaĂźtre pour laisser place Ă  de vastes ensembles commerciaux regroupant supermarchĂ©s et restaurants. Les produits phares Les alcools vins et apĂ©ritifs Avec une imposition moindre sur les boissons alcoolisĂ©es, vous ferez de bonnes affaires, mais si vous recherchez des produits spĂ©cifiques comme par exemple un whisky supĂ©rieur, gardez en tĂȘte les tarifs français qui sont parfois plus intĂ©ressants Ă  consommer avec modĂ©ration ! Le tabac cigarettes, cigares et tabac Ă  rouler LĂ  aussi, les prix sont trĂšs attractifs, mais attention les prix du tabac sont rĂšglementĂ©s et vous trouverez les meilleurs tarifs dans les bureaux de tabac identifiables par leur enseigne spĂ©cifique Les tarifs officiels des cigarettes sont d'ailleurs consultables librement sur le site de la Commission pour le MarchĂ© du Tabac en espagnol. Le tarif indiquĂ© dans la troisiĂšme colonne du tableau correspond au tarif pratiquĂ© dans les bureaux de tabacs et le tarif mentionnĂ© dans la derniĂšre colonne correspond au prix pratiquĂ© par les autres revendeurs autorisĂ©s. Les carburants essence et diesel TrĂšs intĂ©ressants voici quelques annĂ©es, les tarifs ont tendance Ă  s'aligner petit Ă  petit sur la France. L'Ă©cart de prix reste intĂ©ressant sur l'essence sans plomb mais devient minime sur le diesel. Les parfums, le maquillage et les produits de beautĂ© Les laits corporels, les gels douche et les shampoings sont proposĂ©s en Espagne dans des conditionnements bien plus importants qu'en France, rĂ©sultat leur prix est imbattable ! Pour les parfums et le maquillage en fonction des marques et des produits les remises seront plus ou moins intĂ©ressantes gardez en mĂ©moire les prix français pour pouvoir comparer. Les CD & DVD vierges Alors qu'en France le prix de vente des CD-ROM et DVD-ROM vierges est plombĂ© par une taxe sur la copie privĂ©e, on trouve en Espagne ces produits Ă  des prix ultra compĂ©titifs... C'est le moment de faire le plein ! Le passage Ă  la douane MĂȘme si l'Espagne fait partie comme la France de l'espace Schengen, la libre circulation des marchandises a des limites et l'achat de certains produits comme le tabacs ou l'alcool sont rĂšglementĂ©s. Tabacs Vous pouvez ramener 5 cartouches de cigarettes soit 1 kg de tabac sans possĂ©der de titre de mouvement. De 6 Ă  10 cartouches, vous devez produire un document simplifiĂ© d'accompagnement ou DSA pour faire Ă©tablir ce document, il suffit de se rendre dans le premier bureau de douane français, aprĂšs la frontiĂšre. En l’absence de DSA, le voyageur contrĂŽlĂ© encourt la saisie des tabacs, ainsi qu'une pĂ©nalitĂ©. Le particulier peut abandonner ces quantitĂ©s. Dans ce cas, aucune pĂ©nalitĂ© ne lui est infligĂ©e. L’introduction de plus de 10 cartouches de cigarettes ou 2 kg de tabac est interdite dans tous les cas. La personne contrĂŽlĂ©e encourt les sanctions saisie de tabacs et pĂ©nalitĂ© Ă©voquĂ©es ci-dessus. Vins & alcools Vous pouvez ramener 10 litres de boissons spiritueuses whisky, gin, vodka, Ricard, etc., 20 litres de produits intermĂ©diaires vermouths, portos, madĂšre, etc., 90 litres de vins dont 60 litres maximum de vins mousseux et 110 litres de biĂšre. Attention Ces seuils s'entendent par moyen de transport individuel ou par personne ĂągĂ©e de plus de 17 ans en cas d'utilisation d'un transport collectif au delĂ  de 9 personnes transportĂ©s, chauffeurs compris. Retrouvez toutes ces informations sur le site officiel de la Douane Française.
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Sur cette page sont exposĂ©es les affaires les plus mĂ©diatisĂ©es des derniĂšres dĂ©cennies sous forme de copies d'articles de presse ou de dĂ©libĂ©rations de tribunaux. 1 PrĂ©ambule Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 2 Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes - faits marquants sur les fraudes liĂ©es au vin 2014 3 Corse 1960-70 4 Bordeaux LE VIN AMER DES CHARTRONS 1973 5 SICA DU VAL D’ORBIEU 1989 6 Scandale au bourgogne frelatĂ© 2000 7 Languedoc – Edmond Balmefrezol - Un juteux trafic de vin tourne au vinaigre 2001 8 AOC et chĂąteaux fraude Ă  Bordeaux 2001 9 L'affaire GEENS 2002 Ă  2016 10 L'affaire RIEUX 2006 Ă  2012 11 Le faux pinot – Languedoc 2010 12 L'affaire Rudy Kurniawan 2014 13 Les Vignerons de la MĂ©diterranĂ©e 2014 14 Une affaire de fraude aux vins secoue la Bourgogne 2016 15 Fraude dans le vignoble bordelais un millĂ©sime relevĂ© Ă  l'acide sulfurique 2012 16 Bordeaux - Fraude au vin de lune » 2016 17 Liber Pater le crĂ©ateur du vin de Bordeaux le plus cher condamnĂ© pour escroquerie 2016 18 Stanziani Alessandro, La falsification du vin en France, 1880-1905 un cas de fraude agro-alimentaire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2/2003 no50-2, p. 154-186. 19 Un exemple de pseudo-fraude les vins espagnols commercialisĂ©s en toute lĂ©galitĂ© par la Grande Distribution française. "Sur l'Ă©tiquette, l'origine ne prĂȘte pas Ă  confusion". 2017 20 La "francisation" le consommateur est coupable et aime ĂȘtre bernĂ©. 21 pendant plus de neuf ans, le site spĂ©cialisĂ© dans les vins de Bordeaux a vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. 22 RaphaĂ«l Michel Vaucluse, 2017 mise en examen pour escroquerie et fraude en bande organisĂ©e. 23 Les fraudes invisibles. 24 Bordeaux 2017 25 RomanĂ©e Conti 2017 26 Vignobles de Lorgeril 2017 27 Suisse 2018 28 CĂŽte d'Or 2018 29 Commission europĂ©enne_Centre de connaissances-2018 30 Bordeaux et Christophe Robert 2018 31 Bordeaux et l'affaire Ferrer 2018 32 Bordeaux et ChĂąteau Giscours 33 Fraude dans les CHR 2017 34 Fraude Ă  l'Ă©tiquetage et chantage Ă  l'emploi dans le Var. 35 Francisation de vins rosĂ©s espagnols. 36 Hardy Rodenstock 37 DĂ©rĂšglementation capsules reprĂ©sentatives de droits CRD et dĂ©claration de rĂ©colte DR 38 Fraude fiscale 39 Fraude en Italie 2019 40 L'optimisation fiscale de Pierre Castel 41 Le brandy français 42 Bordeaux, AOC et vins de table 43 Bordeaux, l'affaire Grandeau 44 Bordeaux, l'affaire Maucaillou 45 Bordeaux, les frĂšres MĂ©deville 46 Valdepeñas 2020 47 LIDL 2015-2020 48 Bordeaux, Ducru-Beaucaillou et Lagrange, 2021 49 Guillaume Ryckwaert cĂŽtes-du-rhĂŽne, chĂąteauneuf-du-pape 50 Italie. DĂ©nonciation d'une vaste fraude portant sur des vins de table, 1986 51 Autriche. Le scandale du vin autrichien frelatĂ© au diĂ©thylĂšne-glycol, 1985 52 Saint-Brieuc fraude Ă  petite Ă©chelle, 2021 53 Bordeaux 2014-2015-2021 54 Bordeaux juillet 2022 1 Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 1 Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 2 Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudesFaits marquants sur les fraudes liĂ©es au vin - 27/06/2014 La DGCCRF recherche les fraudes Ă  tous les niveaux et Ă  tous les stades de la filiĂšre des vins et spiritueux ; les jugements rĂ©cents ou plus anciens tĂ©moignent de cette surveillance tous azimuts. Quelques exemples de faits marquants
A la productionLe gĂ©rant de deux exploitations agricoles SCEA a falsifiĂ© des vins sous AOC en les aromatisant avec du jus de cassis, alors que cela est interdit. Il avait par ailleurs dissimulĂ© dans des caves et cuves cachĂ©es, des vins non dĂ©clarĂ©s. Ce vin Ă©tait destinĂ© Ă  ĂȘtre vendu directement de maniĂšre clandestine, ou dĂ©tenu Ă  titre de complĂ©ment de rĂ©coltes dĂ©lit de tromperie dĂ©tention de vins non dĂ©clarĂ©s, dĂ©tention de vin falsifiĂ©s et falsification par aromatisation ont Ă©tĂ© retenus contre le gĂ©rant qui s’est vu condamnĂ© Ă  1 an d’emprisonnement avec sursis et 37 500 euros d’amende. Les deux SCEA ont Ă©tĂ© condamnĂ©es respectivement Ă  150 000 et 50 000 euros. L’importance de ces sanctions aura probablement un fort impact en termes de nĂ©goceNe pouvant honorer les contrats qu'il avait passĂ©s par l'entremise d'un courtier, ce nĂ©gociant avait prĂ©fĂ©rĂ© tricher et avait vendu, entre 1994 et 1997, environ 15 000 hl de crus bourgeois du MĂ©doc, sous de faux millĂ©simes, de fausses appellations de crus bourgeois. De plus, certains de ces vins avaient Ă©tĂ© coupĂ©s avec des vins du Languedoc-Roussillon pour donner, selon l'intĂ©ressĂ©, du gras » et de la couleur aux mĂ©docs et hauts mĂ©docs. Ce nĂ©gociant a Ă©tĂ© condamnĂ© en 2005 Ă  18 mois de prison, dont huit avec sursis, ainsi qu’à des peines d'amende et des pĂ©nalitĂ©s douaniĂšres s'Ă©levant Ă  1 million d' cour d'appel a Ă©galement condamnĂ© les six nĂ©gociants qui avaient commercialisĂ© ces vins en considĂ©rant qu'il leur appartenait de vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des mentions figurant sur l'Ă©tiquetage l'absence de contrĂŽle de la part de professionnels Ă©tablit l'Ă©lĂ©ment intentionnel du dĂ©lit ». Si les six nĂ©gociants ne peuvent ĂȘtre tenus pour responsables des assemblages illicites effectuĂ©s Ă  leur insu, en revanche, ils devaient vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des mentions indiquĂ©es sur l'Ă©tiquette telle que mis en bouteille au chĂąteau ».Les magistrats de la cour d'appel ont considĂ©rĂ© que ces circonstances matĂ©rielles auraient dĂ» conduire les nĂ©gociants Ă  effectuer un minimum de vĂ©rifications. La justice a tenu compte de l'importance que revĂȘt la mention de mise en bouteille au chĂąteau pour le la distributionSur fond de crise, l’offre et la demande se rencontrent parfois dans des niches d’économie souterraine, le vendeur cherchant Ă  complĂ©ter ses revenus ordinaires, l’acheteur pistant la bonne affaire».Prenez ce micro-entrepreneur» du vin mousseux de qualitĂ© VMQ qui s’est retrouvĂ© devant le tribunal correctionnel. Au dĂ©part, un simple particulier ayant autrefois travaillĂ© dans la restauration. Comment arrondir les fins de mois ? Et si on essayait, en lien avec la prĂ©cĂ©dente activitĂ©, la revente de mousseux en le faisant passer pour du petit champagne» ? Il suffirait de peaufiner le stratagĂšme, de trouver le fournisseur et de se constituer une clientĂšle crĂ©dule. L’enquĂȘte menĂ©e chez le fournisseur de VMQ et auprĂšs de la quinzaine de clients habituels du dĂ©marcheur clandestin permit de mettre au jour un trafic portant sur 60 000 bouteilles au minimum, Ă©talĂ© sur plusieurs annĂ©es. La marge brute par bouteille avoisinait 1,50 €. L’intĂ©ressĂ© retirait systĂ©matiquement l’étiquetage d’origine selon une technique Ă©prouvĂ©e. Peu avertis et fidĂ©lisĂ©s, les clients pensaient dĂ©guster du surplus de production de champagne» et profiter d’un bon rapport qualitĂ©/ contrĂŽleurs de la DGCCRF travaillent en soirĂ©e lors d’un contrĂŽle d’une boĂźte de nuit, il est rapidement apparu que les bouteilles Champagne de maisons prestigieuses vides Ă©taient rechargĂ©es » avec des mousseux sans appellation, rebouchĂ©es avec un petit bouchon et stockĂ©es en chambre froide, tout comme des vodkas et whisky de grandes marques Ă©taient re »remplies avec des produits standard de marque de la comptabilitĂ© a confirmĂ© ces pratiques, montrant que la quantitĂ© d’achats de vodka de qualitĂ© et de prix infĂ©rieurs Ă©tait sans commune mesure avec les rares achats de vodka de marque et qu’il en Ă©tait de mĂȘme pour les mousseux et Champagnes. L’examen des factures a montrĂ© que le vin mousseux utilisĂ© pour la fraude Ă©tait achetĂ© 2,70 € la bouteille alors que le prĂ©tendu champagne de marque Ă©tait revendu aux consommateurs 250 € la l'importationEn 2005, la DGCCRF intervenait chez un importateur français pour faire dĂ©boucher 230 000 bouteilles de vins bulgares falsifiĂ©es par de la glycĂ©rine de synthĂšse, indice de fabrication de vin artificiel, et les faire rĂ©expĂ©dier en Bulgarie pour des usages industriels. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas puisqu’en 2013 les services de contrĂŽle allemands signalaient le transit par le port de SĂšte de citernes entiĂšres de vin bulgares prĂ©sentant la mĂȘme falsification, rĂ©expĂ©diĂ©s par l’importateur français, de bonne foi, chez un embouteilleur 2011, l’attachĂ© agricole de l’ambassade d’Afrique du sud Ă  Paris s’étonnait de la vente en France d’un vin de ce pays prĂ©sentĂ© comme Pinot rosĂ©, alors qu’il n’y avait eu aucune exportation d’un tel vin. Les vĂ©rifications faites en France et en Belgique ont montrĂ© que c’est au dĂ©barquement au port d’Anvers des vins en vrac que l’importateur belge, fournisseur du nĂ©gociant français qui devait embouteiller les vins, avait rajoutĂ© sur les documents accompagnant ces containers de vin d’Afrique du Sud rosĂ© le nom du cĂ©page Pinot ». A dĂ©faut de pouvoir prouver la culpabilitĂ© de l’embouteilleur, tous les vins en stock ont Ă©tĂ© immobilisĂ©s pour l'exportA la suite du film Sideways, les consommateurs s’étaient Ă©pris des vins de cĂ©page importateurs US exigeaient toujours plus de ce prĂ©cieux cĂ©page de la part de leurs fournisseurs de vins de pays du Sud de la France, qui ont fini par fournir sous l’étiquette Pinot » des vins de mĂȘme type mais Ă©laborĂ©s Ă  partir d’autres enquĂȘtes ont dĂ©montrĂ© qu’avaient Ă©tĂ© vendu plus que ce que tout le Languedoc pouvait produire avec ce cĂ©page. 250 000 hl de cĂ©page frauduleux avaient ainsi Ă©tĂ© expĂ©diĂ©s outre Atlantique en 3 ans. La cour de cassation a confirmĂ© en 2013 la condamnation des responsables des sociĂ©tĂ©s impliquĂ©es dans ce 3 Corse annĂ©es 1960-70Le 27 fĂ©vrier 1974, au terme d'une enquĂȘte de cinq mois, le service de rĂ©pression des fraudes livre une information stupĂ©fiante on a fabriquĂ© en Corse du vin sans la recette faites venir d'Italie des moĂ»ts concentrĂ©s ; ajoutez du sucre, de l'eau et de l'acide sulfurique diluĂ© ; vous obtenez un petit vin corse pour un prix de revient de 0,25 F et un prix de vente de 2 Ă  3 F selon l' viticulteurs se sont contentĂ©s de sucrer des vins Ă  faible teneur d'alcool ; d'autres ont utilisĂ© de la glycĂ©rine pour stabiliser leur pratiques ne sont pas nouvelles Ă  Limoges, en 1961, un ingĂ©nieur chimiste avait fabriquĂ© du vin avec du sucre, de l'acide tartrique, des levures, du noir animal et de l'eau, tandis qu'un viticulteur italien, neuf ans plus tard, avait utilisĂ© des extraits de bananes, de dattes et de betteraves, le tout Ă©tant finalement soumis Ă  un traitement chimique Ă  base de l'ouvrage Le piĂšge d'Aleria », qui sera publiĂ© en dĂ©cembre, Edmond Simeoni affirme occuper la cave, c'Ă©tait accomplir un acte de salubritĂ© publique en braquant les projecteurs de l'actualitĂ© sur le scandale, pour obliger l’'Etat Ă  appliquer la loi ».Voici en tout cas les projecteurs braquĂ©s sur le scandale, et bien braquĂ©s ! Si ce n'est pas nouveau, c'est totalement diffĂ©rent. Car le scandale du vin, en fait, a Ă©clatĂ© en 1961-62. La Corse n'Ă©tait alors riche que de quelque 6 Ă  7 000 hectares de vignoble, produisant environ 200 000 hectolitres par an. Elle en avait possĂ©dĂ© 30 000 au lendemain de la Grande guerre, que le phylloxĂ©ra, ici comme ailleurs, avait ravagĂ©s. Pour pallier les difficultĂ©s des viticulteurs, le Parlement avait en 1926 votĂ© une loi autorisant la chaptalisation sur l'ensemble du territoire national puis, progressivement, en avait abrogĂ© les dispositions dans les pays du sud de la Loire. La Corse, dont le vignoble n'avait pas Ă©tĂ© reconstituĂ©, et qui bĂ©nĂ©ficiait, de surcroĂźt, d'une lĂ©gislation particuliĂšre — hĂ©ritage des fameux dĂ©crets du Premier Empire — avait Ă©tĂ© oubliĂ©e. La mise en valeur progressive de la Plaine orientale, l'arrivĂ©e des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie, la prise de conscience des agriculteurs insulaires et les retards apportĂ©s dans l'irrigation des terres dĂ©frichĂ©es avaient pour consĂ©quence majeure la plantation de vignes de prĂ©fĂ©rence Ă  d'autres spĂ©culations. Corollaire inĂ©vitable le choix d'encĂ©pagements Ă  haut rendement et la production de moĂ»ts de 7 Ă  10 degrĂ©s. Des moĂ»ts qui, la loi le permettait expressĂ©ment, pouvaient ĂȘtre enrichis par simple adjonction de sucre et portĂ©s Ă  12 ou 13 degrĂ©s. DĂšs lors, forts de leur expĂ©rience, les rapatriĂ©s pouvaient se lancer Ă  la conquĂȘte des marchĂ©s français et faire prendre aux vins corses le relais de la production algĂ©rienne. Car dix ans plus tard, en 1971, la superficie du vignoble atteignait 30 000 hectares et la production 1 500 000 hectolitres. GrĂące Ă  la chaptalisation, contre laquelle les viticulteurs du Midi lançaient une offensive victorieuse, aidĂ©s par les petits viticulteurs corses enfin admis aux appellations d'origine contrĂŽlĂ©e, il Ă©tait Ă©tabli par un rapport trĂšs officiel qu'avec du sucre et des Ɠnologues, on produisait artificiellement autant de vin qu'avec 12 000 hectares de textes lĂ©gislatifs abrogĂ©s, le problĂšme demeure 40 millions de manque Ă  gagner si la loi est appliquĂ©e ! En 1972, on ferme les yeux. En 1973, voici les premiers remous et les inspecteurs de la brigade nationale des fraudes, tandis que l'on introduit dans l'Ăźle et du sucre en fraude et des moĂ»ts concentrĂ©s d'Italie en bonne et due forme. Le 26 fĂ©vrier 1974, le vin corse » est Ă  la une » de tous les journaux et les commentateurs de la tĂ©lĂ©vision en font des gorges chaudes. Songez donc, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, songez qu'en Corse on sait aussi fabriquer du vin sans raisin ! Il suffit pour cela de produits chimiques — glycĂ©rine, acide sulfurique, oenocianine — de sucre et d'eau ! En attendant le procĂšs des chimistes du vin », qui viendra fin dĂ©cembre 1975 et dĂ©but janvier 1976 devant le tribunal de Bastia les fraudeurs seront naturellement condamnĂ©s par application du Code pĂ©nal, le scandale Ă©clabousse les producteurs de vins corses d'AOC et VDQS, les nĂ©gociants qui commercialisent le Vin corse », mais ne pĂ©nalise guĂšre ceux qui tirent profit de la vente de vins de juillet 1975. L'affaire des vins falsifiĂ©s rebondit Ă  la suite du dĂ©pĂŽt de bilan de COVIREP, sociĂ©tĂ© continentale qui commercialise une partie des vins insulaires. L'ARC tient confĂ©rence de presse, explique comment les grands colons du nĂ©goce n'ont plus voulu ap­paraĂźtre en premiĂšre ligne », laissant le soin Ă  COVIREP d'agir Ă  leur place, servant ainsi d'Ă©cran et de couverture ». Mais le systĂšme de cavalerie financiĂšre » mis sur pied s'effondre avec le dĂ©pĂŽt de bilan. ConsĂ©quence les producteurs ou vinificateurs corses qui ont reçu des effets de commerce ne seront pas payĂ©s s'ils les ont conservĂ©s en portefeuille, ou bien devront rembourser les banques lorsqu'ils les ont prĂ©sentĂ©s Ă  l'escompte. Arriti consacre le 25 juillet deux pages au scandale sous le titre Ă©vocateur Vinaccia colons fora ! » vinasse colons dehors D. A CortĂ©, le 17 aoĂ»t, Christian Mondoloni parle longuement de la politique agraire colonialiste de l'Etat français », de l'aide prioritairement apportĂ©e aux rapatriĂ©s et de l'effondrement d'une politique Ă©conomiquement aberrante » qui, dit-il, risque de ruiner cinq Ă , six cents petits et moyens viticulteurs et de servir d'alibi Ă  une nouvelle politique de rĂ©cupĂ©ration des terres Ă  trĂšs bon compte, bien entendu au dĂ©triment des Corses ».La FDSEA, de son cĂŽtĂ©, ne reste pas inactive. Elle dĂ©nonce elle aussi le scandale et les trafics. Le 19 aoĂ»t, en plein boulevard Paoli, Ă  Bastia, des camions transportant des moĂ»ts concentrĂ©s italiens sont bloquĂ©s et leur chargement rĂ©pandu sur la 21 aoĂ»t, 7 h. 15. Edmond Simeoni et sept militants de l'ARC occupent la cave Depeille, bĂątie Ă  l'Ă©cart de la route nationaleSource de Paul SILVANICorse des AnnĂ©es Ardentes 1939 – 1976EDITIONS ALBATROS14, rue de l'Armorique -PARIS XVe 4 BordeauxLundi 27 aoĂ»t 1973LE VIN AMER DES CHARTRONSDes fraudes sur "l'appellation" des vins, c'est banal. Mais pas quand les coupables font partie des plus vieilles familles de nĂ©gociants de CHABALIER Le Nouvel ObservateurIl y a deux mois, le 28 juin, huit inspecteurs de la brigade de surveillance des services fiscaux se prĂ©sentaient au 124, quai des Chartrons, Ă  Bordeaux. Un immeuble vieillot, grisĂątre et cossu, qui abrite l'une des maisons de nĂ©goce de vins les plus cĂ©lĂšbres de la ville. Une plaque sobre et discrĂšte indique dans une formule surprenante "Cruse et Fils FrĂšres". Le siĂšge de la famille Cruse, le fin du fin de l'aristocratie du bouchon. Une dynastie de nĂ©gociants, bĂątie Ă  coups de tonneaux depuis plus de deux cents ans ; chiffre-d'affaires huit milliards d'anciens francs. Une maison qui caracole en tĂȘte des exportateurs de vins de les contributions indirectes, en tout cas, un client Ă  manier avec des pincettes. Pourtant, les polyvalents, aprĂšs prĂ©sentation de leur carte on montre toujours sa carte en arrivant chez Cruse, que l'on soit journaliste, flic ou fonctionnaire..., annoncent qu'ils viennent, comme chaque annĂ©e, procĂ©der Ă  l'inventaire, bloquent toutes les issues, commencent Ă  fouiner, bref, se comportent en gens mal Ă©levĂ©s. Lionel Cruse, et chef de famille, intervient. Il retient mal son Ă©motion, son indignation. De sa voix rauque, il explique "Nous avons deux mois de retard dans nos livraisons, nous sommes Ă  la veille des vacances, vous ne pouvez faire un inventaire sĂ©rieux dans ces conditions. Revenez au mois d'aoĂ»t." Il menace mĂȘme "Si vous insistez, je mets deux cents employĂ©s des chais Ă  pied et vous pourrez ainsi faire vos vĂ©rifications." Les polyvalents repartent, non sans emporter quelques documents et en notant "Opposition Ă  fonction".Une insulte au clanMais dans le quartier des Chartrons, cours de Verdun, cours Xavier-Arnozan oĂč fleurissent les hĂŽtels XVIIIe siĂšcle, rue de la Verrerie, les grandes familles du nĂ©goce du vin dĂ©cident de rĂ©agir. Car, pour elles, outrage il y a. La famille Cruse prononcer Crouse, fleuron de la haute sociĂ©tĂ© protestante, fournit en vins de Bordeaux toutes les ambassades de France, la Compagnie des Wagons-Lits, sans parler des meilleurs restaurateurs installĂ©s Ă  New York, Londres, Stockholm ou Tokyo. Une affaire de famille irrĂ©prochable. Les Cruse sont aussi propriĂ©taires de vignobles prestigieux dans le MĂ©doc, et Lionel, le assure les fonctions de consul de Finlande Ă  Bordeaux, les grands nĂ©gociants tiennent la plupart des consulats marchands. L'intervention des polyvalents, peut-ĂȘtre un peu sĂšche, devient une insulte faite Ă  toute une catĂ©gorie sociale, la plus haute, la plus riche, la plus snob. Les Chartrons, ces grands nĂ©gociants en vins venus de Grande-Bretagne, d'Allemagne ou de Hollande au XVIIe siĂšcle, s'appellent Varton, Fischer, Lawton, Schyler, Cruse, De Luze, se marient entre eux, frĂ©quentent le "club" pour le bridge, la villa Primerose pour le tennis, la Saint-Nicholas Church pour le culte, affichent volontiers, mĂȘme aujourd'hui, un accent anglo-saxon et se mĂȘlent le moins possible aux autres Bordelais. Bref, le 13 juillet, le syndicat des nĂ©gociants bordelais, Ă©manation du clan, se rĂ©unit et proteste contre les intolĂ©rables suspicions et les mĂ©thodes des agents du fisc ». En fait, depuis le jour de l'intervention des polyvalents, la maison Cruse n'a reçu ni signification ni nouvelle visite des agents du fisc, encore moins une quelconque inculpation. Fin de la premiĂšre trafiquĂ©eDans le mĂȘme temps, on apprend que la brigade spĂ©ciale des contributions indirectes vient de dĂ©couvrir une importante affaire de fraude sur les vins de Bordeaux. La rumeur s'amplifie en passant de la rue Sainte-Catherine Ă  la place Gambetta. Comme toujours, les ragots les plus fantaisistes circulent. Peu Ă  peu, le mĂ©canisme de la fraude se prĂ©cise, les noms des responsables aussi. Un nĂ©gociant de Saint-Germain-de-Grave achetait soit du vin du Languedoc, soit du bordeaux ordinaire, le faisait passer par ses chais et le revendait Ă  d'autres nĂ©gociants sous forme de bordeaux origine d'appellation contrĂŽlĂ©e, un vin beaucoup plus cher. Le trafic porte sur vingt mille hectolitres trois millions de bouteilles. C'est beaucoup. On avait toutes les apparences de la lĂ©galitĂ©. Le nĂ©goce du vin est strictement rĂ©gularisĂ© en France. Lorsqu'il sort de la propriĂ©tĂ© ou se promĂšne d'un nĂ©gociant Ă  un autre, il est toujours accompagnĂ© des papiers de rĂ©gie, les "acquits de mouvement" , qui indiquent quantitĂ© et qualitĂ© du vin. Le vin achetĂ© par la sociĂ©tĂ© Balan de Saint-Germain-de-Grave circulait donc avec des acquits "vin courant". Une fois dans les chais du nĂ©gociant fraudeur, les papiers Ă©taient subtilement trafiquĂ©s. Le vin de consommation ordinaire rebaptisĂ© vin d'appellation contrĂŽlĂ©e partait alors, en toute lĂ©galitĂ©, vers certains gros nĂ©gociants de orchestre est un courtier, Pierre Bert. Un ancien nĂ©gociant en vins de Barsac oĂč il possĂ©dait, il y a une quinzaine d'annĂ©es, une trĂšs grosse affaire employant trois cent cinquante personnes. A la suite d'une premiĂšre histoire de fraude, il doit liquider son nĂ©goce. Assailli par le fisc, condamnĂ© Ă  six mois de prison avec sursis, il se convertit alors et s'installe comme courtier mais reste toujours aussi peu scrupuleux. Il y a trois mois, il est impliquĂ© dans une affaire d'enrichissement de moĂ»t de raisin. Peu importe, il continue et monte une sociĂ©tĂ© bidon, met un homme de paille Ă  sa tĂȘte, dont il devient le salariĂ© comme Bert travaillait-il-pour lui ou pour certains gros nĂ©gociants de Bordeaux qui, en l'incitant Ă  crĂ©er une affaire de paille, pouvaient profiter d'un trafic illicite tout en conservant les apparences de l'honorabilitĂ© ? Manifestement, les enquĂȘteurs du fisc penchent pour la deuxiĂšme hypothĂšse, d'autant que Pierre Bert, interrogĂ© par les contributions indirectes, a fait preuve d'une Ă©tonnante volubilitĂ©. Il s'est mis Ă  table dette de ChabanEt voici que l'on reparle Ă  nouveau des Chartrons. Du cĂŽtĂ© de la direction dĂ©partementale des services fiscaux, on doute fort que certains clients de Bert — en particulier — n'aient pas Ă©tĂ© au courant de la qualitĂ© rĂ©elle des vins qu'elle achetait, ou alors "ce serait inquiĂ©tant pour elle". Tout le monde, Ă  Bordeaux, connaĂźt le nom de cette "vieille famille", un secret de polichinelle que les exigences de la loi interdisent de publier. Car il faut des preuves. Pas facile. Aucune analyse, ou presque, ne permet de dĂ©tecter le coupage d'un vin s'il est bien rĂ©alisĂ© et les documents comptables de la maison soupçonnĂ©e indiquent que le vin provenant de chez Pierre Bert a Ă©tĂ© achetĂ© au prix du bordeaux appellation contrĂŽlĂ©e. Le fisc affirme avoir d'autres preuves et poursuit son enquĂȘte minutieusement car il y a, au bout, des centaines de millions lourds escroquĂ©s par usurpation de l'appellation d' l'exploitation politique du scandale. L'acharnement de quelques polyvalents, tous de Bordeaux contrairement Ă  certaines indications, aucun n'Ă©tait descendu de Paris, fait dire ici et lĂ  Giscard d'Estaing continue son offensive, aprĂšs l'affaire Dega, contre Chaban-Delmas dans une perspective "horizon 76". Et Pierre Bert, qui me reçoit complaisamment, confie que le patron de la brigade de surveillance des indirectes lui a avouĂ© "Vous, vous ne m'intĂ©ressez pas." Le courtier s'Ă©tonne aussi que l'on parle d'une seule maison de Bordeaux alors qu'il livrait du vin Ă  d'autres grands Chartrons. La lettre dite "confidentielle" d'un mensuel Ă©conomique indique mĂȘme "C'est une des cinq affaires que le ministre des Finances veut sortir contre le maire de Bordeaux d'ici Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle." Voire. Mais la ficelle paraĂźt grosse. Ce mensuel fait partie d'un groupe de presse dont le propriĂ©taire a des raisons personnelles de haĂŻr Jacques Chaban-Delmas doit beaucoup aux Chartrons et il leur est restĂ© trĂšs liĂ©. C'est grĂące Ă  eux, au lendemain de la LibĂ©ration, qu'il est devenu maire de Bordeaux. Depuis, les Chartrons le soutiennent. Le 9 octobre 1972, au chĂąteau d'Issan, Mme Emmanuelle Cruse reçoit des mains de l'ancien Premier ministre la LĂ©gion d'honneur. Il dĂ©clare "Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi quand je suis arrivĂ© Ă  Bordeaux." Lors de chaque bataille Ă©lectorale, les Chartrons aident gĂ©nĂ©reusement la campagne du candidat Chaban. Les soirs d'Ă©lections, Chaban s'enferme dans son bureau du palais Rohan, l'hĂŽtel de ville de Bordeaux, pour Ă©couter et analyser les rĂ©sultats du scrutin. Quatre personnes seulement l'entourent, dont le pĂšre et le fils Lawton, de prestigieux Chartrons. Dans le bureau Ă  cĂŽtĂ©, oĂč sont admises une vingtaine de personnes au maximum, les Cruse attendent. Peut-on reprocher pour autant au dĂ©putĂ© de Bordeaux d'ĂȘtre responsable des faiblesses de certains de ses amis ? C'est aller un peu vite. Mais, bizarrement, on reparle aussi, en Gironde, des ennuis survenus il y a quelques annĂ©es Ă  un nĂ©gociant, membre du conseil municipal, qui sucrait un peu trop son vin."De la dynamite"Officiellement, les fonctionnaires minimisent le trafic frauduleux "Ce n'est pas l'affaire du siĂšcle." Confidentiellement, ils chuchotent "Vous maniez de la dynamite." Alors ? En attendant, le climat se pourrit. Les producteurs, aucunement impliquĂ©s dans cette fraude, commencent Ă  trouver le silence de l'administration un peu lourd et regrettent l'attitude du procureur de la RĂ©publique qui a le dossier mais ne le transmet pas, pour l'instant, au parquet. "Tous les vins de Bordeaux vont ĂȘtre suspectĂ©s, disent-ils, si les coupables ne sont pas connus." D'autant que les journalistes qui enquĂȘtent dĂ©couvrent que la manipulation du vin par sucrage excessif, coupages divers, coloration Ă  l'oenocyanine — un colorant extrait du raisin — se pratique frĂ©quemment. Des nĂ©gociants avouent "On trafique tous." Un spĂ©cialiste des problĂšmes viticoles explique "Le nĂ©goce est fait pour corriger les choses mais point trop n'en faut."Pierre Bert, dĂ©cidĂ©ment loquace, rigole doucement. Il insiste "A Bordeaux, 90 % du nĂ©goce et 50 % de la propriĂ©tĂ© sont fraudeurs." Il prĂ©cise "Deux cent mille ou trois cent mille hectolitres de vin du Languedoc arrivent Ă  Bordeaux chaque annĂ©e ils passent bien quelque part." Propos Ă©videmment excessifs et qui s'expliquent par une haine profonde accumulĂ©e depuis vingt-cinq ans contre les Chartrons. Une trĂšs mauvaise publicitĂ©, alors que le vin de Bordeaux atteint des prix prohibitifs et que la clientĂšle commence Ă  le bouder. Pourtant, cette annĂ©e, la rĂ©colte s'annonce copieuse et de qualitĂ©. Producteurs, courtiers et nĂ©gociants espĂ©raient bien profiter, cette fois encore, des cours trĂšs juteux des vins de Bordeaux. Les Chartrons, eux, se voilent dignement la face. HERVE CHABALIER Le Nouvel Observateur Pierre Bert - In vino veritas - L'Affaire des vins de Bordeaux - Editions Albin Michel 5 Tribunal de Grande Instance de Narbonne Aude FRAUDE SUR LES VINS - Michel Raynaud, directeur de la SICA du Val d'Orbieu- 1989 3 fĂ©vrier 1989 - Tribunal de Grande Instance de Narbonne Aude FRAUDE SUR LES VINS - Michel Raynaud, directeur de la SICA du Val d'Orbieu 6 Scandale au bourgogne frelatĂ©par David J. Straus avec TF1le 30 dĂ©cembre 2000 Ă  00h00 , mis Ă  jour le 09 janvier 2001 Ă  Beaune, dix personnes sont mises en examen pour une escroquerie portant sur plusieurs dizaines de milliers de bouteilles contenant des grands crus coupĂ©s au vin de table tandis qu’une grande chaĂźne belge de supermarchĂ©s doit retirer de ses rayons des milliers de bouteilles de faux trouver l’ivresse, qu’importe le flacon, certes, mais pas son contenu ! A Beaune, le quotidien Le Bien Public a rĂ©vĂ©lĂ© cette semaine la mise en examen de dix personnes dont trois nĂ©gociants en vin pour un trafic portant sur plusieurs dizaines de milliers, peut-ĂȘtre plusieurs centaines de milliers, de bouteilles de dĂ©but de dĂ©cembre, le patron de la Sedivip, une maison de nĂ©goce beaunoise, et le gĂ©rant de la SociĂ©tĂ© bourguignonne d’embouteillage se voient reprocher par la justice la vente frauduleuse de grands crus bourguignons allongĂ©s avec des vins du Midi. Du nuits-saint-georges au pommard premier cru, la plupart des grandes appellations de CĂŽte-d'Or sont concernĂ©es. Les nĂ©gociants utilisaient des syrah et des alicante pour rehausser le goĂ»t et la couleur de leurs produits vinaigreLa sociĂ©tĂ© Sedivip a livrĂ© Ă  un autre nĂ©gociant beaunois, Manoir de la BressandiĂšre, un stock de meursault coupĂ© Ă  30% au vin de pays d'Oc. L'enquĂȘte montre alors que des Ă©tiquettes de grands crus sont apposĂ©es sur des bouteilles de bourgogne gĂ©nĂ©rique. La sociĂ©tĂ© s'est aussi spĂ©cialisĂ©e dans l'achat de vieux vins, destinĂ©s aux vinaigreries, qu'elle vendait aprĂšs les avoir mĂ©langĂ©s Ă  du vin de table. Deux autres sociĂ©tĂ©s de nĂ©goce, Goichot et LĂ©glise et Fils, sont impliquĂ©es dans ces falsifications. La derniĂšre venait d'effectuer une expĂ©dition de bourgogne sans millĂ©sime Ă©tiquetĂ© vosne-romanĂ©e 1990 lorsque les policiers ont inspectĂ© ses de risque pour la santĂ©Pour Bernard Hudelot, viticulteur et professeur d'oenologie Ă  l'universitĂ© de Dijon, de telles affaires n'ont "rien d'Ă©tonnant les vins sont trĂšs chers et il y a toujours des gens peu scrupuleux". "Le problĂšme en Bourgogne, c'est que les viticulteurs travaillent Ă  flux tendus et ne font plus que des vins jeunes car il faut des annĂ©es pour faire un vin. Or, les amateurs de bourgogne cherchent des vins vieux", explique-t-il. Alors certains choisissent de par Hubert Camus, prĂ©sident de l'Union gĂ©nĂ©rale des syndicats pour la dĂ©fense des producteurs des grands vins de Bourgogne UGS, dĂ©plore cette fraude "qui sĂšme le doute sur l’ensemble des 200 millions de bouteilles de bourgogne produites chaque annĂ©e et ruine les efforts faits par les dĂ©fenseurs des vins de la rĂ©gion". "Cette affaire ne met pas en cause des producteurs, remarque-t-il, mais des nĂ©gociants, souvent nouveaux venus dans une profession dont l’accĂšs n’est pas rĂ©glementĂ©". "Heureusement, les produits frauduleux ne sont pas nocifs pour la santĂ© si les nĂ©goces n'avaient pas utilisĂ© les appellations contrĂŽlĂ©es, leurs mĂ©langes auraient fait un trĂšs honnĂȘte vin de marque", conclut le peu cher pour du mousseuxEn Belgique, les escrocs n’ont pas fait dans la demi-mesure et s’en sont pris au plus prestigieux des vins. La sociĂ©tĂ© Vins Simon a rempli des bouteilles Ă©tiquetĂ©es Champagne d’un vin mousseux espagnol " dĂ©gorgĂ© et rĂ©habilitĂ© en champagne ". Mais le prĂ©judice ne se limite pas lĂ  pour la chaĂźne de supermarchĂ©s Colruyt qui commercialise cette marque. Pour Ă©viter toute confusion, l’enseigne a dĂ» retirer toutes les bouteilles suspectes, y compris celles des autres fournisseurs non concernĂ©s par la fraude. Deux personnes ont Ă©tĂ© inculpĂ©es dans cette affaire qui porterait, selon le quotidien La DerniĂšre Heure, sur plus de cent millions de 7 Un juteux trafic de vin tourne au vinaigre — 18 dĂ©cembre 2001 Ă  0159 Une escroquerie Ă  la piquette italienne a Ă©tĂ© envoyĂ©e spĂ©cialeA BĂ©ziers, capitale en berne de la viticulture languedocienne, Edmond Balmefrezol, 68 ans, dirigeant de Frigovins, est tout un symbole. Celui d'une viticulture encore abonnĂ©e aux gros volumes et Ă  la piquette, aujourd'hui en crise. Doudou», prĂ©sentĂ© aux enquĂȘteurs comme un voyou», est un homme prĂ©cieux. Il est le seul nĂ©gociant Ă  savoir encore Ă©couler les mauvais vins en les assemblant avec de moins mauvais. Un art qui a dĂ©rapĂ© en une vaste escroquerie. Le 3 novembre, il a Ă©tĂ© mis en examen par la juge d'instruction dijonnaise Françoise Vautrin, pour tromperie sur l'origine des vins commercialisĂ©s», fausses factures» et faux en Ă©criture». PlacĂ© sous contrĂŽle judiciaire, il est aussi interdit de gestion. S'il ferme, ce sont les petits viticulteurs qui vont trinquer», murmure-t-on Ă  A l'autre bout de la rĂ©gion, Ă  Carcassonne, Bernard PĂ©rĂ©-Lahaille, et Denis Jaumot, directeur gĂ©nĂ©ral et directeur des achats de l'Uccoar, un groupement de coopĂ©ratives viticoles devenu, avec 1 milliard de francs de chiffre d'affaires, l'un des premiers acteurs du marchĂ© français, sont eux aussi des symboles. Ils incarnent le sursaut commercial d'une coopĂ©ration rompue, elle, Ă  l'art de vendre Ă  la grande distribution. PlacĂ©s en garde Ă  vue par le SRPJ de Dijon, ces deux dirigeants risquent eux aussi une mise en et Uccoar sont soupçonnĂ©s par la justice de s'ĂȘtre livrĂ©s, par l'intermĂ©diaire de deux courtiers des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Michel Parayre et AimĂ© Alavail, et d'un nĂ©gociant bourguignon spĂ©cialisĂ© dans les alcools, Laur-Ethan, tous trois Ă©galement mis en examen, Ă  un juteux et gros trafic de vins portant sur une dizaine de millions de francs prĂšs de 1,5 million d'euros.NĂ©gociants. AchetĂ©s en Italie, ces vins Ă©taient revendus aux consommateurs comme vins de table français ou vins de pays. Une pratique courante, selon les viticulteurs qui ont fait de ces nĂ©gociants la cible de leurs manifestations violentes. Les faits remontent au premier semestre 1999 et ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s par le SRPJ de Dijon. Ils ont pour dĂ©cor la pĂ©nurie d'alors des vins de table et vins de pays français, produits pour l'essentiel dans le Languedoc-Roussillon. En contact avec des nĂ©gociants italiens, les dirigeants de Laur-Ethan ont l'opportunitĂ© d'acheter 160 000 hectolitres de vins de table italiens, soit l'Ă©quivalent de 20 millions de bouteilles. A l'autre bout de la France, Michel Parayre et AimĂ© Alavail cherchent pour leurs clients des vins de table et de pays. Par leur intermĂ©diaire, entre janvier et septembre 1999, Uccoar se porte acquĂ©reur de 60 000 hectolitres de vin, et Frigovins, de 106 000 voilĂ , entre-temps, le vin de table italien est devenu, par un jeu d'Ă©critures, vin de table français. Partis d'Italie, les 600 camions-citernes font une simple halte Ă  Ruffey-lĂšs-Beaune, siĂšge de Laur-Ethan, et repartent, sans ĂȘtre dĂ©chargĂ©s, sur le domaine de Selicate Ă  Capestang, lieu de stockage de Frigovins, ou Carcassonne. A BĂ©ziers, Frigovins, dirigĂ© par Edmond Balmefrezol, se livre, en parallĂšle, Ă  une deuxiĂšme tromperie, en labellisant» les vins de table français en vin de pays. Les enquĂȘteurs ont estimĂ© Ă  prĂšs de 6 millions de francs 0,91 million d'euros le montant des bĂ©nĂ©fices engrangĂ©s par bradĂ©s. Aucun des protagonistes n'a avouĂ©. Les deux courtiers ont nĂ©anmoins admis qu'aucun professionnel du vin ne pouvait ignorer qu'il Ă©tait Ă  l'Ă©poque impossible de trouver sur le marchĂ© français de tels volumes. Les documents administratifs et les factures Ă©pluchĂ©s par les enquĂȘteurs rĂ©vĂšlent aussi qu'Ă  tous les maillons de la chaĂźne, les vins ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©s Ă  des prix en dessous de ceux du marchĂ©. Sur le site web d'Uccoar, on peut lire La volontĂ© du groupe est d'assurer la pĂ©rennitĂ© et l'enrichissement des vins du Languedoc-Roussillon.».Catherine BERNARD fraude in bourgogne?20/12/2001 Door Marc De Wolf Categorie Oude site FRIGOVINS BĂ©ziers en UCCOAR Carassonne worden door de Franse Justitie verdacht van fraude met Italiaanse landwijn. Frigovins is in verdenking gesteld door de onderzoeksrechter Françoise Vautrin Dijon voor “valsheid in geschriften, valse facturen en vervalsing van de oorsprong van wijn”.Edmond Balmefrezol, zaakvoerder van Frigovins, kreeg verbod om Frigovins nog verder te leiden en aldus is het bedrijf onder curatele geplaatst. In de filiĂšre worden ook nog twee courtiers, Michel Parayre en AimĂ© Alaval uit de PyrĂ©nĂ©es-Orientales, verdacht en LAUR-EHTAN, een gespecialiseerde bedrijf Beaune in alcohohol en brandy’s in vrac.bron LibĂ©rationDe fraudezaak ongeveer euro gaat blijkbaar verder dan Italiaanse landwijn om te zetten in Franse wijn, want in Dijon zou de gerechtelijke politie op een andere fraude gestoten zijn
 Pierre Bitouzet, wijnhandelaar in Savigny-les-Beaune, zou wijn uit de CĂŽtes du Ventoux en CĂŽtes de Languedoc gebruikt hebben om Pommards, Cortons en Corton Charlemagnes te maken
.bron iacchos-list VdP-fraude wordt langzaam zichtbaarBÉZIERS, 8 december - Langzaam maar zeker begint er enige klaarheid te komen in de enorme zwendel met Italiaanse tafelwijnen die de Franse justitie heeft bloot gelegd en waarvan Zuid-Franse Vins de pays-wijnboeren maar hopen, dat het niet het topje van de ijsberg is. Want imagoverlies en daardoor klantenverlies zou een extra slag betekenen voor veel van deze toch al in het nauw zittende bedrijven. Nu een groot deel van de Europese vins de tabel steeds moeilijker verkoopbaar blijken, komen ook de vins de pays door de neerwaarste prijzenspiraal in het commissaris Corderot van de speciale opsporingsdienst van de politie van Dijon Is inmiddels duidelijk geworden, dat in 1999 tot maart 2000 alleen al ruim anderhalfmiljoen liter Italiaanse tafelwijn is 'omgeboekt' tot Vin de Pays d'Oc, wat de fraudeurs een nettowinst opgeleverd moet hebben van bijna zes miljoen francs. De politie heeft inmiddels directeur Edmond Balmefrezol van Frigovin in BĂ©ziers gearresteerd, samen met twee handelaren courtiers uit de PyrĂ©nĂ©es Orientales voor het zwendelen met een partij van ruim een miljoen liter Italiaanse tafelwijn. Bij het handelshuis Laur-Ethan in Ruffey-les-Beaune veranderde deze wijn op wonderbaarlijke wijze in VdP d'Oc. Ook hier heeft de politie huiszoekingen gedaan en arrestaties verricht. In afwachting van het proces heeft de politie de arrestanten inmiddels met afname van de identiteitspapieren en een buitenlands reisverbod naar huis gezonden. De overkoepelende organisatie van VdP-gebieden heeft de zwendelaars inmiddels civielrechtelijk aansprakelijk gesteld voor eventuele vervolgschade als gevolg van tanend koopgedrag. Maar zoals altijd geldt ook hier dat het van een kale kip lastig veren plukken jan 2002artikelFranse wijnboeren protesteren tegen import goedkope wijnHorecaBĂ©ZIERS – Meer dan vijfduizend wijnboeren hebben woensdag in de Zuid-Franse stad BĂ©ziers geprotesteerd tegen de import van goedkope wijnen en voor meer overheidssteun. Daarbij kwam het tot ongeregeldheden toen demonstranten de politie met stenen bekogelden en vuilnisbakken, bloembakken en een auto van de gendarme in brand staken. De politie zette waterkanonnen en traangas in om de betogers te kleine groep betogers uit het wijngebied Languedoc-Rousillon richtte zijn woede in het bijzonder op de wijnfirma Frigovin. Daar ontstond aanzienlijke materiĂ«le schade. Frigovin en vier andere wijnbedrijven zijn momenteel onderwerp van een politieonderzoek naar fraude. De wijnhandels worden ervan verdacht goedkope wijn uit ItaliĂ« verkocht te hebben als Franse wijnbouwers verzetten zich tegen de groeiende import van wijnen uit nieuwe wijngebieden als AustraliĂ«, ArgentiniĂ«, Chili en CaliforniĂ«. Die heeft tot gevolg dat zij met hun vin de table’ en vin de pays’ steeds minder kunnen verdienen en met overschotten blijven zitten omdat zij steeds minder kunnen exporteren omdat de nieuwe wijnlanden ook op de traditionele Franse exportmarkten regering kondigde vorig jaar september maatregelen aan om iets aan die situatie te doen, maar volgens de wijnboeren is dat niet publicatie door Patrick Hendriks op 17 jan 2002Laatste update 1 apr 2015 agricoleFraude en France sur du vin italienDeux nĂ©gociants en vins bourguignons et trois autres du Languedoc-Roussillon ont Ă©tĂ© mis en examen ces derniĂšres semaines dans le cadre d'un vaste trafic de vins de table italiens, revendus sous le label " vin de pays d'Oc ". La fraude, rĂ©vĂ©lĂ©e mardi soir, porte sur quelque 150 000 hectolitres pour l'annĂ©e 1999. L'enquĂȘte confiĂ©e au SRPJ de Dijon se poursuit pour dĂ©terminer la durĂ©e de l'infraction et pourrait dĂ©boucher sur d'autres mises en examen. Le vin de table, achetĂ© dans le sud de l'Italie par la sociĂ©tĂ© Laur-Ethan, prĂšs de Beaune, en CĂŽte-d'Or, Ă©tait revendu sous l'appellation " vin de table français " notamment Ă  la sociĂ©tĂ© Frigovin de BĂ©ziers, par l'intermĂ©diaire de deux courtiers des PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Celle-ci le commercialisait ensuite dans les grandes surfaces sous l'Ă©tiquette " vin de pays ".Cette affaire intervient Ă  un moment oĂč le ministre de l'Agriculture et les professionnels de la viticulture tentent de mettre en place le plan d'adaptation du vignoble français annoncĂ© le 25 septembre pour faire face Ă  la crise que traverse le secteur viticole, en particulier celui des vins de table et de pays dans le Languedoc-Roussillon. Le ministre doit demander Ă  la Commission europĂ©enne un contingent de distillation de crise dans un plafond de 4 millions Ă  5 millions d'hectolitres pour rĂ©duire les L. le 04/12/2001Le vin d'Oc » Ă©tait rĂ©coltĂ© en ItalieGRAND SUD BEZIERS Cinq personnes mises en examenUn nĂ©gociant en vin de BĂ©ziers et deux courtiers des PyrĂ©nĂ©es- Orientales ont Ă©tĂ© mis en examen ce week-end Ă  Dijon pour tromperie sur la nature et l'origine de produits s' agit, en l'occurrence d'une fraude dĂ©couverte voici quelques mois par le service des douanes chez un nĂ©gociant en vin et spiritueux de Bourgogne. Celui-ci avait achetĂ© entre janvier et dĂ©cembre 1999 hectolitres de vin de table dans le sud de l'Italie qu'il avait ensuite revendu Ă  la sociĂ©tĂ© Frigovin installĂ©e Ă  BĂ©ziers. Cette sociĂ©tĂ© de nĂ©goce avait elle- mĂȘme embouteillĂ©e la production transalpine sous Ă©tiquette des appellations vin de pays d'Oc, vin de Pays de l'HĂ©rault et vin de Pays des PyrĂ©nĂ©es Orientales. Le destinataire des livraisons ne pouvait pas ignorer que ce vin de table, vendu comme tel, provenait d' Italie puisque c'est lui-mĂȘme, par l'intermĂ©diaire de deux courtiers qui est venu nous passer commande. Ils ne parvenaient pas Ă  trouver sur le marchĂ© français le produit dont ils avaient besoin Ă  un petit prix. Dans cette affaire nous faisons figure de bouc Ă©missaire » explique le nĂ©gociant installĂ© prĂšs de Beaune, en CĂŽte-d'Or. Il a avait servi d'intermĂ©diaire entre le lieu de production italien et le celui du conditionnement et de la commercialisation. Il avait aussi fait acheminer le vin en vrac, par camions-citernes jusque dans les entrepĂŽts du midi. Celui-ci indique que la mention vin de table » figurait en toutes lettres au dĂ©part de ses entrepĂŽts bourguignons sur les diffĂ©rents DAA Document administratif d'accompagnement pour les diffĂ©rentes livraisons. Mais lui-mĂȘme et son frĂšre ont Ă©galement Ă©tĂ© mis en examen le 25 octobre dernier. Les trois autres prĂ©venus dans cette affaire de fraude ont Ă©tĂ© remis en libertĂ© samedi mais placĂ©s sous contrĂŽle judiciaire. Le PDG de la sociĂ©tĂ© de nĂ©goce biterroise a Ă©galement Ă©tĂ© mis en examen pour faux et usage de confĂ©dĂ©ration nationale des vins de Pays prĂ©sidĂ© par Jean Huillet a dĂ©cidĂ© de se porter partie civile pour avoir accĂšs au dossier. Les investigations menĂ©es par les SRPJ de Dijon et de Montpellier se poursuivent autour de deux autres clients que le nĂ©gociant avait approvisionnĂ© en vin italien selon le mĂȘme GOUTORBELa DĂ©pĂȘche du Midi 2001 8 AOC et chĂąteaux fraude Ă  Bordeaux Le 29 novembre 2001 Fausses mises en bouteille au chĂąteau, Ă©tiquetages fantaisistes, une affaire de tromperie sur la marchandise jugĂ©e en catimini dans le Bordelais. Le procĂšs des faux vins de Bordeaux qui devait se tenir le 26 novembre devant la troisiĂšme chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux a Ă©tĂ© renvoyĂ© au 18 fĂ©vrier 2002 en raison de l'Ă©tat de santĂ© », selon ses avocats, de l'accusĂ© Jacques Hemmer, agent commercial pour une sociĂ©tĂ© viti-vinicole, domiciliĂ©e dans le MĂ©doc. L'homme est accusĂ© d'avoir vendu Ă  des nĂ©gociants bordelais parmi les plus importants de la place Dulong ; Ginestet ; Cordier, filiale de Val d'Orbieu ; CVBG ; les Grands Vins de Gironde... des vins d'origine pour le moins incertaine. Certains vins issus de vignobles du sud de la France auraient Ă©tĂ© vendus sous Ă©tiquettes prestigieuses Haut-MĂ©doc, Saint-Julien.... Les faits, remontant aux annĂ©es 1997 et 1998, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts par les services interrĂ©gionaux de la Consommation et de la rĂ©pression des Fraudes DGCCRF. Les nĂ©gociants bordelais qui se dĂ©clarent victimes d'une tromperie sur la marchandise ont dĂ©posĂ© plainte. Affirmant leur bonne foi, ils estiment avoir Ă©tĂ© abusĂ©s par Jacques Hemmer, en qui ils avaient confiance et qui, de plus, travaillait avec leurs courtiers habituels. Pour mon client [le nĂ©gociant Dulong], cette affaire ne porte que sur 6 000 bouteilles vendues faussement sous le nom d'un chĂąteau mais il s'agit bien d'une AOC », souligne MaĂźtre Lecoq. 400 000 cols seraient concernĂ©s L'affaire, qui aurait portĂ© sur un total de 400 000 bouteilles, soulĂšve de nombreuses questions. À l'heure oĂč chacun revendique une traçabilitĂ© parfaite, la filiĂšre n'aurait-elle pas fait preuve d'une certaine lĂ©gĂšretĂ© ? InterrogĂ© par tĂ©lĂ©phone, Jean-Louis Roumage, le prĂ©sident du syndicat des AOC de Bordeaux, a dĂ©clarĂ© n'avoir jamais entendu parler d'une telle affaire ». À l'inverse, l'Inao Institut national des appellations d'origine s'est portĂ© partie civile - comme il le fait automatiquement lorsqu'il y a fraude sur les AOC - et suit de prĂšs ce dossier jugĂ© complexe et important ». L'audience qui se tiendra dans trois mois permettra certainement de mieux Ă©valuer l'ampleur et les contours de ce trafic et, surtout, de cerner clairement les responsabilitĂ©s de chacun. SociĂ©tĂ© Le 23 fĂ©vrier 2002 Ă  22h23 Des vins de Bordeaux en eaux troubles Soupçons de fraude, spĂ©culation... trois affaires dans le monde vinicole. Par NOCE Vincent Bordeaux, envoyĂ© spĂ©cial. Pluie de mauvaises nouvelles dans le monde vinicole bordelais. Un distributeur, Jacques Hemmer, a Ă©tĂ© traduit, cette semaine, devant le tribunal correctionnel pour fraudes et publicitĂ© mensongĂšre. Il lui est reprochĂ© d'avoir, de 1994 Ă  1997, Ă©coulĂ© des centaines de milliers de bouteilles de faux chĂąteaux, faux millĂ©simes et fausses appellations». Les six grandes maisons de nĂ©goce de Bordeaux et un courtier figuraient parmi ses clients. Pour ne rien arranger, un nĂ©gociant bordelais se trouverait dans un Ă©tat financier critique, aprĂšs avoir spĂ©culĂ© dĂ©raisonnablement sur les bordeaux du millĂ©sime 2000. Mais une troisiĂšme affaire, qui risque de faire encore plus de bruit, en est Ă  ses balbutiements. La semaine derniĂšre, une vaste opĂ©ration a rĂ©uni le service de rĂ©pression des fraudes, la police judiciaire et les douanes. Les pandores ont dĂ©barquĂ© dans une douzaine d'Ă©tablissements pour y saisir des documents. En janvier, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquĂȘte prĂ©liminaire sur des soupçons de fraudes sur les vins. Mais aussi d'infractions financiĂšres. Comme dans l'affaire Hemmer, la justice a agi sur dĂ©nonciation. Celle d'un ancien salariĂ© d'un groupe belge, licenciĂ© le 2 juillet dernier pour faute grave aprĂšs dix-huit ans dans l'entreprise. Affirmant ĂȘtre l'objet de menaces, il est placĂ© sous surveillance. Ce groupe, dont le grand patron s'appelle Roger Geens, possĂšde un bon millier d'hectares de vignobles dans six dĂ©partements. Plus de la moitiĂ© en Gironde. Le reste en Languedoc-Roussillon, le Cognac et la Dordogne. Il a mĂȘme lancĂ© des micro cuvĂ©es de prestige, fort bien faites d'ailleurs, dans le Saint-Emilionnais. Mais son fonds de commerce, c'est plutĂŽt le gros volume vers le Benelux. Panoplie. Loin de la qualitĂ© des grands crus, les rendements Ă©taient, semble-t-il, poussĂ©s au maximum. Ce qui n'empĂȘchait pas de jouer sur les Ă©tiquettes flatteuses de chĂąteau», Cadet Bragard», Haut de Granjour» cĂŽtes-de-bourg, Hauterive» mĂ©doc, Vieux-Coutelin» saint-Ă©milion, Grand Ferrand» ou Bourdicotte-La BruyĂšre» entre-deux-mers, Domaine la Louisianne» dans le Cognac, ChĂąteau Sauvanne» ou Domaine du Mouton» dans le Languedoc-Roussillon... Jusqu'ici rien d'illĂ©gal, l'invention de noms de marque plus ou moins Ă©vocateurs fait partie de la panoplie habituelle des distributeurs. Dans le Bordelais, il est ainsi admis d'appeler chĂąteau» le vin d'une terre qui n'a jamais vu de chĂąteau. A condition de respecter certaines rĂšgles quand mĂȘme... ExcĂ©dents. En l'occurrence, les services des fraudes comptent vĂ©rifier si des vins auraient pu transiter d'une appellation Ă  l'autre, voire d'une rĂ©gion Ă  l'autre, pour aboutir Ă  des mĂ©langes. Ce qui n'est pas non plus illĂ©gal en soi, Ă  moins que la bouteille ne soit faussement Ă©tiquetĂ©e vin d'AOC, voire chĂąteau». Ils voudraient aussi vĂ©rifier que des excĂ©dents de rĂ©colte, dĂ©passant les limites autorisĂ©es, n'aient pas pu ­ par mĂ©garde ­ passer d'un domaine Ă  l'autre... Ce n'est pas tout. La brigade financiĂšre examine Ă  la loupe une myriade de sociĂ©tĂ©s gravitant autour de ces vignobles. Le groupe serait ainsi organisĂ© en une vingtaine de sociĂ©tĂ©s civiles d'ex ploitation agricole SCEA et immobiliĂšres SCI les SCEA Vignobles Rocher-Cap-de-Rive n° 1 Saint-Emilionnais et CĂŽtes-de-Castillon, n° 2 ChĂąteau Ferrand, dans l'Entre-deux-Mers, et Pontet-Chappaz, en Margaux, et n° 3 le reste du MĂ©doc, Vieux-Coutelin et Granjour. Pour simplifier, sans doute, la SCEA Rollet-Jarbin s'occupe de ChĂąteau Bourdicotte Entre-deux-Mers et de la Louisianne... Quant aux SCI, elles s'appellent Granjour, Haut-Cadet, Frolande International... Sans compter les sociĂ©tĂ©s de nĂ©goce, Pontet-Ferrand et Berger du Vignal. Le tout remonte par une pyramide Ă  des sociĂ©tĂ©s nĂ©erlandaises, BV Duvignal, Latim, DumĂ©ry et d'autres encore. Roger Geens, qui se prĂ©sente comme un rĂ©sident monĂ©gasque», se trouve au sommet du holding. Il n'y a rien d'illĂ©gal Ă  avoir plusieurs sociĂ©tĂ©s, assure son bras droit, Guillaume Berckmans, le PDG de la SA Rocher-Cap-de-Rive. InterrogĂ© par tĂ©lĂ©phone en Belgique, il s'avoue trĂšs Ă©nervĂ© par ces questions qui n'ont rien Ă  voir avec les fraudes sur les vins. La presse va nous couler. Nous perdons la vente de centaines de milliers de bouteilles, alors qu'aucune accusation n'est portĂ©e contre nous par la justice». La rationalitĂ© de cette nĂ©buleuse de sociĂ©tĂ©s Ă©chappe au commun des mortels. Mais la police et le fisc aimeraient bien qu'on leur explique les dĂ©ficits rĂ©currents d'exploitation, qui permettent d'Ă©viter l'Ă©preuve dĂ©sagrĂ©able des impĂŽts. PrĂȘts. Il y a plus la police et la justice s'interrogent sur des mouvements financiers Ă©changĂ©s avec les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Andorre. Des transferts seraient comptabilisĂ©s comme des prĂȘts, dont certains, en vingt ans, n'auraient toujours pas Ă©tĂ© remboursĂ©s. Les enquĂȘteurs examinent ainsi de prĂšs le financement de la derniĂšre acquisition importante du groupe, l'exploitation Jacques Blanc en Saint-Emilion, payĂ©e une trentaine de millions de francs 4,5 millions d'euros. LĂ  encore, Guillaume Berckmans s'Ă©nerve», mais ne nie pas que des emprunts n'ont pas forcĂ©ment Ă©tĂ© remboursĂ©s. Quand on lui demande d'oĂč venait cet argent, il dit ne rien savoir» des transferts dans cet organigramme. Un peu compliquĂ©, il est vrai. PubliĂ© le 19/02/2002 La DĂ©pĂȘche du Midi MĂ©doc sept nĂ©gociants jugĂ©s GRAND SUD BORDEAUX Les Ă©tiquettes ne correspondaient pas au contenu... Sept nĂ©gociants bordelais comparaissent depuis hier matin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le principal accusĂ©, Jacques Hemmer, est le responsable d'une petite sociĂ©tĂ© du MĂ©doc qui a entraĂźnĂ© Ă  sa suite six des plus importantes maisons de nĂ©goce de la place Cordier, Ginestet, Dulong, CVBG, Mestrezat et GVG. Je reconnais que j'ai fait des assemblages malheureux, mais je ne suis pas d'accord sur les volumes » affirme Jacques Hemmer Ă  la barre. MĂȘme si l'on Ă©voque hectolitres, lui n'en admet que Tout au plus 12 % de mes ventes », estime- t-il. L'ennui, c'est que le commerçant ne tenait aucun registre. En revanche, il honorait toutes les commandes qui lui Ă©taient passĂ©es pour les sociĂ©tĂ©s de nĂ©goce par l'intermĂ©diaire d'un courtier. Quel que soit le vin commandĂ©, et ceux qu'il avait en stock! Ainsi, un Haut-MĂ©doc millĂ©simĂ© ChĂąteau Haut LagraviĂšre 93 par exemple pouvait ĂȘtre remplacĂ© Ă  l'embouteillage par un Saint- EstĂšphe non millĂ©simĂ©, voir additionnĂ© de vin de table ou de VDQS en provenance du midi. Les Ă©chantillons prĂ©sentĂ©s au courtier ou au nĂ©gociant semblaient en revanche conforme Ă  la demande. Seul le consommateur pouvait Ă©ventuellement s'Ă©tonner en bout de chaĂźne de la qualitĂ© de ce qu'il avait dans sa bouteille! Ces fraudes ne sont pas reprochĂ©es aux autres nĂ©gociants ils sont en revanche poursuivis pour tromperie et publicitĂ© mensongĂšre. ILS FOURNISSAIENT ETIQUETTES ET BOUCHONS En effet, ils Ă©taient responsables de l'embouteillage et fournissaient Ă©tiquettes et bouchons mis en bouteille au chĂąteau ». Or ils savaient pertinemment que la mise en bouteille Ă©tait effectuĂ©e dans un chai du Pian-MĂ©doc. Nous pensions que ce chai appartenait Ă  la propriĂ©tĂ©, nous avons Ă©tĂ© abusĂ©s et trompĂ©s », ont-ils tous affirmĂ©s en se succĂ©dant Ă  la barre. Quatre d'entre eux ont d'ailleurs portĂ© plainte contre Jacques Hemmer, et avaient demandĂ© le report de ce procĂšs en l'attente de l'aboutissement de cette autre procĂ©dure. Mais ils n'ont pas obtenu gain de cause. En l'absence du courtier, non poursuivi, on a en tout cas eu confirmation que tout repose Ă  Bordeaux sur les liens de confiance entre nĂ©gociant, courtier et propriĂ©taire », citĂ©s par la quasi totalitĂ© des intervenants. Apparemment celle-ci ne suffit pas Ă  garantir la qualitĂ© finale du produit en toutes circonstances. Suspendu hier soir, le procĂšs devrait reprendre mercredi matin. Pierre SAUVEY 9 L'affaire GEENSGroupe belge une vengeance ?Une vengeance interne semble ĂȘtre Ă  l'origine de la vaste opĂ©ration d'investigation policiĂšre dĂ©clenchĂ©e jeudi dernier dans le vignoble bordelais dans les chĂąteaux de la holding Geens. Le 2 janvier dernier, le groupe a licenciĂ© pour faute lourde sa directrice France, qui contrĂŽlait une vingtaine de propriĂ©tĂ©s viticoles dans diffĂ©rentes appellations bordelaises, mais Ă©galement dans les CorbiĂšres et dans l'HĂ©rault, ainsi qu'en Charente. Selon le Directeur de Geens Benelux, Guillaume Berckmans, celle-ci aurait Ă©tĂ© prise en flagrant dĂ©lit de dĂ©tournement de fonds », pour un montant que le groupe belge Ă©value pour l'instant Ă  1,5 millions de francs. Elle aurait alors dĂ©noncĂ© auprĂšs de la justice française des pratiques frauduleuses de son employeur. Le parquet de Bordeaux a donc lancĂ© une enquĂȘte prĂ©liminaire. Au total, des sources proches de l'enquĂȘte Ă©voquent des contrĂŽles sur environ 800 hectares et hectolitres de vin englobant trois millĂ©simes.P. on ne visite pas19/02/2002© Bernard DemoulinPour la transparence, on repassera!AARSCHOT Depuis hier matin, une firme belge connue - Geens-Benelux SA - fait face Ă  la tempĂȘte venue de rencontrons - dans son bureau, Ă  Aarschot - son directeur, Guy Bergmans pas plus tard que jeudi passĂ©, cet homme Ă©tait entendu comme tĂ©moin par le SRPJ de Bordeaux. Combatif. ÂŽ Ça a durĂ© une heure! Je leur ai dit - comme Ă  vous - que j'attendais que leur enquĂȘte aboutisse au plus vite. Je ne crains pas les rĂ©sultats. Vous verrez alors qu'il ne restera rien de toutes ces accusations. Le problĂšme, c'est qu'entre-temps, un mal commercial catastrophique aura Ă©tĂ© fait. Rien que ce matin, nous avons dĂ©jĂ  perdu plusieurs commandes.ÂŽGeens-Benelux SA, c'est pas rien! 1,2 milliard de chiffre d'affaires. Une flotte impressionnante de camions - Ă©videmment couleur bordeaux! - sur chacun desquels est associĂ© le nom - mieux connu en Wallonie - des Cidres Ruwet. Ici Ă  Aarschot transitent chaque annĂ©e cinq millions de bouteilles de bordeaux!Trente ans que son directeur, Guy Bergmans, traite avec les Vignobles Rocher Cap de Rive si quelqu'un sait tout,c'est lui! Des mĂ©dias français parlent de hectolitres fraudĂ©s? `Absurde! ÂŽ fait-il. Et d'ajouter `Tous nos vins sont contrĂŽlĂ©s chez nous, en labo, quand nous les rĂ©ceptionnons nous n'avons jamais dĂ©tectĂ© la moindre irrĂ©gularitĂ©.ÂŽDu coup, nous lui demandons de visiter ses labos. Comme soudain mĂ©fiant, Guy Bergmans refuse. Niet catĂ©gorique! Nous lui demandons alors oĂč vont ses 5 millions de bouteilles. `En grandes surfaces.ÂŽ Lesquelles? MĂȘme rĂ©ponse Ă©vasive ÂŽVous comprenez, elles n'aimeraient pas.ÂŽ Ben non, au fond, nous ne comprenons pas! A moins de retirer au consommateur le droit de savoir. Alors, Bergmans rĂ©pond par le bon sens. `Frauder? Mais pourquoi? Pour gagner quelques francs? Et perdre le crĂ©dit acquis aprĂšs tant d'annĂ©es?ÂŽ 19/02/2002Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSL'enquĂȘte bordelaise vise une sociĂ©tĂ© belgeBRUXELLES/BORDEAUX Nous l'annoncions hier dĂ©jĂ . Le parquet de Bordeaux s'intĂ©resse aux activitĂ©s d'un des premiers grands nĂ©gociants belges en vins et spiritueux, le groupe Geens-Benelux Encore que peu connu du public, un empire en Belgique! Pas moins de cinq millions de bouteilles de bordeaux importĂ©s chaque annĂ©e. Du vin que le consommateur peut trouver tant chez l'Ă©picier du coin qu'en grandes surfaces! Makro, notamment, est citĂ©. Tous ces vins proviennent de propriĂ©tĂ©s viticoles modestes regroupĂ©es dans plusieurs sociĂ©tĂ©s. Et c'est l'une d'elles, les Vignobles Rocher Cap de Rive, qui intĂ©resse la passĂ©, une centaine de policiers bordelais et leurs collĂšgues des Douanes et de la Direction de la concurrence et des fraudes - la DCF - perquisitionnaient treize chĂąteaux et domaines viticoles Ă  Bordeaux, en Charente et en Charente maritime, principalement dans le Libournais et le Blayais. Ils recherchaient des parquet de Bordeaux, la substitute Denis insiste que la justice en est seulement au stade des vĂ©rifications prĂ©liminaires. Il s'agit de vĂ©rifier la provenance et la qualitĂ© exacte de vins commercialisĂ©s en Benelux sous des appellations aussi diffĂ©rentes que Bordeaux, Montagne-Saint-Emilion, MĂ©doc, CĂŽtes de Bourg. La Section Ă©conomique et financiĂšre - la SEF - soupçonne certaines pratiques viticoles, comme la commercialisation de vins provenant d'assemblages contraires Ă  la lĂ©gislation. Ces vins - produits dans des quantitĂ©s trĂšs limitĂ©es - seraient coupĂ©s Ă  des cĂ©pages moins prestigieux mais revendus Ă  des prix trĂšs Ă©levĂ©s. Pas de preuve Ă  ce stade. Pas d'inculpation non en est Ă  saisir des documents liĂ©s Ă  la traçabilitĂ© et au transport du vin. A recueillir des tĂ©moignages de maĂźtres de chais, d'employĂ©s. A effectuer des prĂ©lĂšvements dont aucun rĂ©sultat n'est attendu avant des Aarschot, Geens-Benelux rĂ©fute. D'abord nous ne sommes pas propriĂ©taires des vignobles perquisitionnĂ©s. Clients seulement. Avant d'admettre - comme Ă  regret - l'existence de liens juridiques lointains avec Vignobles Rocher Cap de Rive. Un fait est sĂ»r on ne monte pas une telle opĂ©ration de police - plus de cent hommes engagĂ©s - sans bases solides. Quelles bases?Le 2 janvier, les Vignobles Rocher Cap de Rive ont virĂ© une directrice. Faute grave. Suspicions de dĂ©tournements. Visiblement, la dame licenciĂ©e n'est pas partie les mains vides. Tout le problĂšme comment s'assurer que des rĂ©vĂ©lations certes explosives ne sont pas pures inventions motivĂ©es par la vengeance?Si depuis 25 ans Geens-Benelux est honorablement connu en Belgique, certains ne manquent pas de rappeler assez cruellement que le 8 mars 1975, la DerniĂšre Heure annonçait la condamnation de principe en Cour d'appel Ă  Bruxelles de M. Ferdinand Geens pour avoir vendu de la piquette en prĂ©tendant qu'il s'agissait de... Chianti et de Dupont 21/03/2002Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSLa femme-qui-sait se met Ă  table...BRUXELLES/BORDEAUX On sait depuis fĂ©vrier que le parquet de Bordeaux s'intĂ©resse aux activitĂ©s d'un des premiers nĂ©gociants belges en vins et spiritueux, le groupe Geens-Benelux moins de 5 millions de bordeaux importĂ©s chaque annĂ©e. Du vin de qualitĂ© que le consommateur peut trouver tant chez l'Ă©picier du coin qu'en grandes surfaces. Le jour oĂč l'affaire Ă©clatait, son patron Guy Berckmans rencontrĂ© Ă  Aarschot avait tout niĂ© en bloc et parlĂ© de mensonges diffamatoires et de l'affaire, c'est une ex-directrice des Vignobles Rocher Cap de Rive dont provient pour partie le vin importĂ© en Belgique. Hier, cette dame a expliquĂ© sur France Bleue Gironde comment ce producteur trafiquait les appellations pour Ă©couler ses excĂ©dents de vins. Selon elle, des excĂ©dents venant de propriĂ©tĂ©s en appellations Bordeaux se sont miraculeusement transformĂ©s en Saint Emilion ou MĂ©doc lesquels Ă©taient ensuite directement exportĂ©s en Belgique. La rĂ©glementation, trĂšs stricte, impose aux producteurs de dĂ©classer les appellations en cas d'excĂ©dents on ne joue pas sur les Ă©tiquettes. On ne trompe pas le consommateur. Mais pour cette ex-responsable, les excĂ©dents chroniques de certaines propriĂ©tĂ©s ont servi Ă  couvrir les manques, les dĂ©ficits chroniques de production d'autres propriĂ©tĂ©s et d'autres c'est pour avoir dĂ©couvert ces trafics que la directrice affirme avoir Ă©tĂ© licenciĂ©e et mĂȘme accusĂ©e d'avoir puisĂ© dans la caisse! Difficile d'en dire plus. La dame a parlĂ© sous couvert de l' rĂ©sultats d'analyses des Ă©chantillons saisis par la police bordelaise ne sont toujours pas connus. C'est vrai que le 8 mars 1975, la cour d'appel de Bruxelles condamnait Ferdinand Geens pour avoir tripotĂ© sur des appellations de vins italiens. Mais c'Ă©tait il y a 27 18/11/2006Section INFORMATIONS GENERALESSous Section UNELibĂ©ration s'Ă©tonne que le Belge Roger Geens ne soit pas inquiĂ©tĂ© dans le scandale des vins. Les Belges parlent de complotBRUXELLES Dans deux mois, le juge français de Bordeaux, Alain Godino, soufflera les cinq bougies d'un dossier immobile, le scandale ou prĂ©tendu scandale des vins exportĂ©s pendant 20 ans en Belgique par la sociĂ©tĂ© belge Geens-Benelux, au total de 3 Ă  5 millions de bouteilles Ă©coulĂ©es en grandes le quotidien LibĂ©ration s'Ă©tonne que l'homme clĂ©, l'homme d'affaires belge de 69 ans Ă©tabli Ă  Monaco, Roger Geens, qui avait Ă©tĂ© convoquĂ© par la justice en novembre 2003 et n'a jamais daignĂ© se dĂ©placer, n'ait plus jamais Ă©tĂ© 2002, Geens-Benelux n'a jamais variĂ© selon elle, c'est la vengeance d'une femme, cadre licenciĂ©e pour avoir dĂ©tournĂ© € au prĂ©judice de la sociĂ©tĂ©. Isabel Teles Pinto se serait vengĂ©e en dĂ©ballant n'importe quoi au service des fraudes... Vrai ou faux ? En fĂ©vrier 2002, 140 Ă©chantillons furent prĂ©levĂ©s dans 15 vignobles. Cinq ans aprĂšs, ces 140 Ă©chantillons, qui pouvaient faire la preuve de la bonne foi du groupe belge, n'ont toujours pas Ă©tĂ© analysĂ©s. C'est, bien sĂ»r, ce qui dĂ©range. Hier, LibĂ© publie des extraits de oĂč il est question d'utilisation abusive de noms de chĂąteaux, de tricheries sur les mĂ©dailles obtenues dans les concours agricoles, et de divers procĂ©dĂ©s utilisĂ©s pour amĂ©liorer certains vins mĂ©diocres, la glycĂ©rine pour les vins rouges, la fleur d'oranger pour le vin blanc moelleux et le lait cru ! pour masquer l'aciditĂ©. Geens-Benelux est accusĂ© d'avoir utilisĂ© les surplus des vendanges de 2002, cite LibĂ©ration, pour complĂ©ter des vendanges de blanc insuffisante en 2001. Selon un chef de culture, "le groupe utilisait constamment des produits illicites pour modifier les vins mis en bouteille pour le compte de la Belgique".Gilbert Dupont 02/03/2007Section INFORMATIONS GENERALESSous Section UNE scandale du vin belge02/03/2007De 30 Ă  50 cuves saisies en Belgique, litres Ă  dĂ©truire, des millions de bouteilles trafiquĂ©es...BRUXELLES Une dĂ©pĂȘche succincte qui n'a fait aucun bruit annonçait DH du 17 fĂ©vrier plusieurs arrestations en Belgique "dans une affaire de tromperie sur la qualitĂ© du vin" . Selon nos infos, quatre personnes sont arrĂȘtĂ©es Willy Frederickx, patron du groupe Geens-Benelux, gĂ©ant de la grande distribution de vins et spiritueux en Belgique; son prĂ©dĂ©cesseur Guillaume Berckmans; le laborant-chef de production depuis 20 ans; et un ancien directeur libĂ©rĂ© hier sous condition.Si Geens-Benelux faisait l'objet d'une enquĂȘte en France depuis 2002, cette enquĂȘte s'Ă©tait enlisĂ©e. Avec ces arrestations en Belgique, les Français ont trouvĂ© chez nous toutes les preuves qui lesquelles ! Le laborant-chef de production est en aveux. Selon nos infos, on a mĂȘme saisi au siĂšge de Geens-Benelux un "livre des mĂ©langes de vins diffĂ©rents" avec les bons dosages Ă  respecter pour obtenir les meilleurs rĂ©sultats; et c'est le chef de production qui a montrĂ© aux policiers comment il fallait le dĂ©crypter !Le parquet confirme des fraudes "depuis au moins 10 ans" . Selon le chef de production depuis toujours. Chez Geens depuis vingt ans, il est en aveux d'avoir toujours procĂ©dĂ© ainsi, comme dĂ©jĂ  son prĂ©dĂ©cesseur, et met nommĂ©ment en cause Berckmans, qui dossier belge est sĂ©parĂ© du dossier français ouvert Ă  nous, c'est un dossier d'escroquerie, de faux et tromperie sur les denrĂ©es alimentaires. En cinq ans, le principal suspect, Guillaume Berckmans, nous a jurĂ© trois fois la main sur le coeur qu'il ne trafiquait pas ses vins. Nous savons maintenant que, selon le parquet, les fraudes ont continuĂ© aprĂšs 2002 et n'ont cessĂ© qu'en novembre retireRĂ©percussions. Makro retire les vins de Geens-Benelux et Ă©tudie la possibilitĂ© d'une plainte en surtout dĂ©sormais, la justice veut interroger le grand patron - bien qu'officiellement pensionnĂ© depuis 2001 - Roger Geens, rĂ©sident monĂ©gasque depuis 1993. PersuadĂ© d'ĂȘtre hors d'atteinte, Monsieur Roger s'Ă©tait offert le luxe de ne pas se dĂ©placer Ă  Bordeaux le 9 dĂ©cembre 2003 lorsque le juge Alain Gaudino l'avait convoquĂ©. Depuis 15 jours, Geens qui a 70 ans et est de retour en Belgique doit Ă  son seul Ă©tat de santĂ© de n'avoir pas encore Ă©tĂ© interrogĂ© par la police fĂ©dĂ©rale. Pour autant, celle-ci a saisi chez Geens-Benelux de 30 Ă  50 cuves de Ă  litres chacune ainsi que tout le vin embouteillĂ© en Belgique, de l'ordre de la nouvelle direction confirme que tout ce vin qui Ă©tait destinĂ© Ă  la vente sera dĂ©truit. Mais les cidres et spiritueux distribuĂ©s par Geens-Benelux ne sont pas concernĂ©s. Sur la santĂ©, des Ă©chantillons ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s par l'Afsca mais la justice n'est pas informĂ©e, Ă  ce stade, d'un quelconque risque. Mais depuis ces arrestations de dirigeants, les Ă©lĂ©ments sont suffisants pour faire craindre des Belges ont trouvĂ© ici ce que les Français n'avaient pas trouvĂ© Ă  Bordeaux, notamment des installations de laboratoire et des stocks complets d'arĂŽmes chimiques comme du vieux, un additif vieillissant artificiellement le vin jeune. L'enquĂȘte porte aussi sur du trafic de vins de rĂ©gion avec des ajouts d'additifs spĂ©cifiques fleurs d'oranger, clous de girofle,... pour modifier le goĂ»t et transformer, par exemple, un bordeaux en mĂ©doc, le but Ă©tant de contourner les limitations de clair, ces arrestations inclinent Ă  penser que le consommateur belge a Ă©tĂ© flouĂ© Ă  trĂšs grande Ă©chelle, pendant peut-ĂȘtre 20 ans, sur de 3 Ă  5 millions de bouteilles vendues en grandes surfaces sous des appellations d'invention on a saisi, mais en France, des Ă©tiquettes de chĂąteaux Groupe Geens existe depuis 1937. Il y a 27 ans, le 8 mars 1975 dĂ©jĂ , il Ă©tait condamnĂ© Ă  Bruxelles pour avoir vendu de la piquette pour du chianti et du valpolicella !Ajoutez au scandale le suicide par empoisonnement, dans le bureau de Roger Geens en Belgique, d'un employĂ© maĂźtre de chai, Christian Bianchi, licenciĂ© aprĂšs sept ans de bons et loyaux services parce qu'il ne supportait plus les agissements anormaux qu'on lui Dupont© La DerniĂšre Heure 2007Les mensonges de BerckmansBRUXELLES Maintenant que l'homme est sous mandat d'arrĂȘt, il est piquant de rappeler ce que Guillaume Berckmans prĂ©tendait quand nous l'interrogions DH des 19 fĂ©vrier 2002, 13 dĂ©cembre 2003 et 15 juillet 2006 sur ces accusations portĂ©es en France de trafics de vins. Pour avoir dirigĂ© Geens-Benelux de 1993 Ă  l'Ă©tĂ© 2006, M. Berckmans niait tout en bloc."C'est n'importe quoi , vitupĂ©rait-il le 14 juillet 2006. D'ailleurs, le parquet de Bordeaux qui enquĂȘte depuis quatre ans et demi n'a inculpĂ© personne. Des mĂ©dias français disent que Roger Geens a Ă©tĂ© convoquĂ© par le juge en novembre 2003 mĂȘme cela est faux. Ce monsieur est ĂągĂ©, pensionnĂ©, il n'a plus rien Ă  voir, il vit Ă  Monaco, loin de tout cela."Le 12 dĂ©cembre 2003, M. Berckmans nous disait "Je vous l'avais dit que tout se dĂ©gonflerait. En mettant 100 policiers sur l'affaire, la police française Ă©tait grotesque. Le parquet de Bordeaux nous a dit que si nous n'entendions plus rien, c'est que tout Ă©tait en ordre. On aurait prĂ©fĂ©rĂ© un communiquĂ© officiel. Tout ça nous a occasionnĂ© un tort Ă©norme, bien que nos clients connaissent notre sĂ©rieux et qu'aucun ne nous ait quittĂ©s. Il n'y a pas eu de tripotages. Nous n'avons pas modifiĂ© nos mĂ©thodes parce qu'il n'y avait rien Ă  changer. J'ai moi-mĂȘme Ă©tĂ© interrogĂ© en fĂ©vrier 2002, NdlR Ă  Bordeaux. Une heure. J'ai dit aux policiers que j'espĂ©rais que l'enquĂȘte aboutisse au plus vite je ne crains pas les rĂ©sultats. Il ne restera rien de ces accusations. Tous nos vins sont contrĂŽlĂ©s en labo quand nous les rĂ©ceptionnons. Nous n'avons jamais dĂ©tectĂ© la moindre irrĂ©gularitĂ©. Pourquoi frauder ? Pour gagner quelques euros ? Et perdre le crĂ©dit acquis aprĂšs tant d'annĂ©es ?". Ensuite, Berckmans nous disait se retirer des affaires en juin 2006. C'est vrai pour Geens-Benelux mais, en fait, l'homme rĂ©apparaĂźt discrĂštement Ă  cette date dans une sociĂ©tĂ© Bourvival, aux le groupe Geens qui emploie 450 personnes en France, 55 en Belgique veut se sauver. Et est dĂ©jĂ  sur la bonne voie dĂ©sormais, toute sa production fait l'objet d'un contrĂŽle permanent de l'Afsca, l'Agence fĂ©dĂ©rale pour la sĂ©curitĂ© de la chaĂźne alimentaire, assure Marc Dewael, administrateur temporaire dĂ©signĂ© par la justice.© La DerniĂšre Heure 2007 23/01/2003Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSVINSLa collaboratrice du critique Robert Parker en garde Ă  vueHanna Agostini, principale collaboratrice française du cĂ©lĂšbre critique de vins amĂ©ricain Robert Parker, a Ă©tĂ© placĂ©e en garde Ă  vue au commissariat de Bordeaux dans le cadre d'une affaire de malversation comptable au sein du groupe belgo-nĂ©erlandais Geens. Son placement en garde Ă  vue mardi, dans cette affaire qui est en cours d'investigation depuis plusieurs mois, fait suite Ă  l'inculpation de l'ancienne gĂ©rante du groupe Geens, une sociĂ©tĂ© qui commercialise des vins au Benelux et possĂšde notamment une vingtaine de propriĂ©tĂ©s viticoles dans la rĂ©gion de Bordeaux.© La DerniĂšre Heure 2003 des faux Margaux 1900 secoue le monde des vignoblesBORDEAUX Les accusations lancĂ©es par le nĂ©gociant belge Khaled Rouabah sur les pratiques de reconditionnement dans les grands chĂąteaux du Bordelais suscitent des remous dans la rĂ©gion alors que s'ouvre la campagne de vente des primeurs nĂ©gociant belge, qui a Ă©tĂ© inculpĂ© en mars pour escroquerie et contrefaçon de marque, a reconnu avoir retapĂ© quelques dizaines de bouteilles de Margaux et Lafite 1900 avec des vins datant de 1995. Ces derniers jours, il a multipliĂ© les dĂ©clarations Ă  la presse en accusant tous les grands chĂąteaux de rajeunir leur millĂ©sime au moment du viticulteurs bordelais se drapent dans leur vertu. Qu'ils arrĂȘtent cette pudibonderie qui frise la malhonnĂȘtetĂ© intellectuelle et qu'ils disent vraiment ce qui se passe, a-t-il notamment dĂ©clarĂ© au quotidien Aujourd' gendarmes chargĂ©s de l'enquĂȘte s'efforcent actuellement de cerner l'ampleur des fraudes ces derniers jours, ils ont saisi des bouteilles que Khaled Rouabah avait entreposĂ©es dans les caves des plus prestigieux chĂąteaux de la rĂ©gion, parmi lesquels Margaux, PĂ©trus, Cheval-blanc, Lafite et scandale n'est jamais bon, surtout dans un contexte oĂč, Ă  l'export, le marchĂ© va trĂšs mal, surtout depuis les Ă©vĂ©nements du 11 septembre. Tout cela n'arrange pas notre image de marque, commente un nĂ©gociant en fĂ©vrier, le procĂšs d'un nĂ©gociant bordelais pour une affaire de bordeaux coupĂ© avec des vins du Midi impliquant les plus prestigieuses maisons de nĂ©goce de la place avait eu un retentissement qu'au mĂȘme moment, une gĂ©rante de la sociĂ©tĂ© du groupe belgo-nĂ©erlandais Geens, maison mĂšre d'une sociĂ©tĂ© d'importation de vins pour les marchĂ©s du Benelux, accusait sa direction de pratiquer une curieuse valse d' n'hĂ©sitent pas Ă  Ă©voquer le spectre des annĂ©es noires du Bordelais. Cela me rappelle 1973, quand on a vu un effondrement des cours de plus de 200%, aprĂšs un gros scandale de vins coupĂ©s le marchĂ© Ă©tait trĂšs exposĂ©, trĂšs tendu, et l'affaire Cruze avait servi de dĂ©tonateur, analyse un la grande semaine de dĂ©gustation des primeurs 2001 qui s'est dĂ©roulĂ©e fin mars, la campagne de vente va dĂ©marrer dans les prochaines 3 Septembre 2006 Mise Ă  jour le 31 Octobre 2009Du blanchiment dans le vin rougeEn septembre 2006, le Journal du dimanche rĂ©vĂ©lait l'affaire Geens. L'Institut national des appellations d'origine Inao est en train de se constituer partie civile dans une grosse affaire de fraude vinicole instruite au tribunal de Bordeaux. Une information judiciaire visant une douzaine de dĂ©lits allant du "blanchiment aggravĂ©" Ă  la "tromperie" en passant par la "falsification de boissons" est confiĂ©e depuis 2004 au juge d'instruction Alain Gaudino. L'enquĂȘte vise la sociĂ©tĂ© Vignobles Rocher Cap de Rives VRCR, qui possĂšde plusieurs propriĂ©tĂ©s dans le Bordelais et dans le Languedoc soit 850 hectares de vignes et appartient au groupe belge Geens. Le juge Gaudino a procĂ©dĂ© rĂ©cemment Ă  la premiĂšre mise en examen, celle d'un transporteur impliquĂ© dans le l'enquĂȘte de la PJ et des douanes, les responsables de VRCR auraient mĂ©langĂ© des vins pour Ă©couler des excĂ©dents de production, exportĂ© d'importants volumes sous de fausses appellations d'origine, utilisĂ© des additifs prohibĂ©s produits boisĂ©s, glycĂ©rine? pour amĂ©liorer la qualitĂ© du vin, multipliĂ© des noms de chĂąteaux trente pour douze propriĂ©tĂ©s, et enfin blanchi des fonds via des sociĂ©tĂ©s Ă©cran aux Pays-Bas. EmbouteillĂ©s en Belgique, la plupart de ces vins auraient ensuite Ă©tĂ© vendus dans les supermarchĂ©s de Grande-Bretagne, du Benelux et d'Europe du Nord. Les enquĂȘteurs ont Ă©tabli que des livraisons litigieuses ont Ă©tĂ© effectuĂ©es par camions-citernes entre le Bordelais, le Languedoc et la a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par les accusations de la directrice gĂ©nĂ©rale de VRCR, Isabelle Teles Pinto. En 2002, elle rĂ©vĂšle la fraude, dĂ©cidĂ©e, selon elle, par les dirigeants belges du groupe Geens, et fournit des documents. Les exportations de vins trafiquĂ©s reprĂ©senteraient entre et hectolitres par an. Une sĂ©rie de perquisitions sont alors effectuĂ©es. Une bonne partie des accusations est confirmĂ©e par des employĂ©s des propriĂ©tĂ©s concernĂ©es. Un maĂźtre de chai se donne la mort."L'enquĂȘte n'est pas Ă©touffĂ©e"Isabelle TelesPinto Ă©tait sur le point d'ĂȘtre licenciĂ©e par le groupe Geens, pour avoir dĂ©tournĂ© environ 530000 ? en quelques annĂ©es, ce qui lui vaut d'ĂȘtre mise en examen. Mais ces faits ont Ă©tĂ© confiĂ©s Ă  un autre juge d'instruction de Bordeaux, Jean-Louis Croizier, alors que les deux dossiers sont imbriquĂ©s. Aujourd'hui, VRCR est partie civile contre Isabelle TelesPinto et contre celle qui lui avait conseillĂ© de dĂ©noncer les fraudes Hanna Agostini, alors reprĂ©sentante Ă  Bordeaux du cĂ©lĂšbre critique amĂ©ricain Robert Parker. Or Hanna Agostini, qui conseillait par ailleurs VRCR, est elle-mĂȘme mise en examen par le juge Croizier pour avoir Ă©mis des factures litigieuses 50 000 ? en 2000 Ă  en-tĂȘte de Wine Advocate, la revue de Robert Parker. Quant Ă  son mari, Eric Agostini, professeur de droit et avocat Ă  Bordeaux, il a Ă©tĂ© entendu au mois de juin comme tĂ©moin assistĂ©, au sujet de 135 000 ? d'honoraires versĂ©s par le groupe Geens pour des formalitĂ©s d'enregistrement des marques."L'affaire la plus importante est celle qui porte sur les fraudes, et elle n'avance pas", tonne Me Philippe GumĂ©ry. L'avocat de Hanna Agostini, qui conteste la mise en examen de sa cliente, estime qu'il y a "deux poids deux mesures". Il s'Ă©tonne ainsi que "les Ă©chantillons de vin saisis en 2002 n'aient toujours pas Ă©tĂ© analysĂ©s", et que le propriĂ©taire du groupe belge, Roger Geens, qui coule une retraite paisible Ă  Monaco, "n'ait mĂȘme pas rĂ©pondu aux convocations de la PJ et du juge". Me François de Contencin, qui dĂ©fend VRCR et le transporteur, est d'un autre avis. "M. Geens n'a aucune fonction ni mandat social dans le groupe, il n'y a aucune raison de l'entendre. Cette enquĂȘte n'est absolument pas Ă©touffĂ©e pour protĂ©ger la rĂ©putation des vins de Bordeaux, comme on l'entend ici ou lĂ . La vĂ©ritĂ©, c'est que l'on n'arrive pas Ă  dĂ©montrer et Ă  dĂ©tailler la fraude. On fait des projections Ă  partir des dĂ©clarations d'une personne qui Ă©tait la responsable lĂ©gale des structures juridiques du groupe en France et qui a piquĂ© dans la caisse." Le 1er mars 2002 Ă  22h27Fraudes sur les vins un maĂźtre de chai se suicidePar NOCE VincentLe scandale qui Ă©clabousse les sociĂ©tĂ©s exploitant les vignobles du Belge Roger Geens rebondit avec le dĂ©cĂšs du maĂźtre de chai. Christian Bianchi se serait donnĂ© la mort, alors que cette nĂ©buleuse de sociĂ©tĂ©s fait l'objet d'une enquĂȘte pour Ă©tablir la validitĂ© de soupçons de fraudes sur les vins, mais aussi d'infractions fiscales et financiĂšres LibĂ©ration du 23 fĂ©vrier 2002. Selon une personne de son entourage, il aurait laissĂ© derriĂšre lui un document accusatoire rĂ©cupĂ©rĂ© par le service rĂ©gional de la PJ de Parker condamnĂ© en appel pour des propos sur une ancienne collaboratrice03-10-2008 PARIS, 2 oct 2008 AFP - La cour d'appel de Paris a confirmĂ© la condamnation du chroniqueur oenologue amĂ©ricain Robert Parker, pour avoir violĂ© la prĂ©somption d'innocence d'une ancienne collaboratrice, a-t-on appris jeudi de source 19 mars, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du TGI de Paris avait condamnĂ© M. Parker Ă  verser Ă  Hanna Agostini euros de dommages et intĂ©rĂȘts pour avoir publiĂ© sur son site internet "un texte contenant des imputations prĂ©cises tenant pour acquise sa culpabilitĂ©" dans une affaire oĂč elle est mise en examen. Depuis la publication d'un livre sur lui par Mme Agostini, M. Parker critique vigoureusement son ancienne collaboratrice. Dans ce livre paru en français en octobre 2007 et intitulĂ© "Anatomie d'un mythe", Mme Agostini dresse un portrait du cĂ©lĂšbre critique et dĂ©crypte les mĂ©thodes de travail et les dĂ©faillances du systĂšme de notations tant redoutĂ©es de celui qui est considĂ©rĂ© comme le "pape des vignobles". En novembre 2007, M. Parker avait notamment Ă©crit sur son site que Mme Agostini, mise en examen par la justice dans une affaire de fraude, "encourait jusqu'Ă  5 ans de prison et un million d'euros d'amende pour escroquerie" et que "les preuves contre elle Ă©taient accablantes". Selon l'avocat de Mme Agostini, Me Philippe Gumery, sa cliente a bien Ă©tĂ© mise en examen pour "faux et usage de faux" en 2005, mais par pour escroquerie, dans le cadre de l'affaire Geens. Cette affaire porte sur une fraude Ă  grande Ă©chelle oĂč des vins d'appellation auraient Ă©tĂ© mĂ©langĂ©s Ă  desvins de table. Quand Robert Parker Ă©crit "les preuves contre elles sont accablantes", cette phrase "ne permet aucun doute, ne souffre ni discussion ni objection et prĂ©sente un caractĂšre absolument indiscutable, dĂ©finitif", a considĂ©rĂ© la cour dans un arrĂȘt rendu mercredi. Elle a estimĂ© que M. Parker portait ainsi "atteinte Ă  la prĂ©somption d'innocence de Mme Agostini". dom/sst/DS Bordeaux L'une des plus importantes fraudes sur le vin jugĂ©e ce jeudi JUSTICE Roger Geens a Ă©coulĂ© des millions de bouteilles de vin contrefaites entre 1999 et 2002... MĂ©lissa Pollet-Villard PubliĂ© le Ă  0705 Mis Ă  jour le Ă  0705 C’est l’une des plus grosses fraudes dans l’histoire des vins de Bordeaux, rĂ©vĂ©lĂ©e en 2002. L’affaire Geens a Ă©tĂ© renvoyĂ©e Ă  maintes reprises et l’audience fixĂ©e Ă  ce jeudi, Ă  9h30, au tribunal correctionnel de Bordeaux. Roger Geens a Ă©coulĂ© plusieurs millions de bouteilles de vins sous de fausses appellations. Qui est l’accusĂ© ? Roger Geens est un ancien homme d’affaires belge de 78 ans. Possesseur de plus de hectares de vignes dans le grand Sud-Ouest de Narbonne Ă  Saint Emilion, plus de 600 salariĂ©s travaillaient pour son groupe. Lorsque l’affaire Ă©clate en 2002, il est accusĂ© d’avoir Ă©coulĂ© au Benelux et en Europe du Nord des millions de bouteilles de vin frauduleuses entre le 1er janvier 1999 et le 31 dĂ©cembre 2002. AprĂšs une non-prĂ©sentation Ă  son procĂšs en 2003, l’affaire tombe dans l’oubli. En 2006, il est victime d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et part s’installer au sein de la principautĂ© monĂ©gasque, d’oĂč sa famille requiert une tutelle. Quels sont les chefs d’accusation contre lui ? Roger Geens est accusĂ© de tromperie sur la nature, la qualitĂ© substantielle, l’origine ou la quantitĂ© d’une marchandise », ainsi que de prĂ©sentation de produits faisant croire qu’il bĂ©nĂ©ficie d’une appellation d’origine contrĂŽlĂ©e ». En clair, l’ex-homme d’affaires, aujourd’hui partiellement handicapĂ©, aurait produit puis exportĂ© des millions de bouteilles de vin falsifiĂ©es Ă©tiquettes en inadĂ©quation avec les propriĂ©tĂ©s indiquĂ©es, vins coupĂ©s avec des composants chimiques de la glycĂ©rine pour arrondir » le vin rouge
, restes d’anciennes productions mĂ©langĂ©s Ă  des grands crus. De nombreux complices et des pots-de-vin figurent au dossier, mais il reste le seul poursuivi en France dans cette affaire. >> A lire aussi Sud-Ouest CondamnĂ© pour avoir coupĂ© du vin rouge avec du blanc pour obtenir du rosĂ© Pourquoi la procĂ©dure s’éternise-t-elle ? Peu aprĂšs la rĂ©vĂ©lation des faits en 2002, grĂące Ă  des tĂ©moignages d’anciens proches, Roger Geens est assignĂ© devant la justice en 2003. Il ne se prĂ©sente pas et ne se fait pas non plus excuser. S’ensuit alors une longue pĂ©riode de disette judiciaire. Une perquisition un an plus tĂŽt a Ă©tĂ© faite et une centaine d’échantillons de vins du groupe Geens prĂ©levĂ©s. Ils ne seront jamais analysĂ©s. Un procĂšs s’ouvre Ă  nouveau en janvier 2016, mais est renvoyĂ© Ă  cause de la santĂ© de Geens. Me Jean-Claude Martin, avocat des parties civiles de la FĂ©dĂ©ration des syndicats des grands vins de Bordeaux n’exclut pas un nouveau renvoi jeudi », en ajoutant que l’audience s’orientera probablement autour de la question de la mise sous tutelle de Roger Geens Ă  Monaco ». L’avocat de la dĂ©fense, MaĂźtre Daniel Lalanne n’a quant Ă  lui pas souhaitĂ© commenter. MĂ©lissa Pollet-Villard PubliĂ© le Ă  1529 Mis Ă  jour le Ă  1541 Ce jeudi, une audience sur l’affaire Roger Geens devait avoir lieu mais elle a encore Ă©tĂ© reportĂ©e, cette fois-ci au 28 avril, Ă  9h30. La magistrate en charge de l’affaire Geens, connue comme Ă©tant l’une des plus grandes fraudes dans l’histoire des vins de Bordeaux, a annoncĂ© le report de l’audience. Me Lalanne, avocat du prĂ©venu, a justifiĂ© l’absence de son client en annonçant Ă  l’assemblĂ©e que Roger Geens est dans un Ă©tat de quasi-coma ». >> A lire aussi Bordeaux L'une des plus importantes fraudes sur le vin jugĂ©e ce jeudi Le dĂ©fenseur des parties civiles de la FĂ©dĂ©ration des Syndicats des grands vins de Bordeaux, Me Martin, a rajoutĂ©, en ironisant, qu’il sera trop tard pour juger l’ex-homme d’affaires, aujourd’hui rĂ©sidant Ă  Monaco. Une procĂ©dure trĂšs longue Roger Geens, un Belge ĂągĂ© de 78 ans, est accusĂ© d’avoir falsifiĂ© des millions de bouteilles de vin. Outre l’état de santĂ© du prĂ©venu, plusieurs zones d’ombre semblent entraver la justice qui peine Ă  clore ce dossier depuis son ouverture en 2002. Face Ă  ce flou judiciaire, l’une des avocates des parties civiles a conclu en affirmant que le dossier est fixĂ© au 28 avril, ce n’est pas un renvoi. C’est la volontĂ© du tribunal. » Bordeaux deux ans de prison avec sursis requis dans le procĂšs Roger Geens Par StĂ©phane Hiscock, France Bleu Gironde jeudi 28 avril 2016 Ă  1757 Le rĂ©sultat de 14 ans d'instruction © Radio France - StĂ©phane Hiscock L'homme d'affaire belge Roger Geens Ă©tait jugĂ© en son absence ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Celui qui Ă©tait Ă  la tĂȘte d'un vaste systĂšme d'arnaque aux vins de Bordeaux dĂ©but 2000 n'est plus en Ă©tat de tĂ©moigner. Le tribunal rendra tout de mĂȘme son jugement le 29 juin. C'est la plus grosse affaire de fraude qui ait secouĂ© le monde du vin au dĂ©but des annĂ©es 2000. AprĂšs 4 renvois le procĂšs s'est donc tenu mais comme prĂ©vu Roger Geens n'Ă©tait pas prĂ©sent. Victime d'un AVC en 2006 l'homme d'affaire belge n'est plus en Ă©tat de tĂ©moigner. Il est accusĂ© d'avoir trafiquĂ© de 1999 Ă  2002 des vins de Bordeaux pour un prĂ©judice estimĂ© Ă  20 millions d'euros. On parle ici de plusieurs millions de bouteilles. Savez vous ce qu'est la glycĂ©rine ? Et bien c'est de l'antigel madame la prĂ©sidente. > > — MaĂźtre Martin, avocat de la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux De l'antigel dans le breuvage de quoi faire glisser, sans doute, le vin dans le gosier des consommateurs flouĂ©s. En Belgique personne n'a rien remarquĂ©. Il a fallu attendre 2002 pour que l'on dĂ©couvre enfin la supercherie. C'est une salariĂ© de Roger Geens qui a fini par dĂ©noncer son patron. S'ensuit 14 ans d'instruction, beaucoup trop long selon la partie-civile qui dĂ©nonce la lenteur de cette procĂ©dure. Entre temps Mr Roger a fait un AVC, il vit maintenant dans une clinique Ă  Monaco et il ne peut plus ĂȘtre entendu par la justice. Tant pis, le procureur demande quand mĂȘme la peine maximale en matiĂšre d'infraction au code de la consommation deux ans de prison avec sursis. Le tribunal rendra son jugement le 29 juin. Fraude aux vins de Bordeaux Ă©pilogue d'un procĂšs long et complexe PubliĂ© le 29/06/2016 . Mis Ă  jour Ă  17h26 par avec AFP 14 ans aprĂšs les faits, l'entrepreneur belge Roger Geens a Ă©tĂ© relaxĂ© dans le volet pĂ©nal mais condamnĂ© au civil Ă  verser 500 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts L'entrepreneur belge Roger Geens, jugĂ© pour avoir commercialisĂ© des millions de litres de vins frelatĂ© sous de fausses appellations de Bordeaux, a Ă©tĂ© relaxĂ© mercredi dans le volet pĂ©nal de l'affaire, mais condamnĂ© au civil Ă  verser des dommages et intĂ©rĂȘts. Ce jugement du tribunal correctionnel de Bordeaux intervient comme un Ă©pilogue, plus de 14 ans aprĂšs l'ouverture du dossier, aussi long que complexe, qui se dĂ©clinait au pĂ©nal entre la sociĂ©tĂ© et l'accusĂ© et au civil entre un plaignant privĂ© et l'accusĂ©. De quoi Ă©tait-il accusĂ© ? En 2002, la gĂ©rante d'une dizaine de sociĂ©tĂ©s d'exploitation viticole de Gironde se rend Ă  la PJ de Bordeaux. Elle accuse son patron, l'homme d'affaire belge Roger Geens, de la plus vaste fraude de l'histoire rĂ©cente des vins de Bordeaux. La rĂ©daction vous conseille Arnaque aux vins de Bordeaux deux ans avec sursis requis dans l'affaire Geens Le plus grand scandale de l’histoire des vins de Bordeaux ne sera jamais jugĂ© Cette gĂ©rante dĂ©nonce les mĂ©thode de son collaborateur, qui aurait fait passer du vin frelatĂ© et coupĂ© pour du Bordeaux. Selon elle, la "bouillie bordelaise" Ă©tait particuliĂšrement indigeste millĂ©simes falsifiĂ©s, crĂ©ation de faux chĂąteaux, commercialisation irrĂ©guliĂšre de stocks excĂ©dentaires, mĂ©langes frauduleux
 Le tout coupĂ© aux produits chimiques tels la glycĂ©rine, de lait cru ou de caramel pour relever les goĂ»ts. Le trafic, s'Ă©tendant sur plusieurs annĂ©es, porte sans doute sur des millions de bouteilles. Ce vin Ă©tait Ă©coulĂ© via une nĂ©buleuse de sociĂ©tĂ©s propriĂ©taires de 1 000 hectares de vignes rĂ©partis sur 19 domaines, dont 14 en Gironde. Pourquoi un procĂšs si long ? Depuis 2002, le procĂšs est plombĂ© par une sĂ©rie d'erreurs et dysfonctionnements. Depuis le spectaculaire dĂ©part de l'affaire, oĂč l'on soupçonnait une cascade d'infractions financiĂšres, il ne reste d'ailleurs "plus que" deux poursuites pour atteintes au droit de la consommation. Des faits se sont "perdus" en route. Motif invoquĂ© ? "IncomprĂ©hension entre les autoritĂ©s belges et françaises". Au final, plusieurs dizaines de personnes ont participĂ© Ă  des degrĂ©s divers aux opĂ©rations illicites, mais Roger Geens, le fondateur du groupe, a Ă©tĂ© le seul Ă  ĂȘtre poursuivi. Par ailleurs, Roger Geens, aujourd'hui ĂągĂ© de 78 ans, a Ă©tĂ© victime d'un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral en 2006. Lors du procĂšs, il n'Ă©tait ni reprĂ©sentĂ© par un avocat ni en capacitĂ© de comparaĂźtre. A l'audience, l'essentiel des dĂ©bats sur ce dossier avaient portĂ© sur la possibilitĂ© ou non de juger un homme incapable de comprendre son accusation et de se dĂ©fendre, car extrĂȘmement diminuĂ© physiquement. Pour quel rĂ©sultat ? Sur le plan pĂ©nal, deux ans de prison avec sursis avaient Ă©tĂ© requis contre Roger Geens, Il a finalement Ă©tĂ© relaxĂ©. Sur le plan civil, les parties civiles l'association Que choisir, la FĂ©dĂ©ration des grands vins de Bordeaux et l'INAO rĂ©clamaient prĂšs d'un million d'euros de dommages et intĂ©rĂȘts. Roger Geens a finalement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  leur verser 500 000 euros. "C'est un dĂ©saveu cinglant pour le parquet", a rĂ©agi auprĂšs Me Jean-Claude Martin, qui reprĂ©sentait la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux. Il dĂ©plore les lenteurs inexplicables des justices française et belge dans ce dossier. ParallĂšlement Ă  la procĂ©dure en France, une nĂ©gociation sur les intĂ©rĂȘts civils est en cours entre les parties civiles et la justice belge. L’INAO va nĂ©gocier avec un Belge condamnĂ© pour fraude aux vins frelatĂ©s14 dĂ©cembre 2017L’INAO, qui gĂšre les appellations agricoles françaises, a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  conclure une transaction » avec l’entrepreneur belge Roger Geens, condamnĂ© au civil pour avoir vendu des millions de litres de vin frelatĂ©, l’une des plus grandes fraudes de l’histoire des vins de Bordeaux, a-t-on appris jeudi auprĂšs de cet institut. M. Geens, fondateur du groupe du mĂȘme nom qui, Ă  son apogĂ©e, employait 600 salariĂ©s, avait Ă©tĂ© jugĂ© Ă  Bordeaux pour avoir produit et commercialisĂ© au Benelux et en Europe du Nord des dizaines de milliers d’hectolitres de vin coupĂ© ou frelatĂ©. Ce vin Ă©tait Ă©coulĂ© via une nĂ©buleuse de sociĂ©tĂ©s, propriĂ©taires de hectares de vignes rĂ©partis sur 19 domaines, dont 14 autour de la ville de Bordeaux. Lourdement handicapĂ© en raison d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral en 2006, M. Geens, 79 ans, avait Ă©tĂ© condamnĂ© en juin 2016 Ă  verser un demi-million d’euros de dommages et intĂ©rĂȘts Ă  diverses organisations, dont euros Ă  l’Institut national de l’origine et de la qualitĂ© INAO. Il avait en revanche Ă©tĂ© relaxĂ© sur le plan pĂ©nal. Ses avocats avaient fait appel et proposĂ© une transaction Ă  l’Inao. Un dĂ©cret du 30 novembre, signĂ© par le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture, autorise l’organisme public Ă  conclure une telle transaction en vue de mettre fin au litige qui l’oppose Ă  M. Geens » depuis quinze Terre de Vins - AFP 14 dĂ©cembre 2017 10 L'affaire RieuxLes raisons de la colĂšre Par , publiĂ© le 20/04/2006 C'est peut-ĂȘtre la plus grosse arnaque de ces dix derniĂšres annĂ©es. Elle risque d'Ă©clabousser l'ensemble du Languedoc viticole, qui, dĂ©jĂ  sinistrĂ©, n'avait pas vraiment besoin de ce scandale. Il aura fallu deux ans pour que l'enquĂȘte de la RĂ©pression des fraudes DGCCRF, commencĂ©e en mars 2004, soit suivie d'effets. Les agents qui ont contrĂŽlĂ© la sociĂ©tĂ© de nĂ©goce Rieux Ă  Bize-Minervois se sont rĂ©galĂ©s. Trois chefs d'accusation ont Ă©tĂ© retenus usurpation d'appellation, tromperie et falsification. En 2005, cette maison ayant pignon sur rue et dĂ©tenue par Plein Sud un groupement de caves coopĂ©ratives de l'Aude et de l'HĂ©rault est soupçonnĂ©e d'avoir vendu en vrac, en quelques mois, plus de 300 000 hectolitres trafiquĂ©s. L'Ă©quivalent de 36 millions de bouteilles vendues en France et en Europe. Vouliez-vous des bordeaux, des cĂŽtes-du-rhĂŽne ou de provence AOC, des vins de pays de l'Ăźle de BeautĂ©, des coteaux varois ou du Vaucluse? A partir de simples vins de table, de mĂ©langes de vin blanc avec du rouge ou du rosĂ©, ou d'un savant coupage avec de l'eau, Rieux - qui aurait aussi trichĂ© sur les cĂ©pages - est accusĂ© d'avoir produit tout ce que ses clients dĂ©siraient. Dans les vignes et dans les chais, tout le monde Ă©tait au courant. D'autant que Rieux aurait aussi concoctĂ© de faux AOC faugĂšres, fitou, costiĂšres-de-nĂźmes, coteaux-du-languedoc et corbiĂšres, ainsi qu'une douzaine de faux vins de pays locaux
Un an de tentavives de contrĂŽleIl aura fallu plus d’un an pour que les agents de DGCCRF puissent contrĂŽler la sociĂ©tĂ© Rieux de Bize-Minervois. Lors de leur premiĂšre tentative sur place, ils avaient Ă©tĂ© accueillis par plusieurs dizaines de viticulteurs qui leur avaient interdit l’entrĂ©e des locaux, les avaient menacĂ©s physiquement et avaient brĂ»lĂ© l’une de leurs voitures. Une deuxiĂšme intervention sur place prĂ©vue fin avril avec l’appui d’une compagnie de gendarmerie mobile avait du ĂȘtre reportĂ©e de quelques jours. Hasard ou fuite ? Cent-cinquante vignerons armĂ©s de fusils de chasse attendaient la RĂ©pression des fraudes le jour qui Ă©tait prĂ©vu initialement pour les contrĂŽles. ParallĂšlement, l’enquĂȘte a Ă©tĂ© ralentie par les marches et contre marches du parquet de Narbonne et de la prĂ©fecture soucieuse de ne pas exciter les esprits. Il faudra que Paris donne de la voix pour qu’une visite appuyĂ©e par la force publique soit programmĂ© dĂ©but janvier 2005. Mais les agents ont Ă©tĂ© de nouveau accueillis par une foule de viticulteurs en colĂšre tandis que les responsables de Rieux s’opposaient au contrĂŽle qui se dĂ©roulera finalement Ă  la fin du mois d’avril 2005. Source viticole ? Pas pour tous...Triche. Un nĂ©gociant en vins ? Non, un trafiquant Bize-Minervois, dans l'Aude, la sociĂ©tĂ© Rieux, la plus grosse maison de nĂ©goce du Midi, faisait des miracles. Alors qu'elle n'achetait que du vin de table aux coopĂ©ratives et aux vignerons indĂ©pendants du coin, elle parvenait Ă  vendre aux dĂ©taillants du vin de pays et des AOC du Languedoc- Roussillon, des bordeaux, des cĂŽtes-de-provence... Les agents de la rĂ©pression des fraudes ont dĂ©couvert le pot aux roses de la mĂ©tamorphose aprĂšs avoir minutieusement Ă©pluchĂ© les comptes et calculĂ© les quantitĂ©s de vin qui entraient et sortaient des par hasard, avant l'arrivĂ©e des contrĂŽleurs, un incendie avait dĂ©truit des documents comptables et des ordinateurs. Chez Rieux, on crĂ©ait aussi du rosĂ© par dĂ©coloration du rouge, ou en additionnant du blanc au rouge. L'ensemble de la triche porterait sur hl Ă©coulĂ©s en six mois en 2005. Il y a trois ans, le patron, Jean Rieux, avait Ă©tĂ© condamnĂ© pour fraude sur la qualitĂ© des vins » Ă  douze mois de prison avec sursis et Ă  une amende de €. Son avocat avait plaidĂ© le dĂ©sespoir » engendrĂ© par la crise dans Marianne n°479Source dĂ©cembre 2009Escroquerie et banqueroute le systĂšme qui a conduit la maison de nĂ©goce de vin de Bize Ă  la faillite a Ă©tĂ© dĂ©cryptĂ© hier devant une salle comble. Un systĂšme de gestion qui n’a fait que repousser les difficultĂ©s. Le passif est de 14 millions d’ le procĂšs de la maison Rieux devait se rĂ©sumer Ă  une audience, ce serait celle du tribunal correctionnel d’hier. Car la prĂ©cĂ©dente, en 2007, sur la fraude portant Ă  la fois sur les volumes et sur les qualitĂ©s de vins vendus par la maison de nĂ©goce Rieux n’avait jamais dĂ©cryptĂ© le systĂšme ». Devant une salle comble, et face Ă  une dizaine d’avocats, la prĂ©sidente du tribunal Catherine Lelong a patiemment analysĂ© le dispositif illĂ©gal mis en place. Puis, elle s’est attachĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  la question des responsabilitĂ©s de chaque trou de 14 M E Le 11 juillet 2007, la Sarl Rieux Ă©tait placĂ©e en liquidation judiciaire et affichait un passif de 31 millions d’euros. Or aprĂšs les contestations de crĂ©ances donnant lieu Ă  d’autres litiges en cours ce passif est ramenĂ© Ă  14 millions d’euros. MaĂźtre Karssenty, avocat de la plupart des caves adhĂ©rentes Ă  l’Union Plein Sud, le groupement de producteurs dont la Sarl Rieux est l’outil commercial dĂ©pose plainte suite au rĂ©sultat d’un audit comptable demandĂ© par les caves et reflĂ©tant la situation financiĂšre catastrophique. DĂšs lors, la question que tout le monde se pose est qui connaissait les anomalies comptables ? Et chacun de se renvoyer la responsabilitĂ© jusqu’à l’audience d’hier. Car ce premier audit a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par plusieurs documents financiers et rapports transmis par des experts mandatĂ©s par le tribunal de commerce. Tous confirment l’audit des caves. Ils dĂ©voilent Ă©galement que la situation difficile de Rieux date de 2001 avec, dĂ©jĂ  Ă  cette date une ligne rouge de 11 millions d’euros de dĂ©ficit. Le systĂšme frauduleux mis en place a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  la barre par Elie Lecha et Bernard Latore pour masquer les difficultĂ©s et comme seule solution pour continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier de la confiance des banques et des assurances. J’ai trouvĂ© la solution pour faire plaisir Ă  tout le monde », explique l’expert-comptable. On n’intĂšgre pas les dettes en cours et on surĂ©value la valeur des stocks. On a sous-facturĂ© le prix de vente du vin. Exemple sur 40 E l’hectolitre il Ă©tait demandĂ© aux caves de ne facturer que 10 E et le reste du prix devant ĂȘtre facturĂ© l’annĂ©e suivante, sous forme de complĂ©ment de prix ». Ce report systĂ©matique d’annĂ©e en annĂ©e tendait en fait Ă  repousser les difficultĂ©s et Ă  les accroĂźtre. De plus, le SRPJ a dĂ©montrĂ© la surĂ©valuation des stocks de vins, car alors que le prix moyen Ă  l’hectolitre Ă©tait de 50 E en 2005, il Ă©tait chez Rieux Ă  100 E. La section financiĂšre de la Police Judiciaire a soulignĂ© la minoration des dettes et l’augmentation concomitante de la valeur des stocks. Ce qui permettait Ă  la Sarl d’afficher une situation bĂ©nĂ©ficiaire de 6 M E de marge nette. Bernard Latore et Elie Lecha ont expliquĂ© le systĂšme en insistant sur le rĂŽle des prĂ©sidents des caves coopĂ©ratives. Tout le monde savait . Le but Ă©tait clairement, dĂšs le dĂ©part, de couvrir cette perte de 11 millions d’euros et tout le monde le savait et Ă©tait d’accord ! » a martelĂ© Bernard Latore. On a dĂ©cidĂ© de sous-facturer mais les livraisons des caves n’ont pas Ă©tĂ© suffisantes pour couvrir la perte. Je l’ai dit Ă  Lecha qui a dit alors on va mettre les stocks de tant
. » Et c’est un ainsi que l’escalade a commencĂ©, tel un chĂąteau de cartes. Un peu comme des joueurs qui espĂ©raient se refaire » a qualifiĂ© Elie Lecha. Et le commissaire aux comptes, Yvan Subra nie avoir eu connaissance du systĂšme soutenu par Latore. Au fil des auditions le PĂšre Rieux » a dĂ©signĂ© Lecha comme le vĂ©ritable gĂ©rant. Quant Ă  Bernard Codina, il s’est dĂ©peint lui-mĂȘme sous les traits d’une homme naĂŻf, plus prĂ©occupĂ© par l’assemblage du vin que par les comptes Je ne signais rien, c’était Lecha qui avait les signatures, embauchait et dĂ©bauchait au sein de l’entreprise. Oui, j’étais un gĂ©rant de paille ». A la question pourquoi dans ces conditions avoir acceptĂ© ce poste, Codina rĂ©pond Je voulais que les vignerons soient bien rĂ©munĂ©rĂ©s. Lecha m’avait embauchĂ© pour les vins, pour le reste je fermais ma g 
 Je pense que j’ai Ă©tĂ© manipulĂ©. Quant aux augmentations de salaires, elles Ă©taient malvenues compte tenu des pertes de l’entreprise ». Sur la question des augmentations plus de 90 000 euros de salaires par an en 2004, 2005 et 2006 pour les deux gĂ©rants Elie Lecha rĂ©pond laconiquement il fallait prendre des risques au niveau commercial ». Tous les mois, le point sur la situation Ă©tait dĂ©peint lors de rĂ©unions mais, aux dires des prĂ©sidents des caves interrogĂ©s en tant que tĂ©moins, sans qu’ils aient de document comptable Ă  l’appui. Il aurait Ă©tĂ© impensable de donner 15 documents comptables aux caves qui auraient Ă©tĂ© perdus dans la nature », a justifiĂ© Latore. Dans son rĂ©quisitoire le procureur a demandĂ© pour Elie Lecha 2 ans ferme, 30 000 E d’amende, 15 ans d’interdiction de gĂ©rance. Pour Codina 6 mois ferme et 6 mois de sursis, 30 000 E d’amende et 15 ans d’interdiction de gĂ©rance. Pour Latore 1 an ferme, 30 000 E d’amende. Pour Subra 6 mois avec sursis et 20 000 E d’ Rieux n’est pas terminĂ©e...par SID MOKHTARI Midi Libre 26/12/2011En attendant que soit abordĂ©e l’épineuse question des intĂ©rĂȘts civils rĂ©clamĂ©s par les victimes de la fraude massive menĂ©e par la SARL Rieux Ă  Bize-Minervois - qui pourraient s’élever Ă  10 M ! - la cave de Cessenon-sur-Orb vient de remporter le match » judiciaire qui l’oppose, depuis quatre ans, Ă  son ancien directeur qui Ă©tait aussi directeur financier de Rieux. En effet, la cour d’appel de Toulouse vient de confirmer que le licenciement pour faute d’Élie Lecha Ă©tait avril 2007, l’ex-dirigeant avait contestĂ© son renvoi qui intervenait aprĂšs le scandale de l’affaire Rieux. Devant le conseil des prud’hommes de BĂ©ziers, il rĂ©clamait 650 000 euros d’indemnitĂ©s. Mais, dĂ©fendu par Me Laurent Tesoka, la cave de Cessenon n’avait pas Ă©tĂ© Lecha avait alors fait appel. Dans son arrĂȘt rendu le 24 septembre 2008, la cour de Montpellier confirmait le jugement des prud’hommes et dĂ©boutait le demandeur. NĂ©anmoins, les juges avaient condamnĂ© la cave Ă  verser Ă  Élie Lecha 2 000 € pour une erreur dans la procĂ©dure de licenciement et 8 243 € au titre des congĂ©s payĂ©s non Lecha formait alors un pourvoi en cassation. Le 21 avril 2010, la juridiction suprĂȘme a cassĂ© la dĂ©cision de la cour d’appel, estimant que... les juges n’avaient pas suffisamment fait Ă©tat des violations d’Élie Lecha de ses obligations professionnelles en tant que directeur de la cave de Cessenon ! L’affaire avait alors Ă©tĂ© renvoyĂ©e sur ce point devant la cour d’appel de Toulouse. Elle a Ă©tĂ© plaidĂ©e le 3 novembre dernier. Par un arrĂȘt rendu le 16 dĂ©cembre, la cour d’appel de Toulouse a clairement jugĂ© que le licenciement pour faute grave Ă©tait justifiĂ©.>> Mode d’emploi pour acheter Made in France »Ce genre d’embrouille est facilitĂ© par le fait que les contrĂŽles sont facilement esquivĂ©s. L’inspecteur annonce toujours sa visite quelques jours Ă  l’avance, en transmettant par fax les Ă©chantillons qu’il veut examiner. Cela nous laisse amplement le temps de les prĂ©parer », explique l’ de Cambras et Cambras, du pareil au mĂȘme ?Outre la fraude Ă  la “francisation”, la chasse aux Ă©tiquettes Ă©quivoques est Ă©galement ouverte. De grands nĂ©gociants français achĂštent du vin espagnol en vrac pour le revendre, souvent sous forme de fontaines Ă  vin aussi appelĂ©es cubis, bag-in-box, ou bib, sous des noms aux accents peu ibĂ©riques Celliers du Mazet, Adrien Champaud, Baron de Vairac, Vieux Papes
Le cas le plus emblĂ©matique est celui des Ormes de Cambras. Ce vin porte l’indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e IGP du Pays d’Oc. Mais dans le mĂȘme rayon, on trouve un autre bib, de la marque Cambras tout court, qui appartient au mĂȘme nĂ©gociant. Il est indiquĂ© en gros caractĂšres qu’il est conditionnĂ© en France. En petits caractĂšres, on lit vin d’Espagne ». On trompe le consommateur en lui laissant croire que Ormes de Cambras et Cambras, c’est du pareil au mĂȘme, s’insurgent les viticulteurs de la Coordination rurale. Le vin français est achetĂ© au producteur Ă  0,80 € le litre, le vin espagnol Ă  0,35 €. Dans cette affaire, tout le monde y perd, le producteur français, le producteur espagnol qui est mal payĂ©, et le consommateur. »Un packaging similaire, mais 20 % de diffĂ©rence dans le prixCertains vins de marques de distributeur vendus en bib ont discrĂštement changĂ© de provenance depuis quelques annĂ©es, abandonnant la France pour l’Espagne. Chez E. Leclerc, cohabitent depuis fin 2016 la marque Les CĂ©pages de Carion vins espagnols et Vieux Carion sĂ©lection cĂ©pages vins français, les deux portant un packaging similaire, avec une diffĂ©rence de prix de 20 %.L. Maugain / 60 »À la demande pressante des producteurs, l’enseigne aurait acceptĂ© de revoir le contenant pour mettre fin Ă  l’ contrĂŽle plus strict de l’étiquetage serait souhaitable, notamment en mentionnant l’origine de chaque cĂŽtĂ© du contenant. Et il serait bon pour la clartĂ© de l’offre que les chefs de rayons installent tous ces vins aux noms francisĂ©s dans les rayons de vins Ă©trangers. CommentairesLe consommateur devrait apprendre Ă  lire les Ă©tiquettes et arrĂȘter de boire de l'Ă©tiquette si il ne veut pas ĂȘtre manipulĂ© car, dans la plupart des cas citĂ©s, il ne s'agit absolument pas de fraude mais de packaging inspecteurs des Douanes ou de la DGCCRF ne prĂ©viennent jamais lorsqu'ils effectuent un contrĂŽle. Narbonne 2 gardes Ă  vue dans une enquĂȘte prĂ©liminaire pour fraude au vin espagnol “francisĂ©â€Deux courtiers audois en vin ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue lundi, dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire portant sur quelque hectolitres de vins importĂ©s d'Espagne puis vendus comme vin français, a-t-on appris de source judiciaire Ă  FD avec afpPubliĂ© le 17/01/2018 Ă  1831 Plusieurs personnes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mises en cause dans une enquĂȘte prĂ©liminaire pour "faux, usage de faux, escroquerie et tromperie sur la qualitĂ© d'un produit", a prĂ©cisĂ© Ă  l'AFP le procureur de la RĂ©publique de Narbonne, David a dĂ©butĂ© en 2015 aprĂšs les "fortes revendications de viticulteurs" sur de trĂšs importantes importations de vins espagnolsLa prĂ©fecture avait alors saisi les douanes pour vĂ©rifier les conditions de ces importations par plusieurs nĂ©gociants audois, a expliquĂ© le sont ces investigations douaniĂšres qui ont permis de dĂ©couvrir qu'un domaine avait importĂ© plusieurs dizaines d'hectolitres de vins espagnols pour les revendre ensuite avec des Ă©tiquettes de vins français, a-t-il 2016, une enquĂȘte prĂ©liminaire a Ă©tĂ© ouverte pour "faux et usage" car pour "franciser un vin, il faut falsifier les documents d'origine" mais aussi pour "escroquerie" et "tromperie" car le vin n'avait pas les qualitĂ©s et origines annoncĂ©es, a expliquĂ© M. certaines personnes ont reconnu leur culpabilitĂ© devant les policiers de la section Ă©conomique et financiĂšre du SRPJ de Montpellier, a ajoutĂ© le procureur mais il "reste encore Ă  savoir le rĂŽle exact des intermĂ©diaires, les courtiers", lesquels sont incriminĂ©s par la dĂ©fense du principal mis en ce viticulteur, "personne ne pouvait ignorer qu'il n'Ă©tait pas en capacitĂ© de vendre de telles quantitĂ©s de vin et, donc, personne ne pouvait ignorer l'origine Ă©trangĂšre des vins", a rapportĂ© le magistrat qui veut vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© de cette parquet de Montpellier travaille "en coordination Ă©troite" dans cette affaire avec celui de Narbonne, a indiquĂ© le procureur montpelliĂ©rain Christophe Barret, en marge d'une confĂ©rence de presse sur le dĂ©ferrement ce mercredi, de six viticulteurs mis en cause pour des actions clandestines attribuĂ©es ou revendiquĂ©es par le ComitĂ© rĂ©gional d'action 21 Le et Emeric Sauty de Chalon cernĂ©s par la justiceLe plus de neuf ans, le site spĂ©cialisĂ© dans les vins de Bordeaux a vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. Les procĂ©dures se multiplient et mettent fin Ă  cette rocambolesque saga. La recette du succĂšs? Vendre, encaisser l'argent, et ne jamais livrer! Bien sĂ»r, cela ne fonctionne qu'un temps. Car au bout de quelques mois, les clients finissent pas avoir des doutes! Dans le cas de cela a pris presque une dĂ©cennie. Mais une nouvelle information judiciaire a Ă©tĂ© ouverte il y a quelques plus de neuf ans, le site a en effet vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. Non seulement ne les avait pas en stock, mais en plus, il se s'embarrassait mĂȘme pas d'en passer commande aux producteurs! Le bilan 40 millions d'euros partis dans la nature et clients flouĂ©s. Seuls quelques-uns ont rĂ©ussi Ă  avoir leurs bouteilles. Des vedettes pour la plupart, car qui organisait de grandes fĂȘtes privĂ©es, savait soigner son image et ceux qui comptent. Il a su sĂ©duire, un temps, des personnalitĂ©s aussi diverses que le baron Ernest-Antoine SelliĂšre, l'ex-patron du Medef, et Dominique Farrugia, patron de mĂ©dia et producteur de cinĂ©ma. Ce dernier, jamais livrĂ© d'une commande de 400 euros, avait obtenu une compensation en bouteilles. Mais uniquement parce qu'il faisait partie des clients VIP
 "Neuf clients sur dix ont Ă©tĂ© servis", se dĂ©fend l'avocat de le tĂ©nor du barreau Philippe Blanchetier. Faux, rĂ©plique Alain Ehrsam, qui fĂ©dĂšre, avec son association plus de 350 victimes du site, et qui a lui-mĂȘme perdu dans l'affaire plus de euros. Aujourd'hui, avec d'autres, il entend obtenir justice
 Or, depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, la procĂ©dure, entamĂ©e en 2012, avec une enquĂȘte de la DGCCRF rĂ©pression des fraudes s'est brusquement accĂ©lĂ©rĂ©e. En janvier dernier, le groupe HeraclĂšs, le holding qui contrĂŽlait les deux sites et Chateauonline, a Ă©tĂ© placĂ© en liquidation judiciaire. En mars, l'AMF, aprĂšs des annĂ©es de passivitĂ©, a condamnĂ© la sociĂ©tĂ© et son ancien prĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral, Ă  respectivement et euros d' prestidigitateur hors pairEt il y a quelques jours, une information judiciaire a –enfin– Ă©tĂ© ouverte Ă  Paris. Elle s'ajoute Ă  une autre instruction en cours, Ă  Bordeaux depuis un an
 Et hier, les professionnels du vin de la rĂ©gion Conseil des crus classĂ©s en 1855, le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, l'Union des maisons de nĂ©goce de Bordeaux et la FĂ©dĂ©ration des grands vins de Bordeaux ont rendu public une autre plainte qu'ils avaient dĂ©posĂ©e au Tribunal de grande instance de Bordeaux pour pratiques commerciales trompeuses, en procĂ©dures donneront lieu Ă  des inculpations, et peut-ĂȘtre, dans quelques mois, Ă  des condamnations pour les responsables de "Le risque, pour eux, c'est la prison", prĂ©vient maĂźtre HĂ©lĂšne Poulou. Ce sera l'Ă©pilogue d'une rocambolesque saga menĂ©e par un prestidigitateur hors pair Emeric Sauty de Chalon
 Curieux personnages que ce fils de bonne famille. Charmeur, dotĂ© d'une particule rassurante, aurĂ©olĂ© de la rĂ©putation de son pĂšre, respectable chef d'entreprise Zodiac Marine, Emeric Sauty de Chalon aurait dĂ©couvert le vin Ă  18 ans, lorsque son pĂšre lui offre sa cave. Surtout, il veut, en cette fin des annĂ©es 1990, participer lui aussi Ă  la vague Internet. Tout frais sorti de HEC par la petite porte, un master d'un an, il lance, en 1995, son site marchand Le concept –court-circuiter les grossistes et les nĂ©gociants et proposer au grand public les vins les plus rares– sĂ©duit quelques investisseurs. Et notamment Jean-Pierre Meyers, le gendre de Liliane Bettencourt, actionnaire de L'OrĂ©al, qui s'est depuis lors prudemment retirĂ© de l'affaire. Le site prĂ©sente rapidement rĂ©fĂ©rences. Dont certaines, comme le sauternes ChĂąteau d’Yquem 2012
 n’a pas Ă©tĂ© produit cette annĂ©e-lĂ . rĂ©fĂ©rences, c’est considĂ©rable lorsque l’on sait que la plupart de ses concurrents n’en alignent qu’une dizaine de milliers. Jusqu’au milieu des annĂ©es 2000, c’est la gloire pour La sociĂ©tĂ© entre mĂȘme en Bourse en 2006 et lĂšve 6 millions d’euros qui serviront Ă  Ă©ponger ses pertes, rĂ©currentes. C’est aussi la gloire pour son crĂ©ateur, Emeric Sauty de Chalon, qui sera dĂ©signĂ© Entrepreneur de l’annĂ©e par l’Essec en 2007. Mais pour vendre du vin, il faut pouvoir le livrer. Et pour le livrer, il faut l’avoir en stock. Or n’a que quelques milliers de bouteilles d’avance. Elle encaisse donc les chĂšques, et part ensuite Ă  la recherche des bouteilles. Mais pour la plupart des grands crus, le circuit reste complexe et exclusif. Il faut soit ĂȘtre agréé auprĂšs du chĂąteau, soit ĂȘtre connu d’un grand nĂ©gociant bordelais, soit avoir nĂ©gociĂ© des allocations des sĂ©ries de bouteilles rĂ©servĂ©es.Victime de l'establishment bordelais? Pour Me Philippe Blanchetier, la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© victime de l’establishment bordelais, qu’elle a voulu bousculer et qui ne l’a pas aidĂ©e». Pour l’avocat des clients flouĂ©s d' maĂźtre Poulou, au contraire, dĂšs le dĂ©part, on constate que la sociĂ©tĂ© n’est pas bĂ©nĂ©ficiaire. Au lieu d’arrĂȘter et de changer son modĂšle, se lance dans ce qu’on peut qualifier, ni plus ni moins, de la cavalerie financiĂšre». La cavalerie est un systĂšme qui consiste Ă  honorer les premiers clients avec les fonds recueillis auprĂšs des suivants. Il s’est notamment dĂ©veloppĂ© pour les ventes de vins primeurs proposĂ©s par le site. Ventes qui Ă©taient payĂ©es dĂšs la commande, mais livrĂ©es, en gĂ©nĂ©ral, entre 18 et 24 mois producteurs ont eux aussi Ă©tĂ© lĂ©sĂ©s. Et notamment ceux qui font partie de la trĂšs chic sĂ©lection des crus classĂ©s de
 1855, dont la dĂ©limitation remonte Ă  NapolĂ©on III. Le prĂ©sident du Conseil des grands crus classĂ©s, le bordelais Philippe CastĂ©ja ne cache d’ailleurs pas son agacement Il y a eu dĂ©tournement et usage abusif de la marque 1855 pour tromper le public.» Mais les dĂ©boires de font aussi des heureux ses concurrents, notamment les deux plus gros, et Cdiscount groupe Casino. Ils reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© des ventes de vins en ligne, devant Wineandco, Vinatis, Millesima, Lavinia et Nicolas. Or ces ventes sont en plein boom, comme nous l’apprend une Ă©tude publiĂ©e il y a quelques semaines par Kedge Business School elles ont progressĂ© en 2014 de 36%, pour franchir la barre du milliard d'euros. Et devraient mĂȘme dĂ©passer 1,5 milliard en 2016, un dixiĂšme des ventes totales de vin en 22 Vaucluse la sociĂ©tĂ© de vin en vrac RaphaĂ«l Michel soupçonnĂ©e de fraude> Murielle Kasprzak À Avignon Vaucluse29 juillet 2017Un leadeur du nĂ©goce du vin dans le Vaucluse est soupçonnĂ© d'avoir frauduleusement surclassĂ© des sociĂ©tĂ© de nĂ©goce de vin en vrac RaphaĂ«l Michel, créée en 1899 Ă  Piolenc Vaucluse, faisait ces derniĂšres annĂ©es figure de rĂ©ussite. Les Ă©tablissements, qui vivotaient lorsque Guillaume Ryckwaert les a acquis en 2003, Ă©taient parvenus Ă  s'imposer comme une entreprise majeure de vin en vrac en France avec un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros, une croissance annuelle de 20 % Ă  30 %, une production de 900 000 hl et des partenariats avec prĂšs de 3 000 vignerons ou caves coopĂ©ratives. Dans l'Ă©pais fichier clients du vraqueur» de vin figurent embouteilleurs, grossistes, cavistes et fin juin, le PDG et la sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© mis en examen pour escroquerie et fraude en bande organisĂ©e, ainsi que pour diverses infractions au Code de la consommation et au Code gĂ©nĂ©ral des pratique couranteLa justice les soupçonne d'avoir commercialisĂ© plusieurs centaines de milliers d'hectolitres de vin de pays en vin d'appellation d'origine contrĂŽlĂ©e, notamment en cĂŽtes-du-rhĂŽne, entre 2013 et 2017, ce qui permettait de le vendre plus cher mais qui reprĂ©sentait surtout une tromperie sur la qualitĂ©. Le prĂ©judice est estimĂ© Ă  plusieurs millions d'euros. Les suspicions de fraudes ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es lors d'une enquĂȘte du service national de la douane judiciaire lancĂ©e aprĂšs la constatation de divers manquements lors de contrĂŽles Ă  l'automne 2016. L'homme a Ă©tĂ© placĂ© sous contrĂŽle judiciaire avec l'interdiction d'entrer en contact avec ses collaborateurs et de gĂ©rer la sociĂ©tĂ©. Il a dĂ» en outre s'acquitter d'une caution de 1 million d' les vins quand les volumes sont insuffisants est une pratique courante, selon le responsable d'une cave coopĂ©rative qui traite avec les Ă©tablissements RaphaĂ«l Michel. Ça se fait dĂšs la production mais sur des quantitĂ©s peu importantes, ça ne se voit pas, sauf s'il y a des contrĂŽles sur les parcelles, explique-t-il. Et encore, il y a toujours moyen de passer Ă  travers. Nous leur vendons notre vendange, ce qu'ils en font aprĂšs, on ne le sait pas.»La filiĂšre s'inquiĂšte des rĂ©percussionsL'agriculteur se dit surpris que le grand patron ait pris autant de risques» et soupçonne des contrĂŽles orientĂ©s». Il devait faire de l'ombre Ă  certaines personnes influentes, car il propose des coĂ»ts de vinification raisonnables», glisse-t-il. Il y a de trĂšs grandes jalousies de certains de ses concurrents Ă  l'encontre de mon client», abonde l'avocat de Guillaume Ryckwaert, Me Olivier filiĂšre s'inquiĂšte des rĂ©percussions de cette affaire, le Syndicat des cĂŽtes-du-rhĂŽne s'est portĂ© partie civile et d'autres organisations viticoles pourraient l'imiter. En voulant le clouer au pilori, certains se comportent comme des pyromanes, prĂ©vient Me Morice. S'il s'agit d'une escroquerie structurĂ©e, mĂȘme s'il conteste l'ensemble des infractions qui lui sont reprochĂ©es, d'autres opĂ©rateurs seront concernĂ©s. La procĂ©dure risque de rĂ©server de grandes surprises dans les mises en cause.»Source La DGCCRF chiffre la fraude mais ne dĂ©voile pas l'entreprise impliquĂ©eVendredi 16 mars 2018 par AFPLe 15 mars, la DGCCRF a prĂ©cisĂ© le volume qui aurait fait l'objet d'une fraude dĂ©couverte en 2017. Les fraudes n'ont pas confirmĂ© le nom de l'entreprise mise en cause maisUne fraude portant potentiellement sur plus de hectolitres de faux vin AOC CĂŽtes-du-RhĂŽne, soit l'Ă©quivalent de 13 piscines olympiques», a Ă©tĂ© mise au jour en 2017 et transmise Ă  la justice, a indiquĂ© jeudi la a mis au jour une usurpation massive de l'AOC viticole de CĂŽtes-du-RhĂŽne par une importante sociĂ©tĂ© de nĂ©goce», Ă©crit la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes dans le rapport de son action en 2017, publiĂ© LIRE AUSSILa faute au millĂ©sime ?Devant le tribunalDans le document, le nom de la sociĂ©tĂ© n'est pas citĂ©. La directrice gĂ©nĂ©rale de la DGCCRF Virginie Beaumeunier a indiquĂ© Ă  la presse que le PDG de la sociĂ©té» a Ă©tĂ© mis en examen pour tromperie et escroquerie». Il a Ă©tĂ© placĂ© sous contrĂŽle judiciaire avec paiement d'une caution d'un million d'euros assortie d'une interdiction d'exercer dans son entreprise», ajoute la DGCCRF dans son une source proche de l'enquĂȘte, il s'agit du nĂ©gociant RaphaĂ«l Michel, un des principaux nĂ©gociants du Vaucluse, spĂ©cialisĂ© dans le vin en AOC impliquĂ©sEntre octobre 2013 et juin 2016, environ hectolitres de vin sans indication gĂ©ographique ont Ă©tĂ© mis en vente avec une fausse appellation d'origine CĂŽtes-du-RhĂŽne et CĂŽtes-du-RhĂŽne Villages, dont hectolitres avec une fausse AOP ChĂąteauneuf du Pape», indique le rapport.Au total, la fraude porterait sur plus de hectolitres de vin, soit l'Ă©quivalent de 13 piscines olympiques, et 15% de la production de CĂŽtes-du-RhĂŽne», ajoute le les agents de la DGCCRF, appuyĂ©s de ceux de la douane judiciaire, avaient dĂ©couvert une cuve de vin d'un volume de hectolitres, prĂ©sentĂ© comme du vin AOP ChĂąteauneuf du Pape d'une valeur marchande estimĂ©e Ă  euros, qui n'en Ă©tait du systĂšme de contrĂŽleCes contrĂŽles ont un effet positif pour la filiĂšre en montrant que les fraudes sont stoppĂ©es et sanctionnĂ©es», a dĂ©clarĂ© Mme Beaumeunier. Ils permettent aussi, vis-Ă -vis de l'Ă©tranger, de montrer la fiabilitĂ© du systĂšme français» de contrĂŽle des appellations d'origine viticoles, a-t-elle qui signifie Appellation d'origine contrĂŽlĂ©e est un label français, peu Ă  peu remplacĂ© par son Ă©quivalent europĂ©en AOP Appellation d'Origine ProtĂ©gĂ©e. Se faire une nouvelle virginitĂ© Anagram rĂ©ussira-t-elle son pari ? Jeudi 27 dĂ©cembre 2018 par Marion Sepeau Ivaldi L’affaire RaphaĂ«l Michel est l’affaire de fraude qui a fait le plus couler d’encre ces derniĂšres annĂ©es. La reprise de ce groupe par LabruyĂšre dĂ©veloppement et industrie qui l’a rebaptisĂ© Anagram, permettra-t-elle un rebond ? Le 13 aoĂ»t dernier, le tribunal de commerce de Montpellier valide la reprise des activitĂ©s du groupe RaphaĂ«l Michel par le groupe LabruyĂšre dĂ©veloppement et industrie. Pour rĂ©aliser cette opĂ©ration, RaphaĂ«l Michel a apportĂ© ses actifs et passifs Ă  Dolia qui Ă©tait l’une de ses filiales. LabruyĂšre DĂ©veloppement et Industrie LDI est entrĂ©e au capital de Dolia Ă  hauteur de 90 %, laissant 10 % Ă  RaphaĂ«l Michel. Ces 10 % sont une assurance de solvabilitĂ© de RaphaĂ«l Michel en cas de condamnation judiciaire la justice doit toujours rendre son verdict. La part permettra Ă  l’entreprise de payer si elle devait s’acquitter d’amendes. Par cette opĂ©ration, LDI rĂ©cupĂšre donc une dette de 28 millions d’euros. Et Guillaume Ryckwaert, directeur de la sociĂ©tĂ© RaphaĂ«l Michel, reste dans l’ombre de cette opĂ©ration de reprise. Ce qui fait dire Ă  certaines mauvaises langues que l’homme, mis en examen, tire toujours les ficelles. La promesse d'un vin loyal Reste que le prĂ©sident exĂ©cutif d’Anagram, SĂ©bastien Bouvet-LabruyĂšre, veut tirer un trait avec la sombre histoire de fraude portant sur 200 000 hl de faux CĂŽtes-du-RhĂŽne et 10 000 hl de faux ChĂąteauneuf-du-Pape. Son ambition, il l’a dĂ©voilĂ© Ă  la presse dĂ©but septembre Nous avons posĂ© un objectif celui de traiter 400 000 hl d’ici trois ans RaphaĂ«l Michel travaillait 450 000 hl. Notre second objectif est un positionnement trĂšs prĂ©cis faire du vrac premium. Ce seront des produits AOC gĂ©nĂ©riques ou des crus issus de la VallĂ©e du RhĂŽne, de l’Arc mĂ©diterranĂ©en et des vignobles du Sud-Ouest via une filiale Claude Nicolas. Il y a un marchĂ© important pour ce type de produit ; notamment Ă  destination de nĂ©gociants en complĂ©ment de gamme. Le vrac premium est mieux valorisĂ© et peu adressĂ©. C’est aussi un marchĂ© oĂč sont travaillĂ©s des volumes importants mais avec beaucoup moins de concurrence que sur le marchĂ© de la bouteille » avait-il expliquĂ© Ă  Vitisphere tout en soulignant que, dĂ©sormais la promesse de l’entreprise est de vendre du vrac de façon loyale, rigoureuse et transparente ». En 2019, il sera temps de faire un premier bilan et voir si Anagram a pu tisser Ă  nouveau des liens de confiance avec les acheteurs... Toujours la mĂȘme stratĂ©gie pour les fraudeurs ! Essai de la lecture de ces articles de journaux et de ces jugements il apparait que la fraude n'est plus maintenant, Ă  quelques exceptions prĂšs, qu'une usurpation d'identitĂ©, une tromperie sur l'origine. Des vins de consommation courante se transforment en vins de cĂ©pages, d'autres en vins d'appellation d'origine protĂ©gĂ©e. De petits crus deviennent de grands est le responsable ? Le seul et unique coupable est le consommateur qui, au lieu de se rĂ©fĂ©rer Ă  son goĂ»t aprĂšs s'ĂȘtre Ă©duquĂ©, prĂ©fĂšre acheter et boire de l' l'affaire du faux pinot languedocien, par exemple, c'est le consommateur amĂ©ricain qui avait dĂ©couvert le nom de ce cĂ©page et voulait consommer les vins de pinot noir. Il fallait lui fournir ce vin, de n'importe quelle façon. L'importateur amĂ©ricain n'Ă©tait pas dupe et d'un bout Ă  l'autre de la chaĂźne commerciale tout le monde mentait. Le consommateur final Ă©tait satisfait, bien incapable d'identifier un quelconque cĂ©page. Il n'Ă©tait donc pas il existe aussi la fraude non identifiĂ©e, celle qu'aucun journaliste ne pourra jamais dĂ©couvrir et qu'aucune administration ne pourra jamais dĂ©tecter. Nous y viendrons bientĂŽt. VoilĂ  un extrait du roman Le fĂ©mur de Rimbaud » de Franz hĂ©ros, MajĂ©su Monroe, est un brocanteur marginal peu scrupuleux, spĂ©cialiste des piĂšces quel cĂŽtĂ© Ă©tait l’inspecteur Bradouate ? De mon cĂŽtĂ© ? Du cĂŽtĂ© de NoĂšme ? Je lui ai rĂ©pĂ©tĂ© que j’étais un homme La brocante n’est pas un gage d’honnĂȘtetĂ©, monsieur Monroe. Il est certainement arrivĂ© que vous cĂ©diez un objet dont l’authenticitĂ© n’était pas C’est le client qui fait l’authenticitĂ© d’un objet, inspecteur. Plus il paie cher, plus l’objet qu’il acquiert est authentique. C’est mathĂ©matique. Je ne force personne. Moi je crois Ă  ce que je vends. Mais c’est de la responsabilitĂ© de la clientĂšle de croire Ă  ce qu’elle achĂšte. » 23 Les fraudes Les apports de raisins des adhĂ©rents des caves coopĂ©ratives sont souvent traitĂ©s sans tenir compte des cahiers des charges des appellations d'origine. J'ai vu pratiquer, au sein de ces entreprises, ce type de manipulation. Des raisins provenant de parcelles non classĂ©es sont pompĂ©s vers des cuves de vins d'appellation parce qu'ils sont jugĂ©s de bonne qualitĂ©. La qualitĂ© du vin n'en sera pas affectĂ©e mais qu'en est il de l'origine ?Des raisins n'atteignant pas tout Ă  fait le degrĂ© alcoolique potentiel imposĂ© par dĂ©cret ne sont pas Ă©cartĂ©s car leur faiblesse en sucre est compensĂ©e par les taux de sucre plus Ă©levĂ©s d'autres raisins apportĂ©s par certains viticulteurs qui n'ont qu'une parcelle plantĂ©e d'un seul cĂ©page, dans une appellation qui impose au moins deux cĂ©pages minimum, sont tout de mĂȘme traçabilitĂ© est maintenant obligatoire et il n'y a rien de plus facile que de falsifier ou mĂȘme de fabriquer de toutes piĂšces une traçabilitĂ©. Les logiciels informatiques sont capables, si on les programme correctement, d'indiquer qu'une benne de raisins non conformes a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e et pompĂ©e dans une cuve de vins de table pendant que le transfert s'opĂšre vers une cuve d' Tout le reste n'est que manipulations d'enregistrements. Pendant ce temps les organismes d'inspection des ne contrĂŽlent que l'existence de la traçabilitĂ© et non sa vĂ©racitĂ©. Leurs pauvres petits techniciens seraient bien incapables, mĂȘme si on leur en donnait le temps et les moyens, de trouver des failles dans les enregistrements des donnĂ©es. - le gonflement des volumes de production de vins d'appellation d'AOC dans les rĂ©gions oĂč les producteurs ont une partie de leurs vignes classĂ©es en AOC il est aisĂ©, aussi bien en caves coopĂ©ratives qu'en caves particuliĂšres, d'Ă©laborer des vins d'appellation avec une partie de raisins n'appartenant pas Ă  celle-ci. Lorsque le rendement est infĂ©rieur au plafond autorisĂ© on complĂšte avec des volumes de vins de table ou de vins de pays dont les prix de vente sont infĂ©rieurs. L'opĂ©ration s'effectue au moment de la dĂ©claration de rĂ©colte. Ni vu ni connu. Les viticulteurs appellent cette fraude indĂ©tectable "faire le plein de l' - les vins issus de raisins cultivĂ©s en agriculture biologique et en sont les viticulteurs qui convertissent leur vignoble Ă  l'agriculture biologique, non par conviction philosophique mais par espoir d'une meilleure commercialisation de leurs produits. Nombreux sont ceux qui pensent que la rĂ©duction des "intrants" produits de traitement, engrais, herbicides va diminuer leurs coĂ»ts de production. Il n'en est rien la viticulture biologique engendre une augmentation des coĂ»ts de production de 25 Ă  30%. Le rĂ©sultat est en gĂ©nĂ©ral, un envahissement des parcelles par des aventices plantes annuelles, bisanuelles, vivaces, semi-ligneuses et mĂȘme ligneuses, et la non maĂźtrise de l'Ă©tat sanitaire mildiou et oĂŻdium. Les vignes malades, assoiffĂ©es et affamĂ©es deviennent chĂ©tives et la production dĂ©gringole. Le marchĂ© ne permet pas une augmentation des prix de vente qui compenserait cette diminution des rendements. La solution est alors d'acheter des raisins Ă  des viticulteurs qui, eux, savent produire. Ces raisins ne sont pas issus du mĂȘme terroir, pas toujours de la mĂȘme appellation et jamais d'une production en agriculture biologique. Seul l'Ă©tiquetage ne change pas. Le consommateur est grugĂ© mais contrĂŽler ce type de pratiques frauduleuses est impossible. Les transferts de raisins se font souvent la nuit et il serait difficile de mettre un contrĂŽleur dans chaque parcelle et derriĂšre chaque ce qui concerne la biodynamie les rendements varient les dĂ©clarations de rĂ©colte sont publiques et consultables en mairie entre 3 et 8 hectolitres par hectare soit 10 fois moins que les producteurs de la mĂȘme rĂ©gion. LĂ  aussi l'achat de raisins ou mĂȘme de vins extĂ©rieurs est pratiquĂ©. 24 Bordeaux 2017EnquĂȘte douaniĂšre sur du vin languedocien vendu comme AOC du Bordelais11 dĂ©cembre Les douanes ont ouvert une enquĂȘte sur un systĂšme de fraude qui aurait permis de faire passer plus de hectolitres de vin en vrac produit dans le Languedoc pour des appellations du vignoble bordelais, via des faux documents, a-t-on appris lundi de sources proches de l’enquĂȘte. Selon le site spĂ©cialisĂ© VitisphĂšre qui a rĂ©vĂ©lĂ© l’affaire fin novembre, cette fraude aurait Ă©tĂ© orchestrĂ©e entre 2012 et 2014 par une sociĂ©tĂ© de nĂ©goce de Libourne Gironde ayant depuis cessĂ© son activitĂ©. Elle est soupçonnĂ©e d’avoir brouillĂ© la traçabilitĂ© des lots de vin en falsifiant les documents administratifs de dĂ©part et d’arrivĂ©e. Le trafic porterait au total sur hl de vins, produits dans le Languedoc mais Ă  partir de cĂ©pages prĂ©sents Ă©galement dans le bordelais, qui auraient Ă©tĂ© modifiĂ©s frauduleusement en Bordeaux, Pomerol, Margaux ou Saint-Julien. Des crus achetĂ©s ensuite par les plus grands noms de la place de Bordeaux » Ă  des prix bien supĂ©rieurs Ă  ceux du vin en vrac languedocien, Ă©crit VitisphĂšre. Le dossier d’enquĂȘte douaniĂšre n’a pas encore Ă©tĂ© transmis Ă  la justice, a-t-on indiquĂ© Ă  l’AFP de source proche du dossier. La ConfĂ©dĂ©ration paysanne de Gironde avait dĂ©clenchĂ© une polĂ©mique en interpellant, la semaine derniĂšre dans un communiquĂ©, les organisations professionnelles des vins de Bordeaux, leur reprochant de se taire sur ces fraudes au lieu de porter plainte comme cela s’est fait en Bourgogne ou en Languedoc ». Ne pas porter plainte contre une fraude pareille, c’est rĂ©duire Ă  nĂ©ant l’image des appellations de Bordeaux dont les ventes s’effritent dĂ©jĂ  en grande distribution », lançait le syndicat agricole. La FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux FGVB, qui rassemble l’ensemble des producteurs de vins AOC de la Gironde, a rĂ©pondu lundi en assurant avoir dĂ©cidĂ© il y a plusieurs annĂ©es, de se constituer partie civile dĂšs lors qu’une affaire de fraude concerne les vins d’AOC de Bordeaux ». La FGVB affirme qu’elle poursuivra cette politique de lutte contre la fraude quels que soient les opĂ©rateurs incriminĂ©s et indĂ©pendamment de toute pression » mais estime ne pas pouvoir se porter partie civile dans l’immĂ©diat car aucune information judiciaire n’a encore Ă©tĂ© AFP - Terre de Vins - 11 dĂ©cembre 2017 Fraude aux vins de Bordeaux La confĂ©dĂ©ration paysanne de Gironde porte plaintePar La rĂ©daction de PubliĂ© le 09/03/2018 Ă  1059 Un nĂ©gociant libournais aurait dĂ©tounĂ© hectolitres de vins produits en vrac dans le Languedoc et rebaptisĂ©s frauduleusement en appellations bordelaises. La ConfĂ©dĂ©ration paysanne de Gironde a annoncĂ© mercredi 7 mars qu'elle venait de dĂ©poser une plainte contre X auprĂšs du parquet de Libourne, devant les soupçons de fraude massive ayant permis de faire passer des vins du Languedoc pour des AOC du fraude prĂ©sumĂ©e aurait Ă©tĂ© orchestrĂ©e entre 2012 et 2014 par une sociĂ©tĂ© de nĂ©goce de Libourne Gironde ayant depuis cessĂ© son nĂ©gociant libournais est soupçonnĂ© d'avoir brouillĂ© la traçabilitĂ© des lots de vin en falsifiant les documents administratifs de dĂ©part et d' CONFÉDÉRATION PAYSANNE DE GIRONDE PORTE PLAINTE CONTRE XLe trafic porterait au total sur hectolitres de vins produits en vrac dans le Languedoc, mais Ă  partir de cĂ©pages prĂ©sents Ă©galement dans le bordelais, qui auraient Ă©tĂ© rebaptisĂ©s frauduleusement Pomerol, Margaux ou faux crus achetĂ©s ensuite par "les plus grands noms de la place de Bordeaux" Ă  des prix bien supĂ©rieurs Ă  ceux du vin en vrac languedocien, selon le site ConfĂ©dĂ©ration paysanne de Gironde, qui s'est Ă©tonnĂ©e du silence des organisations professionnelles des vins de Bordeaux, a dĂ©cidĂ© pour sa part de "porter plainte contre X pour tromperie sur la qualitĂ© substantielle de marchandises vendues", a annoncĂ© son secrĂ©taire dĂ©partemental, Dominique TĂ©cher."UNE ATTEINTE À LA RÉPUTATION DES VINS DE BORDEAUX"Le syndicat agricole avait dĂ©posĂ© une premiĂšre plainte, en dĂ©cembre 2017 au tribunal de grande instance TGI de Bordeaux, dĂ©nonçant une possible "atteinte gravissime Ă  la rĂ©putation des vins d'appellation de Bordeaux".Mais apprenant qu'"une enquĂȘte prĂ©liminaire a Ă©tĂ© ouverte par le parquet de Libourne sur cette affaire depuis l'Ă©tĂ© dernier", le syndicat agricole a dĂ©posĂ© une nouvelle "plainte contre X par lettre recommandĂ©e le 5 mars 2018" auprĂšs du parquet saisi de l'affaire, a prĂ©cisĂ© Dominique TĂ©cher.Avec AFPSource Gironde un grand nĂ©gociant de vin accusĂ© d’avoir trichĂ© sur les appellationsLa sociĂ©tĂ© de nĂ©goce Grands vins de Gironde et son ancien directeur des achats ont Ă©tĂ© jugĂ©s ce jeudi Ă  Bordeaux pour tromperie sur la nature, la qualitĂ© et l’origine de la marchandise. Plus de hectolitres seraient concernĂ©s et des milliers de bouteilles auraient Ă©tĂ© FranceC’est un rapport de la rĂ©pression des fraudes d’Aquitaine publiĂ© en 2014 qui a mis en lumiĂšre un nombre "d’anomalies importantes " sur le site du nĂ©gociant Grands vins de Gironde Ă  venu ce jour-lĂ  est reçu par Éric Marin, alors directeur des achats pour GVG et il relĂšve des incohĂ©rences dans les quantitĂ©s. Les volumes des cuves ne correspondent pas aux quantitĂ©s inscrites dans le logiciel, on trouve hectolitres en moins dans l’une, hectolitres de trop dans l’autre. AprĂšs complĂ©ments d’enquĂȘte, la DIRECCTE direction rĂ©gionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi estime que hectolitres de vin seraient concernĂ©s. Du vin de table mĂ©langĂ© Ă  du Bordeaux AprĂšs avoir signalĂ© au parquet ce problĂšme dans la gestion de la cuverie de GVG et des suspicions "d’assemblages douteux" une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e par la police en 2017. Les diffĂ©rentes auditions font Ă©tat de difficultĂ©s dans la gestion du chai et de problĂšmes sur l’étiquetage. En effet, des AOP Ă©taient mĂ©langĂ©s avec des AOC et avec des vins classiques selon les diffĂ©rentes enquĂȘtes. Les millĂ©simes, les chĂąteaux et les appellations auraient donc Ă©tĂ© assemblĂ©s sans respecter les rĂšgles et commercialisĂ©s jusqu’en 2015. A l’audience, la direction de la sociĂ©tĂ© Grands vins de Gironde, contrĂŽlĂ©e par Philippe Casteja l’un des hommes les plus fortunĂ©s de France, n’était pas prĂ©sente. Seul Éric Marin, ancien directeur des achats pour GVG s’est exprimĂ© devant le tribunal. Des assemblages connus dans toute la sociĂ©tĂ© ?L’ancien directeur des achats a reconnu pendant l’audience "avoir fait des erreurs" mais n’évoque Ă  aucun moment des consignes d’assemblages venues de sa hiĂ©rarchie. "On restera sur notre fin sur certaines questions" traduit l’avocat des parties civiles reprĂ©sentant la FĂ©dĂ©ration des Grands vins de Bordeaux, la FĂ©dĂ©ration des nĂ©gociations de Bordeaux et Libourne et le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Pour lui, comme pour l’Inao, en charge de la qualitĂ©, et la ConfĂ©dĂ©ration paysanne de Gironde, Ă©galement partie civile, c’est l’image de toute une profession qui est entachĂ©e par cette toute l’appellation de Bordeaux, tout le patrimoine qui est menacĂ©" - La procureureLe ministĂšre public a requis euros d’amende Ă  l’encontre de la sociĂ©tĂ© Grands vins de Gironde, euros Ă  l’encontre de l’ancien directeur des achats. La dĂ©cision sera rendue le 5 avril prochain. Commentaire le directeur des achats fait office de fusible et l'amende est Ă©gale Ă  environ un euro par bouteille falsifiĂ©e. DĂ©risoire. 400 000 euros d’amende pour la sociĂ©tĂ© qui avait fait passer des vins du Languedoc pour des BordeauxLa fraude a portĂ© sur 6 000 hectolitres et aurait durĂ© de 2014 Ă  avec AFP Ă  17h44 La sociĂ©tĂ© de nĂ©goce Grands Vins de Gironde GVG a Ă©tĂ© condamnĂ©e jeudi 5 avril par le tribunal correctionnel de Bordeaux Ă  payer une amende de 400 000 euros, dont 200 000 euros avec sursis, pour avoir utilisĂ© frauduleusement plus de 6 000 hectolitres de vin entre le dĂ©but de l’annĂ©e 2014 et la fin de l’annĂ©e 2015. Le directeur des achats d’alors a par ailleurs Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  15 000 euros d’amende avec sursis. Tout comme GVG, il Ă©tait poursuivi pour tromperie sur la nature, la qualitĂ©, l’origine ou la quantitĂ© d’une marchandise ». Fausses Ă©tiquettes, mĂ©langes interdits, traçabilitĂ© brouillĂ©ePlus de 6 000 hectolitres de vin, d’une valeur de 1,2 million d’euros, avaient notamment servi Ă  des mĂ©langes interdits et sans traçabilitĂ© des vins de France auraient Ă©tĂ© revendiquĂ©s en Pays d’Oc Indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e IGP, des vins languedociens mĂ©langĂ©s avec des assemblages d’appellations bordelaises ou rebaptisĂ©s frauduleusement Pomerol, Margaux ou Saint-Julien trois appellations bordelaises prestigieuses, des Ă©tiquettes avec des millĂ©simes et des noms de chĂąteaux incorrects
 Ils s’agit d’une infraction non nĂ©gligeable, dont les victimes sont les petits consommateurs de grande surface dont on peut estimer une certaine mĂ©connaissance des produits, ou des clients Ă©trangers, ce qui ne va pas dans le sens d’une bonne image », a dĂ©clarĂ© Ă  l’audience la prĂ©sidente du tribunal correctionnel, Caroline Baret. Le directeur des achats avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© pour fraudeLa prĂ©sidente du tribunal a Ă©galement soulevĂ© un dĂ©tail cocasse le directeur des achats avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© pour fraude La sociĂ©tĂ© a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© avertie en 2005, son casier judiciaire portant trace d’une condamnation le 27 juillet 2005 Ă  une amende de 30 000 euros, acquittĂ©e le 27 mars 2006, pour tromperie sur marchandise et publicitĂ© mensongĂšre. » Ces pratiques cette fois-ci plus graves, dont il ne peut ĂȘtre imaginĂ© qu’une structure revendiquant le sĂ©rieux qu’elle invoque ait pu ignorer l’existence, du fait justement de ses compĂ©tences, justifient sa condamnation Ă  une amende de 400 000 euros dont 200 000 euros avec sursis », a poursuivi Mme Baret. Commentaire le directeur des achats fait office de fusible et l'amende est Ă©gale Ă  environ un euro par bouteille falsifiĂ©e. DĂ©risoire. 25 Fausses bouteilles de RomanĂ©e-Conti trois hommes jugĂ©s Ă  Dijon25 janvier 2017 Un Russe – seul Ă  comparaĂźtre – et deux Italiens, soupçonnĂ©s d’appartenir Ă  un rĂ©seau international ayant confectionnĂ© et Ă©coulĂ© de fausses bouteilles du prestigieux domaine bourguignon de la RomanĂ©e-Conti, sont jugĂ©s depuis mercredi par le tribunal correctionnel de Dijon. Au coeur de l’affaire, la vente entre 2012 et 2014 de plus de 400 bouteilles portant frauduleusement l’étiquette RomanĂ©e-Conti mais aussi, dans une moindre quantitĂ©, de crus Musigny du domaine Leroy. Le prĂ©judice est Ă©valuĂ© Ă  plus d’1, 5 million d’euros. C’est une vraie fraude internationale », un rĂ©seau qui passe par l’Italie et la Russie », dĂ©crit Me Marine CoustĂ©, avocate de RomanĂ©e-Conti, interrogĂ©e par l’ la premiĂšre fois que le domaine est victime de ce type d’utilisation frauduleuse de son appellation d’origine contrĂŽlĂ©e AOC, ajoute l’avocate. Nous faisons la chasse Ă  toutes les contrefaçons c’est une question d’image. »Sur une parcelle de moins de deux hectares, le domaine produit chaque annĂ©e entre et bouteilles, vendues via un rĂ©seau de distributeurs exclusifs Ă  des prix allant de Ă  euros la bouteille. Il y a deux affaires diffĂ©rentes », affirme de son cĂŽtĂ© Me Julien Dami Le Coz, pour qui son client, le Russe Aleksandr Iugov, n’a jamais Ă©tĂ© impliquĂ© dans ce rĂ©seau. Il compte plaider la relaxe. Selon une expertise Ă©voquĂ©e lors de l’audience, il y aurait bel et bien deux modes de fabrication distincts les Ă©tiquettes frauduleuses russes », de moins bonne qualitĂ©, et les italiennes », de meilleure en Italie, les deux nĂ©gociants en vin Enzio et Nicola Lucca, pĂšre et fils, avaient Ă©tĂ© interpellĂ©s par la police italienne en octobre 2013, qui avait retrouvĂ© Ă  leur domicile des emballages similaires Ă  ceux utilisĂ©s pour commercialiser les produits contrefaits et des caisses de bois du domaine de la RomanĂ©e-Conti. Les autoritĂ©s italiennes avaient fini par les relĂącher, refusant de les extrader vers la France. Les deux hommes ont depuis Ă©tĂ© rattrapĂ©s par la justice suisse, qui les a condamnĂ©s en mars 2015 Ă  24 mois de prison avec sursis et francs suisse d’amende chacun. Leurs avocats, qui prĂ©cisent que leurs clients ont aussi Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  indemniser le domaine RomanĂ©e-Conti Ă  hauteur d’un million d’euros, estiment qu’il est aujourd’hui impossible de les juger Ă  nouveau pour des faits AFP - Terre de Vins - 25 janvier 2017 26 Les Vignobles de Lorgeril ont-ils falsifiĂ© des analyses de vin ?Justice - Tribunal correctionnelLes Vignobles de Lorgeril ont-ils ou non falsifiĂ© des rapports d'analyse de leurs vins entre janvier et dĂ©cembre 2013 ? C'est la question Ă  laquelle devra rĂ©pondre le tribunal correctionnel de Carcassonne, le 13 mars prochain, date Ă  laquelle sera rendu le dĂ©libĂ©rĂ© des dĂ©bats concernant cette affaire se sont tenus hier, au Palais de justice de Carcassonne. ReprĂ©sentant sa sociĂ©tĂ©, Miren de Lorgeril assure que non Nous n'aurions eu aucun intĂ©rĂȘt Ă  fabriquer des faux. Les analyses en question ne concernent que des donnĂ©es telles que l'alcoomĂ©trie ou l'aciditĂ© du vin», a-t-elle expliquĂ© Ă  l'audience, hier ce n'est pas l'avis de Laurent Le Guen, Ă  l'origine de l'enquĂȘte menĂ©e par la Direccte service de l'Ă©tat chargĂ©, entre autres, de la rĂ©pression des fraudes. L'histoire remonte Ă  l'annĂ©e 2013. Laurent Le Guen, agent commercial d'une entreprise chinoise, Premium Wines, reçoit sa commande de vin. Il le goĂ»te et le trouve de qualitĂ© infĂ©rieure». Il veut se faire rembourser la commande, 3 600 bouteilles Ă  1,50 €, ainsi que les frais de transport et les taxes, ce qui est refusĂ© par les Vignobles de Lorgeril.J'ai fait des recherches dans les analyses pour essayer de comprendre pourquoi ces vins Ă©taient aussi diffĂ©rents des prĂ©cĂ©dents. Sur les deux analyses, tous les chiffres Ă©taient les mĂȘmes, c'est lĂ  que j'ai vu qu'il y avait falsification», assure-t-il Ă  l' rapports litigieuxIl contacte alors la Direccte, qui mĂšne l'enquĂȘte. Outre les analyses fournies par Laurent Le Guen, qui, comparĂ©es Ă  la copie Ă©manant du laboratoire d'analyses, prĂ©sentent des donnĂ©es diffĂ©rentes, soit dans les dates, soit dans des titres analytiques, c'est dans ses dossiers mĂȘme que l'organisme trouvera d'autres traces de potentielles faire une demande d'attestation d'export, les Vignobles de Lorgeril joignent au dossier des rapports d'analyse. Rapports qui, pour sept d'entre eux, se sont avĂ©rĂ©s diffĂ©rents de la copie du laboratoire. En tout, 24 rapports sont Miren de Lorgeril, reprĂ©sentante des Vignobles, ces diffĂ©rences peuvent s'expliquer par une erreur administrative. Les analyses jointes Ă  la demande d'attestation d'export n'ont pas Ă  ĂȘtre certifiĂ©es contrairement aux autres. On utilise l'en-tĂȘte du laboratoire, on a peut-ĂȘtre utilisĂ© la mauvaise trame d'en-tĂȘte sur le logiciel», explique la ce qui concerne les rapports remis en cause par Laurent Le Guen, Miren de Lorgeril, si elle ne conteste pas la falsification, se dĂ©fend d'en ĂȘtre Ă  l'origine La sociĂ©tĂ© n'a pas falsifiĂ© de documents. Mais Monsieur Le Guen a cherchĂ© Ă  nous nuire. Nous avons refait des analyses de tĂ©moin de lot, le vin Ă©tait parfait. Nous avons refusĂ© de le rembourser. Il a peut-ĂȘtre de rage transmis ces Ă©lĂ©ments».Amende de 5 000 € requiseÀ la question de la juge Vous sous-entendez ou vous dites qu'il est Ă  l'origine de la falsification ?», Miren de Lorgeril a rĂ©pondu Il a pu le faire puisqu'il avait les documents originaux».De son cĂŽtĂ©, la procureure Florence Galtier a soulignĂ© un dossier pas banal, avec de nombreuses interrogations. Mais ce n'est pas une simple erreur administrative», a-t-elle dĂ©clarĂ© avant de requĂ©rir Ă  l'encontre des Vignobles de Lorgeril une amende de 5 000 €.O. La DĂ©pĂȘche du Midi - 6 dĂ©cembre 2017 27 Fraudes supposĂ©es dans le commerce des vins AOC valaisans22. janvier 2018 - 1422 Source gouvernement valaisan dĂ©nonce des irrĂ©gularitĂ©s dans le commerce des vins AOC du canton. Les fraudes supposĂ©es remontent Ă  quelques annĂ©es et concernent plusieurs dizaines de milliers de litres de vin sur une production cantonale moyenne de 38 millions de litres photo symbolique.KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTTsda-ats Le Conseil d'Etat valaisan dĂ©nonce un mĂ©canisme laissant supposer le contournement des rĂšgles de l'AOC Valais. Il a dĂ©posĂ© quatre plaintes et se constitue partie civile Ă  la procĂ©dure pĂ©nale, a-t-il annoncĂ© affaires ont Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©es individuellement au MinistĂšre public depuis 2014. Mais un lien entre elles a pu ĂȘtre fait aprĂšs la rĂ©forme du systĂšme de contrĂŽle des vins. Sont alors apparus les soupçons de l'existence d'un mĂ©canisme de contournement de l'AOC, communique l'Etat du irrĂ©gularitĂ©s constatĂ©es portent sur de fausses dĂ©clarations au registre des vignes, l'utilisation inappropriĂ©e de droits de production, de fausses annonces d'apports de vendange ainsi que la commercialisation de vins Ă©trangers sous l'AOC Valais. L'Interprofession de la vigne et du vin du Valais IVV avait portĂ© plainte en 2015 contre les fraudeurs efficace Le systĂšme de contrĂŽle des vins a Ă©tĂ© rĂ©formĂ© en 2016. L'Ă©change d'informations entre les diffĂ©rentes instances de contrĂŽle de l'Etat est devenu possible, ce qui a permis d'identifier les liens entre les diffĂ©rentes soupçon de fraude porte sur plusieurs dizaines de milliers de litres selon les Ă©lĂ©ments identifiĂ©s, prĂ©cise le chef du service cantonal de l'agriculture GĂ©rald Dayer. La production valaisanne moyenne est de l'ordre de 38 millions de litres par a portĂ© plainte et s'est constituĂ© partie civile en janvier 2017 pour accĂ©der au dossier pĂ©nal et participer Ă  l’instruction. Le secret de l'instruction ne lui a pas permis de communiquer sur cette affaire jusqu'Ă  Conseil d'Etat a mis sur pied un groupe de travail pour dĂ©terminer l'ampleur de l'affaire et ses implications. Il est constituĂ© des services cantonaux de l'agriculture, des contributions et de la en 2015 "Les faits dĂ©noncĂ©s par le Conseil d'Etat confirment que nos soupçons Ă©taient bien rĂ©els et que notre plainte Ă©tait lĂ©gitime", Ă©crit lundi l'IVV dans un communiquĂ©. L'organisation professionnelle avait dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© des infractions contre l'AOC. Elle avait dĂ©posĂ© plainte en 2015 pour concurrence dĂ©loyale, faux dans les titres, escroquerie et gestion faux vins AOC injectĂ©s dans le marchĂ© ont eu pour consĂ©quence de faire baisser les prix, prĂ©cise l'IVV. L'organisation chiffre Ă  plusieurs dizaines de millions de francs les pertes Ă©conomiques subies par les 20'000 propriĂ©taires de vignes et 500 caves du canton, "premiĂšres victimes des tricheurs".22. janvier 2018 - 1422 Le gouvernement valaisan dĂ©nonce des irrĂ©gularitĂ©s dans le commerce des vins AOC du canton. Les fraudes supposĂ©es remontent Ă  quelques annĂ©es et concernent plusieurs dizaines de milliers de litres de vin sur une production cantonale moyenne de 38 millions de litres photo symbolique.KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTTsda-ats Le Conseil d'Etat valaisan dĂ©nonce un mĂ©canisme laissant supposer le contournement des rĂšgles de l'AOC Valais. Il a dĂ©posĂ© quatre plaintes et se constitue partie civile Ă  la procĂ©dure pĂ©nale, a-t-il annoncĂ© affaires ont Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©es individuellement au MinistĂšre public depuis 2014. Mais un lien entre elles a pu ĂȘtre fait aprĂšs la rĂ©forme du systĂšme de contrĂŽle des vins. Sont alors apparus les soupçons de l'existence d'un mĂ©canisme de contournement de l'AOC, communique l'Etat du irrĂ©gularitĂ©s constatĂ©es portent sur de fausses dĂ©clarations au registre des vignes, l'utilisation inappropriĂ©e de droits de production, de fausses annonces d'apports de vendange ainsi que la commercialisation de vins Ă©trangers sous l'AOC Valais. L'Interprofession de la vigne et du vin du Valais IVV avait portĂ© plainte en 2015 contre les fraudeurs efficace Le systĂšme de contrĂŽle des vins a Ă©tĂ© rĂ©formĂ© en 2016. L'Ă©change d'informations entre les diffĂ©rentes instances de contrĂŽle de l'Etat est devenu possible, ce qui a permis d'identifier les liens entre les diffĂ©rentes soupçon de fraude porte sur plusieurs dizaines de milliers de litres selon les Ă©lĂ©ments identifiĂ©s, prĂ©cise le chef du service cantonal de l'agriculture GĂ©rald Dayer. La production valaisanne moyenne est de l'ordre de 38 millions de litres par a portĂ© plainte et s'est constituĂ© partie civile en janvier 2017 pour accĂ©der au dossier pĂ©nal et participer Ă  l’instruction. Le secret de l'instruction ne lui a pas permis de communiquer sur cette affaire jusqu'Ă  Conseil d'Etat a mis sur pied un groupe de travail pour dĂ©terminer l'ampleur de l'affaire et ses implications. Il est constituĂ© des services cantonaux de l'agriculture, des contributions et de la en 2015 "Les faits dĂ©noncĂ©s par le Conseil d'Etat confirment que nos soupçons Ă©taient bien rĂ©els et que notre plainte Ă©tait lĂ©gitime", Ă©crit lundi l'IVV dans un communiquĂ©. L'organisation professionnelle avait dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© des infractions contre l'AOC. Elle avait dĂ©posĂ© plainte en 2015 pour concurrence dĂ©loyale, faux dans les titres, escroquerie et gestion faux vins AOC injectĂ©s dans le marchĂ© ont eu pour consĂ©quence de faire baisser les prix, prĂ©cise l'IVV. L'organisation chiffre Ă  plusieurs dizaines de millions de francs les pertes Ă©conomiques subies par les 20'000 propriĂ©taires de vignes et 500 caves du canton, "premiĂšres victimes des tricheurs". La Suisse semble fonctionner, contrairement Ă  la France, comme une vĂ©ritable dĂ©mocratie. Article du 21 janvier 2016. NDLR. Cet article est la version française du travail d’investigation du journaliste Alex Baur de la Weltwoche, derniĂšre Ă©dition du 21 janvier 2016 Alle gegen Giroud ».DĂ©claratioon de Roger de Weck, directeur gĂ©nĂ©ral de la SSR dans son interview donnĂ©e Ă  Bilan le 20 janvier 2016 La SSR
ce bastion de l’indĂ©pendance journalistique »SoupçonnĂ© Ă  tort d’avoir trafiquĂ© ses vins, le nĂ©gociant en vins Dominique Giroud a fait l’objet d’une campagne mĂ©diatique qui l’a poussĂ© au bord de la ruine. Recourant Ă  des mĂ©thodes louches, la SSR a jouĂ© un rĂŽle central dans cette chasse aux sorciĂšres qui a provoquĂ© des dĂ©gĂąts se chiffrant en BaurAu dĂ©but, il y a un article qui paraĂźt dans le Temps auquel, hormis quelques initiĂ©s, pratiquement personne ne prĂȘte attention. Le 29 octobre 2013, sur la base d’une fuite dont l’origine supposĂ©e se trouve au sein de l’administration Ă  Berne, le journal rĂ©vĂšle l’existence d’une procĂ©dure pour fraude fiscale contre le nĂ©gociant en vins valaisan Dominique Giroud. La mĂšche est allumĂ©e. Un mois plus tard, le 6 dĂ©cembre 2013, la tĂ©lĂ©vision romande se charge, durant le 1930, de faire exploser une grosse bombe Giroud aurait Ă©galement massivement trafiquĂ© son vin et vendu celui-ci sous une fausse appellation. On apprend qu’une procĂ©dure pĂ©nale est en cours. Des experts sont convoquĂ©s et ils laissent entendre que l’affaire est grave ».Les jours et les semaines qui suivent, la RTS ne cesse d’alimenter cette prĂ©tendue affaire de vins trafiquĂ©s avec de nouveaux dĂ©tails. Si la fraude fiscale n’a guĂšre suscitĂ© d’émotions, le prĂ©tendu frelatage de Saint-Saphorin et d’autres crus fait grand bruit en Suisse romande. A la manƓuvre le tĂ©lĂ©journal du 1930, pendant romand du Tagesschau alĂ©manique, mĂȘme si, dans la forme et le style, l’émission ressemble davantage Ă  10 vor 10. Mais le sujet est Ă©galement repris dans d’autres Ă©missions de la tĂ©lĂ©vision publique. Sur le site de la RTS, il suffit d’entrer les mots Dominique Giroud » et fraude » pour tomber sur plus de cent rĂ©fĂ©rences TV, radio et petits copainsLa plupart des journaux romands reprennent les informations de la RTS, les enrichissant parfois de leurs propres ingrĂ©dients. Lorsqu’au dĂ©but de 2014, Giroud cherche par des plaintes Ă  mettre un terme Ă  la campagne de la tĂ©lĂ©vision d’Etat, le Matin s’indigne immĂ©diatement et Ă©voque une tentative de censurer les mĂ©dias ». La RTS, pour sa part, reprend sur son site les articles du Temps. La mĂ©thode est bien connue des journalistes. Bien qu’employĂ©s par des Ă©diteurs concurrents, ils se citent mutuellement et se passent des informations pour faire mousser un scandale et le faire durer plus 12 juin 2014, la RTS abat son coup de massue Giroud est arrĂȘtĂ© Ă  GenĂšve en compagnie d’un agent de renseignement, d’un ancien informaticien de Ruag, ainsi que d’Antonino Mannisi, dĂ©tective privĂ© et ancien politicien genevois de niveau local d’abord UDC, puis Mouvement citoyens genevois, MCG. Le quatuor est soupçonnĂ© d’avoir piratĂ© les ordinateurs d’Yves Steiner, journaliste Ă  la RTS, et de Marie Parvex, du Temps. Objectif de Giroud percer Ă  jour la violation du secret de fonction qu’il subodore derriĂšre ces rĂ©vĂ©lations TSR met alors en scĂšne l’intervention poignante d’Yves Steiner Ă  l’antenne. Au 1930, il explique comment il a dĂ©couvert la cyber-attaque et dĂ©posĂ© plainte. Le journaliste laisse entendre que Giroud, qui aurait selon la rumeur des contacts douteux en Europe de l’Est, pourrait travailler lui-mĂȘme pour les services de renseignement suisses. Il en conclut qu’on se trouve Ă  la veille d’un scandale d’ampleur nationale. Dans la foulĂ©e, la moitiĂ© du gouvernement valaisan se trouve dans la cible des mĂ©dias pour avoir prĂ©tendument couvert Giroud avant son Ă©lection, le conseiller d’Etat Maurice Tornay, responsable des Finances, Ă©tait le rĂ©viseur de Giroud Vins SA.Giroud et ses espions recouvrent la libertĂ© deux semaines plus tard. Le nĂ©gociant en vins reconnaĂźt avoir Ă©voquĂ© une cyber-attaque avec ses trois co-prĂ©venus, mais il se dĂ©fend d’avoir jamais donnĂ© le mandat d’agir. La procĂ©dure est toujours en cours. Mais la rĂ©alitĂ© qui transparaĂźt progressivement est beaucoup moins sexy et trĂšs peu flatteuse pour le paysage mĂ©diatique romand. La puissante SSR a lancĂ© la campagne de dĂ©nigrement ; les autres, abandonnant tout esprit critique, ont suivi. Car c’est dĂ©sormais juridiquement Ă©tabli frelatage de vins il n’y a peu eu, ni vaste complot au sein de l’Etat du Valais. Pourtant, on attend toujours un dĂ©bat sur les dysfonctionnements au sein des mĂ©dias. En vain, car il manque en Suisse romande une voix critique disposĂ©e Ă  briser le accusations infondĂ©esLe 17 novembre 2014, le MinistĂšre public vaudois met fin Ă  la procĂ©dure ouverte contre Giroud pour coupage illicite de vin et falsification d’étiquettes les accusations se sont avĂ©rĂ©es infondĂ©es. Certes, le nĂ©gociant en vins a Ă©tĂ© condamnĂ© pour fraude fiscale au paiement de quelque 9,5 millions de francs de redressement fiscal et d’amendes. Mais la quotitĂ© de la peine 180 jours-amende avec sursis indique une culpabilitĂ© plutĂŽt modĂ©rĂ©e. En substance, Giroud a notamment cachĂ©, Ă  l’aide de factures fictives, l’achat de rĂ©coltes excĂ©dentaires qui devaient ĂȘtre dĂ©truites en dĂ©pit de leur qualitĂ©, en vertu des restrictions de quantitĂ©s imposĂ©es pour les vins AOC. Il a mis sur le marchĂ© ces excĂ©dents rachetĂ©s Ă  bas prix sans le label AOC. C’était peut-ĂȘtre dĂ©loyal Ă  l’égard de ses concurrents, mais cela n’a en rien consistĂ© Ă  trafiquer ses l’intervalle, les rĂ©sultats de l’enquĂȘte pour prĂ©tendu copinage au sein du gouvernement et de l’administration valaisans sont Ă©galement tombĂ©s circulez, il n’y a rien Ă  voir. L’enquĂȘteur spĂ©cial Dick Marty, qui passe pour un procureur sans peur et sans reproche, n’a pas dĂ©couvert la moindre irrĂ©gularitĂ©. Sur ce point aussi, Giroud est ainsi que les spĂ©culations sur le faux » Saint-Saphorin avaient gĂ©nĂ©rĂ© une couverture massive dans les journaux et Ă  la tĂ©lĂ©vision, la rĂ©habilitation n’est mentionnĂ©e qu’en passant, le plus souvent accompagnĂ©e de nombreux bĂ©mols. La tonalitĂ© gĂ©nĂ©rale est partout la mĂȘme C’est parce qu’il n’a pas Ă©tĂ© possible de prouver sa culpabilitĂ©. » A l’exception de Thierry Meyer, rĂ©dacteur en chef de 24 Heures, qui critique dans un Ă©ditorial la campagne de dĂ©nigrement contre le vigneron, aucune rĂ©daction n’a senti le besoin de prĂ©senter des paysage mĂ©diatique romand souffre d’une absence de diversitĂ©. La couverture des enquĂȘtes du MinistĂšre public genevois sur l’affaire de piratage l’illustre une nouvelle fois. Un rapport d’enquĂȘte de la police, que la Weltwoche s’est procurĂ©, permet de retracer les Ă©vĂ©nements. Dominique Giroud s’est adressĂ© Ă  fin novembre 2013 Ă  un collaborateur du Service de renseignement suisse, avec lequel il Ă©tait ami. Celui-ci a fait entrer en jeu un ancien expert de la cyber-guerre du fabricant d’armements Ruag, ainsi que le dĂ©tective privĂ© Antonino Mannisi. Ces trois spĂ©cialistes voulaient, avec l’aide de hackers d’Europe orientale, dĂ©couvrir les fuites – on soupçonne qu’elle provienne des autoritĂ©s judiciaires – Ă  l’origine des rĂ©vĂ©lations des hasard veut qu’à l’époque la police genevoise Ă©coute le tĂ©lĂ©phone mobile de Mannisi dans le cadre d’une autre procĂ©dure. Il en rĂ©sulte des procĂšs-verbaux montrant que le dĂ©tective joue depuis le dĂ©but un double rĂŽle. Entre novembre 2013 et fĂ©vrier 2014, il appelle, souvent plusieurs fois par jour, le journaliste de la RTS Yves Steiner. Il lui fournit en permanence les informations les plus strictement confidentielles sur Giroud. Autrement dit, c’est le supposĂ© homme de confiance qui est l’auteur des fuites que cherche le nĂ©gociant en vins. Steiner peut en quelque sorte suivre en direct ce que Giroud dĂ©cide, de maniĂšre toujours plus dĂ©sespĂ©rĂ©e, pour sa dĂ©fense. Apparemment, les deux hommes se connaissent depuis des annĂ©es le dĂ©tective avait dĂ©jĂ  jouĂ© le rĂŽle d’expert sur les Ă©crans de la en croire les nombreux procĂšs-verbaux d’écoutes tĂ©lĂ©phoniques, Steiner ne fait pas que rĂ©ceptionner des informations, mais s’implique aussi trĂšs activement dans le double jeu de Mannisi. Le 10 dĂ©cembre 2013, par exemple, il pousse l’agent double Mannisi Ă  convaincre Giroud, dont la situation devient toujours plus inconfortable, d’engager un conseiller RP de la sociĂ©tĂ© Dynamics en qui le journaliste Ă  confiance. A plusieurs reprises, Steiner demande au dĂ©tective privĂ© d’enregistrer secrĂštement les conversations de Dominique Giroud avec ses avocats – ce qui, comme il aurait dĂ» le savoir en tant que journaliste, est juridiquement illĂ©galeIl ressort des Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques de la police que Steiner a des petits camarades » Ă  la rĂ©daction du Matin Dimanche, avec lesquels il peut coordonner sa campagne. GrĂące Ă  Mannisi, le journaliste de la RTS sait parfaitement qu’une cyber-attaque est projetĂ©e, dirigĂ©e en premier lieu contre Marie Parvex, du Temps, et contre lui-mĂȘme. Steiner s’y prĂ©pare en consĂ©quence – en revanche, il ne semble pas lui ĂȘtre venu Ă  l’esprit d’en avertir sa collĂšgue Parvex. Le 31 janvier 2014, il en arrive mĂȘme Ă  dĂ©clarer au tĂ©lĂ©phone Ă  Mannisi que ça l’intĂ©resserait de voir le rĂ©sultat, s’ils trouvent quelque chose ». Autrement dit, Steiner aurait pu secrĂštement consulter les recherches et les sources de sa collĂšgue du et Steiner discutent Ă©galement en long et en large de la maniĂšre de dĂ©tourner les soupçons des principaux acteurs, les agents secrets, pour les orienter sur Giroud, dans le cas oĂč l’affaire de piratage serait dĂ©couverte. Clairement, Steiner se sent trĂšs fort. La RTS avec son armada de juristes » le protĂ©gera et s’occupera de ses frais de justice », se vante-t-il auprĂšs de Mannisi. Dans ce contexte, le rĂŽle de victime que Steiner se donnera plus tard au 1930 face Ă  la camĂ©ra apparaĂźt pour ce qu’il est de la pure hypocrisie. Car, le 4 mars 2014, ceux qui s’attaquent Ă  l’ordinateur de Steiner tombent en fait dans le piĂšge qui leur a Ă©tĂ© soigneusement Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques ne livrent aucun indice permettant de penser que Mannisi et Steiner ont entrepris quoi que ce soit pour empĂȘcher l’acte de piratage. La question qui se pose est plutĂŽt de savoir si le dĂ©tective n’a pas, en rĂ©alitĂ©, encouragĂ© la cyber-attaque illĂ©gale en tant qu’agent provocateur et si de tels agissements sont vraiment compatibles avec le rĂŽle d’une tĂ©lĂ©vision de service public. Comme l’admet Steiner dans le procĂšs-verbal d’une procĂ©dure annexe, il s’est occupĂ© de l’affaire Giroud Ă  prĂšs de 100% » de son temps de travail pendant plus de six mois. Au vu de cet immense effort et du tumulte qui en a dĂ©coulĂ©, il faut bien constater que les rĂ©sultats obtenus sont bien pitoyables. Ce que Steiner a dĂ©couvert Ă©tait pour l’essentiel connu des autoritĂ©s depuis longtemps et n’a mĂȘme pas suffi pour une sommet de son activitĂ©, Dominique Giroud rĂ©alise un chiffre d’affaires annuel de 56 millions, mais il n’a jamais occupĂ© de fonction publique et il n’était pas non plus une personnalitĂ© d’intĂ©rĂȘt public jusqu’à ce qu’il le devienne malgrĂ© tout, Ă  son corps dĂ©fendant, grĂące Ă  la campagne de la RTS. En attendant, les dommages se chiffrent en millions. En raison du risque de rĂ©putation », de grands clients comme Coop et Denner rompent avec lui au printemps 2014 – ce que, bien sĂ»r, la RTS rapporte immĂ©diatement. Lorsque le MinistĂšre public le blanchit, la marque Giroud est ruinĂ©e depuis longtemps. Le nom Giroud Vins SA, pourtant Ă©tabli au prix de nombreuses annĂ©es d’efforts, doit ĂȘtre abandonnĂ©. Le nĂ©gociant en vins le remplace par ChĂąteau Constellation SA, mais cela ne suffit pas Ă  rĂ©tablir une rĂ©putation dĂ©cembre 2014 dĂ©jĂ , les avocats de Giroud ont dĂ©posĂ© auprĂšs de l’Office des poursuites des commandements de payer de plus de 30 millions de francs contre la SSR. La semaine prochaine se tiendra une audience de conciliation devant le juge de commune de Sion. Economiquement affaibli, le nĂ©gociant en vins se prĂ©sentera en David face Ă  une SSR qui pĂšse des milliards. A la diffĂ©rence des histoires bibliques, de tels affrontements devant la justice suisse s’étirent sur des pĂ©riodes interminables. Or, le temps joue en faveur de Goliath qui se bat aux frais des tous ceux qui paient la nerfs Ă  vifUne SSR, cela dit, qui n’affiche plus aujourd’hui la mĂȘme arrogance qu’hier. Une liste de questions de la Weltwoche Ă  l’adresse d’Yves Steiner, qui travaille depuis septembre 2014 comme porte-parole du ContrĂŽle fĂ©dĂ©ral des finances, ainsi qu’à Bernard Rappaz, son supĂ©rieur de l’époque Ă  la RTS, est demeurĂ©e sans rĂ©ponse. A leur place, c’est l’avocat genevois de la SSR Jamil Soussi qui s’est manifestĂ©, expliquant que ses mandants ne pouvaient prendre position eu Ă©gard Ă  la procĂ©dure en cours. Pour le reste, l’avocat s’est refusĂ© Ă  ĂȘtre citĂ© sous quelque forme que ce soit et a Ă©voquĂ© des suites judiciaires en cas d’article semaine, prĂšs de deux ans aprĂšs les Ă©vĂ©nements, Yves Steiner sera entendu pour la premiĂšre fois en dĂ©tail par le MinistĂšre public genevois quant Ă  son rĂŽle dans la cyber-attaque. L’avocat zurichois spĂ©cialiste des mĂ©dias Andreas Meili, qui reprĂ©sente Dominique Giroud dans la procĂ©dure contre la SSR, s’est refusĂ© Ă  tout commentaire. Le dĂ©tective privĂ© Antonino Mannisi a raccrochĂ© au nez du soussignĂ© lorsque celui-ci a voulu lui poser des questions sur les procĂšs-verbaux de la police genevoise. Ensuite, la ligne a Ă©tĂ© coupĂ©e. Apparemment, de tous cĂŽtĂ©s, les nerfs sont Ă  la base de discussions informelles avec des journalistes romands, il transparaĂźt bien une certaine gĂȘne Ă  propos du cas Giroud. En Suisse romande, cependant, Ă  la diffĂ©rence de ce qui se passe en Suisse alĂ©manique et au Tessin, la SSR n’a pas Ă  craindre de se faire ouvertement critiquer. Comme en outre la RTS domine le marchĂ© en tant qu’employeur, aucun journaliste ne veut courir le risque de se brouiller avec ce gĂ©ant. Et comme les deux grands Ă©diteurs Ringier et Tamedia licencient depuis dix ans, chacun se dit qu’il sera peut-ĂȘtre heureux un jour de trouver un emploi sĂ»r, bien payĂ© et plutĂŽt tranquille auprĂšs du colosse d’Etat – lequel s’étend maintenant aussi sur Internet. A posteriori, les attaques contre Giroud Ă©taient excessives, dit un de ceux qui souhaitent conserver l’anonymat. Mais, en partie, il en est aussi lui-mĂȘme responsable. » De nombreux journalistes auraient bien voulu prĂ©senter Ă©galement son point de vue, entend-on. Mais au lieu de s’exprimer, Giroud a, en tous cas les premiers mois, Ă©voquĂ© les procĂ©dures en cours et le secret de l’instruction pour se taire, menaçant les journalistes les plus insistants de poursuites judiciaires. Ensuite, il a envoyĂ© au front son porte-parole Marc Comina. Cette tactique – l’ironie veut que ce soit celle qu’adopte aujourd’hui la SSR – aurait eu pour consĂ©quence d’aviver l’instinct de chasseur des journalistes qu’il est douteux que Giroud eĂ»t mieux fait de tout dĂ©baller spontanĂ©ment. Yves Steiner, en particulier, a dĂšs le dĂ©but adoptĂ© une attitude de confrontation visant l’homme. Lorsqu’il a tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  Dominique Giroud, toutes camĂ©ras enclenchĂ©es, pour lui demander de prendre position sur le soupçon de frelatage, il a adoptĂ© un ton agressif qui ne laissait planer aucun doute sur ses intentions tout ce que dirait le nĂ©gociant en vins serait utilisĂ© contre lui. Le fait est que ce journaliste de tĂ©lĂ©vision n’a jamais pu se plaindre d’un manque d’informations. GrĂące Ă  l’agent double Mannisi, il a disposĂ©, dĂšs le dĂ©but, de toutes les informations les plus confidentielles sur les affaires du nĂ©gociant et sur sa stratĂ©gie de dĂ©fense qui d’ailleurs, a posteriori, paraĂźt plutĂŽt maladroite et comprendre avec quelle perfidie la RTS a menĂ© campagne contre Dominique Giroud, il faut visionner le documentaire Affaire Giroud, du vin en eaux troubles » diffusĂ© par Temps prĂ©sent le 22 janvier 2015, soit deux mois aprĂšs la rĂ©habilitation judiciaire du vigneron. Le reportage commence bien par Ă©voquer le classement de la procĂ©dure pĂ©nale, mais consacre ensuite plus de 50 minutes Ă  expliquer pourquoi Giroud, conformĂ©ment Ă  sa double morale de catholique traditionnaliste, n’en demeure pas moins un filou qui mĂšne les autoritĂ©s en Ă  la sicilienneLe documentaire, qui a certainement Ă©tĂ© scrutĂ© du dĂ©but Ă  la fin et validĂ© par les juristes de la SSR, est un chef-d’Ɠuvre de manipulation que Michael Moore ne renierait pas. Diverses procĂ©dures pĂ©nales, fiscales et administratives qui, en partie, n’ont strictement rien Ă  voir avec Giroud, sont mĂ©langĂ©es les unes aux autres. Bien entendu, on n’y mentionne Ă  aucun moment que certains vins de Giroud ont obtenu les mĂ©dailles d’or les plus prestigieuses. Quand le texte et l’image ne suffisent plus, on en appelle Ă  la musique. La vraie nature des vignobles valaisans est illustrĂ©e par une chanson sur la terrifiante omertĂ  sicilienne. Certes, pour le comprendre, il faut Ă©couter trĂšs attentivement – et bĂ©nĂ©ficier d’informations privilĂ©giĂ©es. Les accusations les plus graves ne sont pas dites explicitement ; elles sont insinuĂ©es. Lorsqu’on visionne certains passages au ralenti, on s’aperçoit qu’ils disent souvent le contraire de ce qu’on a compris en tant que tĂ©lĂ©spectateur regardant l’émission Ă  la vitesse film a un mĂ©rite il rĂ©vĂšle ce qui a poussĂ© les journalistes au crime. Le leitmotiv religieux du pĂ©cheur sert de fil conducteur Ă  tout le documentaire. Il faut savoir que Giroud est adepte de la confrĂ©rie catholique ultraconservatrice Saint-Pie X d’EcĂŽne et qu’il Ă©tait apparu comme adversaire de la Gay Pride. Il y a plus de dix ans, il a aussi Ă©tĂ© amendĂ© une fois pour avoir diffamĂ© les partisans de l’avortement. Juste avant la diffusion du sujet du 1930 sur les soupçons de frelatage, cet Ă©lĂ©ment a Ă©tĂ© rappelĂ© Ă  l’antenne, quand bien mĂȘme cela n’avait strictement aucun rapport avec le sujet traitĂ©. Il fallait, dĂšs le dĂ©part, mettre le tout dans un contexte nĂ©gatif. AprĂšs, il ne restait plus qu’à lĂącher les chiens. Celui qui s’oppose de maniĂšre aussi radicale aux idĂ©es dominantes de notre Ă©poque ne peut qu’en subir les consĂ©quences il devient l’homme Ă  collĂšgue romand conteste cependant le prĂ©jugĂ© zurichois » selon lequel seuls des gauchos avinĂ©s » seraient Ă  l’Ɠuvre Ă  la RTS. Peut-ĂȘtre que la tĂ©lĂ©vision voulait juste faire un gros coup. Pour y parvenir, ses journalistes ont fait exactement ce qu’ils reprochent Ă  Giroud ils ont bidouillĂ© et frelatĂ© jusqu’à ce qu’une histoire somme toute banale se transforme en grosse affaire. Au passage, il a fallu anĂ©antir un nĂ©gociant en vins ultraconservateur – une sorte de dĂ©gĂąt collatĂ©ral dont on s’est peut-ĂȘtre accommodĂ© au sein de la tĂ©lĂ©vision, mĂȘme si cette attitude ne correspond pas tout Ă  fait au journalisme de qualitĂ© dont la SSR se vante d’ĂȘtre la garante irremplaçable. 28 CĂŽte d'Or 2018Faits divers – Justice CĂŽte-d'Or ce viticulteur de Chassagne-Montrachet risque grosPoursuivi entre autre pour tromperie et utilisation frauduleuse d'une appellation d'origine cet homme risque gros. Il comparaissait ce mardi 13 mars devant le tribunal correctionnel de palais de justice de Dijon © Radio France - Thomas Nougaillon 21000 Dijon, FranceL'homme ĂągĂ© de 47 ans, Ă  la tĂȘte d'un domaine viticole Ă  Chassagne-Montrachet, Ă©tait poursuivi pour tromperie sur la qualitĂ© du vin, utilisation frauduleuse d'une appellation d'origine, falsification de denrĂ©e alimentaire et vente de vin sans facture. Des faits commis entre 2010 et 2013. On lui reproche notamment d'avoir vendu des bouteilles de vin sous le manteau Ă  une trentaine de clients. Certains de ces clients revendant eux mĂȘmes ce vin sur internet. Des milliers de bouteilles, sans capsules, Ă©tiquetĂ©es Ă  tort "Chassagne Montrachet". Montant estimĂ© de cette fraude 480 000 euros. "Mon client n'est pas un fraudeur" explique l'avocat Pierre BolzeDes accusations balayĂ©es du revers de la main par l'avocat du prĂ©venu, maĂźtre Pierre Bolze. Non son client n'est pas un fraudeur. "C'est une pratique que mon client reconnaĂźt comme n'Ă©tant pas lĂ©gale et elle ne l'est pas, une pratique extrĂȘmement minoritaire car on est sur une trĂšs faible quantitĂ©, aujourd'hui la volontĂ© du ministĂšre public est de faire un exemple, le dossier est trĂšs volumineux". 18 100 euros de dommages et intĂ©rĂȘts rĂ©clamĂ©s par une association de consommateursTrois organismes ou associations ce sont portĂ©s parties civile dans ce procĂšs l'Institut national des appellations d'origine INAO, le Centre rĂ©gional de la consommation de Bourgogne et l'UFC Que Choisir de CĂŽte-d'Or dont l'avocat maĂźtre Éric Ruther rĂ©clame une forte somme au titre des dommages et intĂ©rĂȘts."L'UFC Que Choisir de CĂŽte-d'Or se constitue partie civile Ă  chaque fois qu'il y a des poursuites Ă  l'encontre de professionnels qui ne respectent pas le code de la consommation" explique le dĂ©fenseur. "Nous avions demandĂ© la somme de 18 100 euros au titre des dommages et intĂ©rĂȘts parce que l'on considĂšre que c'est une infraction d'une certaine gravitĂ©". D'autres pratiques douteusesL'enquĂȘte qui a Ă©tĂ© ouverte Ă  l'Ă©poque a mis au jour d'autres pratiques dĂ©crites comme "douteuses" par les agents des douanes prĂ©sents Ă  l'audience. Le viticulteur n'Ă©tait pas non plus trĂšs rigoureux sur la dĂ©claration de certains de ses vins. Il y a une explication Ă  cela nous dit son avocat, maĂźtre Bolze. "Je pense notamment Ă  ces erreurs d'appels sur les mentions valorisantes, vous avez par exemple une appellation "Vieilles Vignes" pour laquelle vous devez dĂ©clarer dans des colonnes diffĂ©rentes l'appellation "Village" et l'appellation "Village Vieilles Vignes" alors qu'il s'agit de la mĂȘme appellation!""Un vrai petit manuel du fraudeur" pour un agent des douanesMais ce viticulteur au casier judiciaire vierge est Ă©galement soupçonnĂ© de faux en Ă©criture, de travail dissimulĂ© et de dĂ©passement de rendement autorisĂ©. Des mauvaises habitudes qui remonterait Ă  l'Ă©poque de son dĂ©funt pĂšre. A la lecture du PV, un agent des douanes prĂ©sent Ă  l'audience s'est exclamĂ© "c'est un florilĂšge d'infractions, un vrai petit manuel du fraudeur".Le fisc pourrait lui rĂ©clamer jusqu'Ă  2 millions d'eurosLe procureur de la rĂ©publique a requis 15 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende Ă  l'encontre du viticulteur. Le jugement a Ă©tĂ© mis en dĂ©libĂ©rĂ© au mardi 29 mai. Également poursuivi par le fisc pour des "erreurs d'appel sur des mentions valorisantes", le viticulteur pourrait avoir en plus Ă  verser jusqu'Ă  2 millions d'euros aux impĂŽts. Source 29 Commission europĂ©enne-centre de connaissancesActualitĂ©s en bref Contre la fraude et pour la qualitĂ© des aliments, la Commission europĂ©enne lance le Centre de connaissances RĂ©daction 20 Mars 2018 La Commission europĂ©enne lance un Centre de connaissances pour amĂ©liorer la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires et renforcer la lutte contre la fraude alimentaire dont le fonctionnement sera confiĂ© au Centre commun de recherche. Objectif Ă©laborer des bulletins d'information, des cartes interactives, des bases de donnĂ©es et des rapports rĂ©guliers, et publier ces suffit de lire la presse que ce soit la viande avec le scandale de la firme Veviba qui vendait de la viande surgelĂ©e pĂ©rimĂ©e au Kosovo en 2016, mettant Ă  jour une fraude Ă  l'Ă©tiquetage et Ă  la congĂ©lation, ou la viande avariĂ©e du BrĂ©sil bourrĂ©e de salmonelle, ou encore les Ɠufs contaminĂ©s au fipronil affectant 34 pays, dont la plupart situĂ©s en Europe, sans oublier l'affaire Lactalis ou les lasagnes Findus, ... Les rĂ©centes affaires de fraude alimentaire ont notamment portĂ© sur l’huile d’olive, le vin, le miel, le poisson, les produits laitiers, la viande et la inquiĂ©tudes relatives Ă  la fraude alimentaire et Ă  la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires entament la confiance des consommateurs et portent prĂ©judice Ă  l’ensemble de la chaĂźne d’approvisionnement alimentaire en Europe, des agriculteurs aux ailleurs, les consommateurs sont susceptibles d’ĂȘtre exposĂ©s Ă  des pratiques commerciales dĂ©loyales, en particulier en ce qui concerne les denrĂ©es alimentaires qui, bien qu’étant de composition trĂšs diffĂ©rente, sont vendues sous le mĂȘme emballage sur les diffĂ©rents chaĂźne alimentaire dans l'Union europĂ©enne est rĂ©glementĂ©e par, entre autres, la lĂ©gislation alimentaire gĂ©nĂ©rale [1], la lĂ©gislation relative Ă  l'information des consommateurs sur les denrĂ©es alimentaires [2] et la directive sur les pratiques commerciales dĂ©loyales [3]. Elle exige le respect de certaines normes en matiĂšre de composition et de qualitĂ© des produits Centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires Ă©laborera des bulletins d’information, des cartes interactives, des bases de donnĂ©es et des rapports rĂ©guliers, et publiera ces informations. Ses principales missions - coordonner les activitĂ©s de surveillance du marchĂ©, par exemple en ce qui concerne la composition et les propriĂ©tĂ©s organoleptiques des denrĂ©es alimentaires proposĂ©es dans le mĂȘme emballage et sous la mĂȘme marque sur plusieurs marchĂ©s Ă  travers l'UE ;- exploiter un systĂšme d'alerte rapide et d'information pour ce qui est des fraudes alimentaires, par exemple en procĂ©dant au suivi des mĂ©dias et en transmettant ces informations au grand public;- relier les systĂšmes d'information des États membres Ă  celui de la Commission, tels que des bases de donnĂ©es dĂ©crivant la composition de certains produits agroalimentaires de qualitĂ© supĂ©rieure, tels que le vin ou l'huile d'olive ;- produire des connaissances propres aux diffĂ©rents pays, par exemple en cartographiant les compĂ©tences et les infrastructures de laboratoire dans les États d’un rĂ©seau d’experts internes et externes Ă  la Commission, le Centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires apportera son soutien aux responsables politiques de l’UE et aux autoritĂ©s nationales en leur donnant accĂšs Ă  des connaissances scientifiques Ă  jour en matiĂšre de fraude alimentaire et de qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires, et en diffusant ces connaissances. Tibor Navracsics, commissaire chargĂ© de l'Ă©ducation, de la culture, de la jeunesse et du sport, responsable du Centre commun de recherche, lancera le nouveau centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires Ă  Strasbourg, en prĂ©sence du vice-prĂ©sident de la Commission europĂ©enne pour l'union de l'Ă©nergie, MaroĆĄ Ć efčovič, et de la commissaire pour la justice, les consommateurs et l'Ă©galitĂ© des genres, VĂȘrĂĄ la veille de ce lancement, le commissaire Navracsics a dĂ©clarĂ© L'alimentation est un domaine dans lequel la science peut dĂ©montrer de maniĂšre trĂšs directe et tangible les bĂ©nĂ©fices qu'elle apporte aux citoyens. La qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires que nous ingĂ©rons est importante pour chacun d'entre nous, et dĂšs lors que la fraude alimentaire relĂšve de la criminalitĂ© transnationale, l'UE se doit de mener la riposte. Le lancement du centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires reprĂ©sente un cap majeur. Il contribuera Ă  protĂ©ger l'intĂ©gritĂ© de la chaĂźne alimentaire dans l'Union et Ă  prĂ©server la qualitĂ© des produits alimentaires, apportant ainsi une valeur ajoutĂ©e indĂ©niable pour les EuropĂ©ens. »Pour la commissaire JourovĂĄ, La Commission prend trĂšs au sĂ©rieux la question de la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires et la diffĂ©renciation injustifiĂ©e des aliments, et a dĂ©jĂ  pris des mesures concrĂštes pour s'attaquer Ă  ce problĂšme. La communication de meilleures donnĂ©es scientifiques probantes constitue une composante essentielle de ce travail. Ce nouveau centre de connaissances, qui rĂ©unira des experts et rassemblera des connaissances aux origines diverses, tant Ă  l'intĂ©rieur qu'Ă  l'extĂ©rieur de la Commission europĂ©enne, contribuera davantage Ă  la collecte et au traitement de preuves scientifiquement fondĂ©es. Par son travail, il contribuera Ă©galement Ă  l'Ă©laboration d'une mĂ©thodologie d'essai commune, laquelle, Ă  son tour, nous aidera Ă  appliquer et Ă  faire respecter les lĂ©gislations relatives aux denrĂ©es alimentaires et Ă  la protection des consommateurs ».Le Centre de connaissances, financĂ© par la Commission europĂ©enne, est le cinquiĂšme centre de ce genre Ă  voir le jour, aprĂšs ceux qui ont Ă©tĂ© lancĂ©s dans les domaines de la bioĂ©conomie, des politiques territoriales, des migrations et de la dĂ©mographie et de la gestion des risques de catastrophes.[1] RĂšglement CE n° 178/2002 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 28 janvier 2002 Ă©tablissant les principes gĂ©nĂ©raux et les prescriptions gĂ©nĂ©rales de la lĂ©gislation alimentaire, instituant l'AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments et fixant des procĂ©dures relatives Ă  la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires[2] RĂšglement UE nÂș 1169/2011 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l'information des consommateurs sur les denrĂ©es alimentaires[3] Directive 2005/29/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales dĂ©loyales des entreprises vis-Ă -vis des consommateurs dans le marchĂ© intĂ©rieurSource CP Commission europĂ©enne 12/03/2018 13/04/2018 Ă  18h06 DĂ©jĂ  condamnĂ© dans le cadre de l'affaire de corruption OM-VA, l'ancien attaquant de Nantes, Monaco et Valenciennes Christophe Robert est menacĂ© par la justice dans une affaire de contrefaçon de footballeur Christophe Robert, l'un des protagonistes de l'affaire VA-OM en 1993, a Ă©tĂ© renvoyĂ© devant la justice dans une affaire de grands crus de Pauillac et Saint-Julien contrefaits, portant sur plusieurs dizaines de milliers d'euros, indique l'AFP. "Tromperie", "tentative de tromperie" et "dĂ©tention de marchandise contrefaite"Christophe Robert, 54 ans, tout comme un forain originaire de Montpellier, devra comparaĂźtre en juin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour "tromperie", "tentative de tromperie" et "dĂ©tention de marchandise contrefaite", confirmant une information du quotidien Sud Ouest. L'affaire porterait sur Ă  euros de plaintes des grands crus L'enquĂȘte de gendarmerie faisait suite Ă  la plainte en novembre d'un nĂ©gociant, acheteur d'un stock Ă  un autre nĂ©gociant l'ayant obtenu de la sociĂ©tĂ© de Christophe Robert, qui l'avait lui-mĂȘme acquis dans l'HĂ©rault. Les conditions "un peu particuliĂšres" de la transaction initiale "ne cadraient pas avec les conditions de vente normales" de grands crus, a prĂ©cisĂ© Ă  l'AFP une source proche du dossier. Les chĂąteaux concernĂ©s tous grands cru classĂ©s en 1855, Gruaud Larose, Beychevelle et Pichon Longueville Comtesse de Lalande, ont portĂ© pour vous Fan de l'OGC Nice "Je dĂ©teste l'OM, mais qu'est-ce que j'ai vibrĂ© je...Pour le directeur-gĂ©nĂ©ral de Pichon Longueville Comtesse de Lalande, Nicolas Glumineau, la fraude Ă©tait "tellement grossiĂšre qu'on s'Ă©tonne du nombre de transactions successives". "Tout est diffĂ©rent d'une bouteille rĂ©elle sauf peut-ĂȘtre les prix", a expliquĂ© Ă  l'AFP Philippe Blanc, directeur du chĂąteau "a eu un doute"L'avocat de Christophe Robert n'a pu ĂȘtre joint vendredi. CitĂ© dans Sud Ouest, Christophe Dejean assure que son client "conteste avoir eu connaissance de l'origine frauduleuse du produit quand il l'a achetĂ©", mĂȘme s'il dit "qu'il a eu un doute".Christophe Robert, ancien footballeur de Nantes, Monaco, Valenciennes notamment, avait Ă©tĂ© condamnĂ© en 1995 Ă  six mois de prison avec sursis et 763 euros d'amende, dans l'affaire du match Valenciennes-Marseille 0-1 de 1993 entachĂ© de corruption, plusieurs joueurs valenciennois ayant Ă©tĂ© achetĂ©s par l'OM Ă  six jours de la finale de Ligue des Champions RMC SPORT Christophe Robert, ancien footballeur de Valenciennes impliquĂ© dans l’affaire de corruption VA-OM, a Ă©tĂ© jugĂ© ce jeudi Ă  Bordeaux pour des ventes de vins frauduleux avec le forain GĂ©rald Debarre qui lui a vendu la juin 2017 et mars 2018, il a vendu environ 500 bouteilles de vin mĂ©diocre avec des Ă©tiquettes de grands crus pour un prĂ©judice estimĂ© Ă  euros. Il nie avoir eu connaissance de l’origine frauduleuse du procureur a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement assortie d’une partie de sursis pour les deux prĂ©venus. Le dĂ©libĂ©rĂ© sera connu le 28 Robert avait fait la une des journaux pour son implication en 1993 dans l’affaire de corruption VA-OM alors qu’il jouait Ă  Valenciennes. Il avait entreposĂ© le magot dans le jardin d’un proche. A 54 ans, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ce jeudi pour une tout autre affaire la vente de 509 bouteilles de vin de contrefaçon Ă  des maisons de nĂ©goce, pour un prĂ©judice estimĂ© de euros. A ses cĂŽtĂ©s comparaissait GĂ©rald Debarre, un forain installĂ© dans le sud de la France, qui lui a vendu les soi-disant bouteilles de grands crus classĂ©s. Les chĂąteaux victimes et plusieurs organisations professionnelles et de nĂ©goce sont parties civiles dans ce que la fĂȘte du vin dĂ©marre sur les quais, la procureur Nathalie Queran a rappelĂ© le rĂŽle crucial des vins de Bordeaux dans l’économie locale et l’importance de protĂ©ger leur qualitĂ© et leur prestige. Elle a demandĂ© pour les deux prĂ©venus 18 mois d’emprisonnement assortis d’une partie de sursis et de mise Ă  l’épreuve, l’obligation d’indemniser les victimes, l’interdiction d’exercer une activitĂ© en lien avec les infractions et une amende de euros. La peine maximale encourue pour les infractions jugĂ©es est de trois ans de prison. Le tribunal rendra son dĂ©libĂ©rĂ© le 28 clients Ă©trangers ont donnĂ© l’alerteEntre juin 2017 et mars 2018, Christophe Robert, gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© D-Clic, a rĂ©cupĂ©rĂ© auprĂšs de GĂ©rald Debarre, forain, des bouteilles arborant des Ă©tiquettes de grands crus ChĂąteaux Gruaud Larose, Pichon Baron, Pichon Longueville et Beychevelle du millĂ©sime 2000. Il s'agissait du stock de bouteilles laissĂ© par le beau-pĂšre de GĂ©rald Debarre Ă  sa mort et que le forain a eu en charge d'Ă©couler. Les nĂ©gociants Ă  qui Christophe Robert vend les bouteilles ne constatent pas tout de suite la fraude et ce sont des clients, aux Etats-Unis et en Finlande qui alertent leurs fournisseurs. Deux plaintes sont alors dĂ©posĂ©es par les maisons de nĂ©goce flouĂ©es, vins et passions et l’audience, Christophe Robert garde les sourcils froncĂ©s, roulant les yeux d'exaspĂ©ration au fil des dĂ©bats. A la barre, il essaie d’expliquer, un peu confusĂ©ment parfois, qu’il n’était pas du tout au courant de la provenance frauduleuse du vin. Lors de ses auditions, la prĂ©sidente du tribunal lui rappelle qu’il a expliquĂ© avoir soupçonnĂ© en juin 2017 que les caisses n’étaient pas d’origine. Mais cela ne veut pas dire que les bouteilles ne sont pas bonnes », se dĂ©fend le prĂ©venu. MĂȘme aprĂšs ces doutes, on lui reproche d’avoir continuĂ© Ă  vendre sa cargaison, achetĂ©e Ă  des prix 30 Ă  40 % infĂ©rieurs Ă  ceux pratiquĂ©s sur la place contrefaçons jugĂ©es grossiĂšresLe ministĂšre public met en avant sa connaissance du vin puisqu’il a travaillĂ© auparavant avec un nĂ©gociant de renom. Il refuse de croire que des contrefaçons aussi grossiĂšres aient pu Ă©chapper Ă  son Ɠil de professionnel, et qu’il ait eu la naĂŻvetĂ© de ne pas goĂ»ter un Ă©chantillon de sa marchandise. Mais son avocat maĂźtre Christophe Dejean pointe dans sa plaidoirie que les nĂ©gociants aussi sont tombĂ©s dans le panneau le nĂ©goce a juste tirĂ© plus vite que nous et dĂ©posĂ© plainte ». Il estime que son client s’est totalement mis dans la gueule du loup » et concĂšde qu' il Ă©tait sans doute meilleur footballeur que goĂ»teur de vin ».L’avocat de GĂ©rald Debarre a voulu Ă©galement convaincre le tribunal de la bonne foi de son client s’il avait eu conscience que le vin avait de la valeur, il ne l’aurait pas stockĂ© lĂ  dans un semi-remorque et quand il apprend que le vin est faux, il le rembourse Ă  Christophe Robert ». Pour la DĂ©fense, Christophe Robert se serait fait piĂ©ger par une cargaison allĂ©chante, sans se rendre compte de son origine frauduleuse, dont l’enquĂȘte n’a pas permis de connaĂźtre la provenance exacte. GĂ©rald Debarre reconnaĂźt, lui, que sur la fin, il a tentĂ© de mettre en vente du vin, tout en sachant qu’il Ă©tait cette affaire, les conseils des chĂąteaux et des maisons de nĂ©goce demandent rĂ©parations pour un prĂ©judice Ă©conomique mais surtout pour l' atteinte Ă  leur les bouteilles falsifiĂ©es saisies ont Ă©tĂ© prĂ©sidente du tribunal Caroline Baret a soulignĂ© que la sociĂ©tĂ© de Christophe Robert, qui rĂ©alisait un chiffre d’affaires moyen de Ă  euros par an, atteint euros en 2017, l’annĂ©e des faits. 31 Affaire Ferrer3 millions d’euros de fraude aux vins de BordeauxJeudi 19 avril 2018 par Alexandre AbellanBaptisĂ©e l’affaire Ferrer par les Douanes, la transformation frauduleuse de vrac languedocien en AOC de Bordeaux est limitĂ©e en volume, mais fructueuse en valeur avec un cours multipliĂ© par six en moyenne et une plus-value s’estimant en millions d’ d’une solide calculette, les procĂšs-verbaux rĂ©digĂ©s par les services bordelais des Douanes permettent de saisir l’ampleur de l’affaire Yanka Ferrer, la dirigeante du dĂ©funt nĂ©gociant-commissionnaire Signes de Terres. Entre janvier 2012 et juin 2014, pas moins de 23 transports frauduleux ont Ă©tĂ© dĂ©cortiquĂ©s par les douaniers. OpĂ©rateur sans chai, le nĂ©gociant-commissionnaire a achetĂ© sur cette pĂ©riode 4 232 hectolitres de vins languedociens. Ces volumes ont Ă©tĂ© transformĂ©s en appellations bordelaises lors du transport, par un jeu de passe-passe de Documents d’Accompagnement Électronique DAE, puis ont Ă©tĂ© revendus pour 3 millions d'euros Ă  des nĂ©gociants de Dordogne et Gironde. Ces derniers les revendant eux-mĂȘmes Ă  d’autres opĂ©rateurs locaux. Le tout donnant un air de ruissellement Ă  ce vaste mĂ©canisme de falsification de comptabilitĂ© les 2 362 hl de lots frauduleux qui ont pu ĂȘtre complĂštement tracĂ©s par les Douanes*, le prix d’achat global s’élĂšve Ă  247 540 euros, quand le cours de vente a dĂ©gagĂ© 1,4 million €. Rien que sur cet Ă©chantillon, le bĂ©nĂ©fice de la contrefaçon grimpe donc Ă  1,2 million d’euros. Avec un prix d’achat moyen de 106 euros l’hectolitre languedocien et un cours de revente bordelais s’élevant Ă  607 €/hl, Signes de Terres multipliait par six la valeur de ces produits. Selon les lots passĂ©s en revue par les douaniers*, cette plus-value allait de +34 % pour un vin de France transformĂ© en Bordeaux supĂ©rieur 2013 Ă  une multiplication par 20 pour un lot de vin rouge se faisant passer pour en Saint-Juilien 2011. En passant par un coefficient x15 pour un vin rouge devenu Pauillac 2011, x10 pour un vin de France 2011 transformĂ© en Pauillac 2010, x8 pour un vin de France 2011 devenu Margaux 2010
Sous couvert d’anonymat La malice est d’avoir vendu au prix du marchĂ©. Quand on vous propose une Rolex neuve Ă  moins de 100 €, vous vous posez la question de son authenticitĂ©, mais quand on vous la propose au prix de la boutique officielle, vous vous mĂ©fiez moins
 » se justifie, penaud et sous couvert d’anonymat, un nĂ©gociant girondin. Son entreprise conserve sous scellĂ©s un lot dĂ©lictueux une perte sĂšche, subie de bonne foi » prĂ©cise l’opĂ©rateur bordelais, qui annonce qu'il se portera partie civile aux cĂŽtĂ©s de la quarantaine de nĂ©gociants qui auraient Ă©tĂ© victimes de la fraude. Il n’y a eu aucun enrichissement des fournisseurs et revendeurs. Seul l’intermĂ©diaire a agi comme un voyou pour son propre compte » croit dur comme fer un opĂ©rateur languedocien, Ă©galement sous couvert d’anonymat. J’étais trĂšs fier de fournir Signes de Terres pour faire connaĂźtre les vins mĂ©ridionaux aux marchĂ©s asiatiques
 Mais ce n’était pas le cas » regrette-t-il, encore secouĂ© par la convocation surprise des Douanes bordelaises. RĂ©alisĂ©e dans les prix du marchĂ©, cette usurpation s'inscrit aussi dans les goĂ»ts des consommateurs. Les experts judiciaires mandatĂ©s pour dĂ©guster les vins dĂ©lictueux ont en effet jugĂ© que les vins Ă©taient gustativement conformes aux appellations revendiquĂ©es. Les assemblages Ă©tant constituĂ©s de cĂ©pages bordelais, avec des Ă©levages sous bois."Aucune explication"En cours d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Libourne, le dossier Signes de Terres pose la question des responsabilitĂ©s. Dans chaque cas, le dossier des Douanes souligne Ă  de multiples reprises que lors de son audition, Yanka Ferrer ne donne aucune explication concernant le changement de qualitĂ© du vin, alors qu’elle a assurĂ© toute la logistique transport et que c’est sur ses indications que les documents ont Ă©tĂ© remplis, [et qu’elle] ne se considĂšre pas responsable des mentions figurant sur les titres de mouvement Ă©tablis par l’expĂ©diteur initial du vin et le destinataire final du vin ». SollicitĂ©e par Vitisphere, Yanka Ferrer n'a pas donnĂ© Ă  suivre lors de l’audience, attendue aprĂšs l’étĂ©.* Ayant demandĂ© un minutieux travail de fourmi, l’enquĂȘte des Douanes n’a pu se baser que sur les factures et traçabilitĂ© des fournisseurs, transporteurs et clients du nĂ©gociant-commissionaire. Yanka Ferrer ayant dĂ©clarĂ© le vol des archives de Signes de Terres le 29 juillet 32 ChĂąteau Giscours, grand cru classĂ© du MĂ©doc sĂ©vĂšrement condamnĂ© pour fraudeA La UneVinPubliĂ© le 21/06/2018 Ă  14h59. Mis Ă  jour Ă  15h05 par Dominique cru classĂ© de Margaux avait ajoutĂ© des quantitĂ©s importantes de sucre, sans autorisation, pour augmenter la teneur en alcool des vinsLe tribunal correctionnel de Bordeaux a condamnĂ© le ChĂąteau Giscours, 3e grand cru classĂ© du MĂ©doc et son directeur Alexander Van Beek a des peines. Le premier en sa qualitĂ© de personne morale a Ă©copĂ© d’une amende de 200 000 second d’une peine de trois mois avec sursis. La juridiction a ordonnĂ© la destruction des vins qui avaient Ă©tĂ© placĂ©s sous scellĂ©s. En 2016, les services de l’État avaient saisi, dans les chais de la propriĂ©tĂ© situĂ©e au coeur de l’appellation Margaux, 397 hectolitres pour une valeur estimĂ©e de 2,2 millions d’ deux cuves, des quantitĂ©s importantes de sucre avaient Ă©tĂ© rajoutĂ©es pour augmenter la teneur en alcool des vins. Cette opĂ©ration trĂšs encadrĂ©e est soumise Ă  autorisation prĂ©fectorale, une autorisation que la prĂ©fecture n’avait pas accordĂ©e pour les cĂ©pages merlot en 2016. ChĂąteau Giscours et son directeur avaient passĂ© 33 Fraude dans les CHRAu restaurant, un tiers des vins figurant sur la carte prĂ©sentent des anomalies ! Web Figaro Par StĂ©phanie ALEXANDRE Mis Ă  jour le 28/06/2018 Ă  0926 PubliĂ© le 27/06/2018 Ă  1628Dans les cafĂ©s, hĂŽtels et restaurants, le taux d’anomalie est de 36 % pour les vins de table et de 31 % pour les vins de pays, selon la RĂ©pression des protĂ©ger les consommateurs, la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF met en place chaque annĂ©e un programme de contrĂŽle renforcĂ© de la carte des vins. Au cours d’une inspection menĂ©e entre le 1er juin et le 15 septembre 2017, les agents de la DGCCRF ont constatĂ© des pratiques commerciales trompeuses sur l’origine des vins. Ils ont relevĂ© que la mention vin de France » alors qu’il s’agissait en rĂ©alitĂ© de vin de l’Union europĂ©enne UE. Les agents de la RĂ©pression des fraudes ont Ă©galement notĂ© que l’appellation rouge Merlot », blanc Sauvignon » ou rosĂ© Cinsault » Ă©tait indiquĂ©e sur des vins rouges, blancs ou rosĂ©s de l’ de la mention AB Agriculture biologique pour des vins non biologiques a Ă©galement Ă©tĂ© relevĂ©e, tout comme le dĂ©faut d’information sur les allergĂšnes et l’information trompeuse sur la nature de certains chiffres, les cartes des vins proposĂ©es les cafĂ©s, les hĂŽtels et les restaurants prĂ©sentaient un taux d’anomalie de 36,2 % pour les vins de table et 31 % pour les vins de France, les cartes des vins font toujours l’objet d’une vigilance particuliĂšre car la fraude dans ce domaine est trĂšs difficile Ă  dĂ©masquer, Ă  moins d’ĂȘtre un fin Fraude Ă  l'Ă©tiquetage et chantage Ă  l'emploi dans le Var. 34 Fraude Ă  l'Ă©tiquetage et chantage Ă  l'emploi dans le arrĂȘt met en danger 300 familles la cave prĂȘte Ă  se dĂ©fendre jusqu'au boutMis Ă  jour le 02/07/2018 Ă  0509 PubliĂ© le 02/07/2018 Ă  0509 La Cour de cassation a donnĂ© tort Ă  la cave coopĂ©rative de Grimaud, qui a Ă©coulĂ© plus d'un million de bouteilles de vin avec des Ă©tiquettes non conformes Ă  la rĂ©glementation en matiĂšre d'AOP L'affaire est allĂ©e jusqu'en cassation et pourrait encore ĂȘtre portĂ©e au niveau supranational. Dans un arrĂȘt rendu le 4 avril, la chambre criminelle de la Haute juridiction, saisie sur pourvoi du ministĂšre public, a cassĂ© le jugement rendu deux ans plus tĂŽt par le tribunal de proximitĂ© de FrĂ©jus, qui avait relaxĂ© la sociĂ©tĂ© Les Vignerons de Grimaud et Pascal Etienne, prĂ©sident, poursuivis pour mise en circulation de vin sans Ă©tiquetage a donc Ă©tĂ© renvoyĂ©e devant le tribunal de police de Toulon, qui devra Ă  son tour statuer sur l'affaire, probablement en suivant l'interprĂ©tation de la Cour de gĂ©ographique plus petiteIl est reprochĂ© Ă  la cave coopĂ©rative, et Ă  son directeur, d'avoir mis en circulation 1 153 128 bouteilles de vin portant les Ă©tiquettes CuvĂ©e du golfe de Saint-Tropez » et Port Grimaud », en contravention avec l'article 5 du dĂ©cret du 4 mai 2012 relatif Ă  l'Ă©tiquetage et Ă  la traçabilitĂ© des produits effet, pour la Cour de cassation, la rĂ©glementation en matiĂšre d'AOP Appellations d'origine protĂ©gĂ©e, interdit de mentionner sur les bouteilles le nom d'une unitĂ© gĂ©ographique plus petite que la zone qui est Ă  la base de l'appellation d'origine l'espĂšce, l'inscription sur les Ă©tiquettes des mentions CuvĂ©e du Golfe de Saint-Tropez » et Port-Grimaud », unitĂ©s gĂ©ographiques plus petites que l'AOP CĂŽtes de Provence », contrevenait Ă  ce 35 Francisation de vins rosĂ©s articles de journaux consultĂ©s ne donnent pas de dĂ©tails sur la fraude, si cette fraude est rĂ©elle ou si il ne s'agit que de tentatives de tromperie drapeau français, mention facultative et tout Ă  fait lĂ©gale "mis en bouteille en France", etc.Si le consommateur est dupe c'est qu'il ne sait pas, ou ne veut pas, lire les Ă©tiquettes. Le client qui achĂšte du vin rosĂ© Ă  bas prix se contrefout de l'origine du vin et il a bien raison. Il n'y a aucune raison que le vin rosĂ© espagnol soit plus mauvais ou plus "trafiquĂ©" que le vin rosĂ© producteurs français ne devraient pas oublier que la balance commerciale vinicole française est excĂ©dentaire. Leurs reprĂ©sentants syndicaux devraient mettre la pĂ©dale douce. Que se passerait il si des pays importateurs de vins français fermaient leurs frontiĂšres ? Non, le rosĂ© espagnol n’est pas l’arnaque du siĂšcle»Thomas Deslogis — 10 juillet 2018 Ă  14h09 — mis Ă  jour le 10 juillet 2018 Ă  14h10 Lundi, le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France s'Ă©mouvait d'un trafic de rosĂ© du vin espagnol Ă©tait vendu sous Ă©tiquette française. Le pinard ibĂšre est-il forcĂ©ment de la piquette? Spoiler drame gaulois. On a osĂ© toucher au plus prĂ©cieux de nos patrimoines le vin, le vrai, le français. Le Parisien/Aujourd'hui en France en a fait sa une lundi 9 juillet L’incroyable fraude au rosé». Le quotidien y raconte comment la direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF a constatĂ© une fraude massive touchant plus de 10 millions de bouteilles. L’escroquerie est simple on vend un rosĂ© espagnol sous Ă©tiquette ĂȘtre plus prĂ©cis, il faudrait dire que l’on fit passer du petit rosĂ© espagnol Ă  bas prix pour du petit rosĂ© français Ă  bas prix. L'ibĂšre Ă©tant moins cher, principalement parce que la situation Ă©conomique de l’Espagne n’est pas celle de la France. En bref, on Ă©change un mauvais vin par un autre mauvais vin n'y est pour rienIl serait donc judicieux de ne pas se tromper d’ennemi. Si les mĂ©dias se scandalisaient en boucle, lundi aprĂšs le scoop du Parisien sur cette arnaque du siĂšcle», comme le titre un brin outrancier le quotidien français, le problĂšme n’est pas le vin espagnol. MĂȘme si ce vin espagnol» ramenĂ© Ă  sa nature ontologique, fut considĂ©rĂ© comme le mauvais Ă©lĂšve dans les commentaires, tout au long de la journĂ©e. Une piquette reste une piquette, quelle que soit son origine, et on trouve des grands vins un peu est bon de rappeler que les seuls vrais coupables de cette histoire sont les importateurs français, ceux qui nous ont trompĂ©s sur l’origine d’un produit, et que l’Espagne est un producteur de vin plus que respectable puisque la pĂ©ninsule est le plus grand vignoble du monde depuis 2013 hectares cultivĂ©s en 2016 contre en France.Pour les Espagnols non plus il n’y pas que la taille qui compte. Leurs vins rouges, notamment l’appellation d’origine contrĂŽlĂ© Rioja, est de plus en plus apprĂ©ciĂ© par les spĂ©cialistes. De mĂȘme pour le blanc, dont l'AOC Rueda, proche de nos sauvignons, est l’assurance d'une qualitĂ© le rosĂ©, le mĂ©chant rosĂ© espagnol, n’est pas en reste non plus. Certes, le rosado» de piĂštre qualitĂ© vendu en masse pour des prix dĂ©fiant toute concurrence abonde le marchĂ©, mais c’est aussi Ă  cela que tient une Ă©conomie aussi imposante, et les Français ne sont d’ailleurs pas les derniers Ă  faire de bijoux Ă  dĂ©couvrirÀ cĂŽtĂ© de ces rosĂ©s de basse qualitĂ©, on en trouve d'excellente qualitĂ© en Espagne aussi. Ceux issus de l’appellation Rioja font par exemple leurs preuves d’une annĂ©es Ă  l’autre. En tĂ©moigne l’original MarquĂ©s de Murrieta Primer RosĂ© 2016 aux arĂŽmes de cĂ©rĂ©ales et dont la production fut limitĂ©e Ă  bouteilles, notĂ© 94 sur 100 par la trĂšs respectĂ©e revue gastronomique un bon rosĂ© ibĂ©rique, on conseille aussi d’aller vers la rĂ©gion de Navarre. Il suffit de seulement dix euros pour s'offrir un Chivite Las Fincas, un rosĂ© gastronomique particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© des connaisseurs et Ă©laborĂ© par le grand caviste JuliĂĄn Chivite et le non moins grand chef Juan Mari pourrait vous parler de la cĂ©lĂšbre Ă©lĂ©gance du Flor de Muga, Rioja fait Ă  partir de grenaches vieilles de 70 ans. Ou du catalan Jean Leon 3055, provenant de vignes plantĂ©es Ă  600 mĂštres d’altitude et dont le drĂŽle de nom ramĂšne Ă  l’histoire personnelle du vigneron, espagnol qui a vĂ©cu clandestinement aux États-Unis, d’abord en tant que chauffeur de taxi, immatriculĂ© 3055».La liste, Ă©videmment, est longue. Comme celle des mauvais rosĂ©s, français ou espagnols. Cette histoire de fraude, Ă  imputer aux Français, il est toujours bon de le rappeler, ne doit dĂ©finitivement pas nous pousser Ă  boycotter la trĂšs dense culture du vin qui sĂ©vit de l’autre cĂŽtĂ© des devrait mĂȘme nous inciter Ă  la dĂ©couverte, histoire de redorer le blason de vignerons d’exceptions dont la finesse des productions rosĂ©es a de quoi faire pĂąlir leur plus proche Fraude sur les vins rosĂ©s le dĂ©cryptage de Rayon Boissons [ 13 Juillet 2018 Vin d’Espagne transformĂ© en vin de France ou en IGP, Ă©tiquetage trompeur, mauvaise prĂ©sentation des bouteilles en linĂ©aires
 Rayon Boissons, qui s’est procurĂ© le rapport de la DGGCRF, revient sur le scandale des rosĂ©s qui agite la le dĂ©but de la semaine et la publication de l’enquĂȘte de la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF au sujet des vins rosĂ©s, la presse grand public n’y va pas avec le dos de la cuillĂšre pour tancer la filiĂšre vitivinicole. Pour y voir plus clair, Rayon Boissons a Ă©pluchĂ© le rapport de la DGCCRF et contactĂ© ses reprĂ©sentants. DĂ©cryptage.. Pourquoi cette enquĂȘte ?Dans un contexte de concurrence trĂšs fort entre les vins français et les vins espagnols, de nombreuses alertes dĂ©nonçant des fraudes sur l’origine sont remontĂ©es auprĂšs de la DGCCRF. Laquelle a d’abord enquĂȘtĂ© en 2016 auprĂšs des importateurs avant d’étendre son action Ă  l’ensemble de la filiĂšre, y compris la distribution.. Fraudes sur l’origineC’est Ă©videmment le fait le plus grave. La DGCCRF a contrĂŽlĂ© les principaux importateurs pour s’assurer que les vins espagnols Ă©taient vendus avec cette origine. TrĂšs majoritairement, les mentions Vin d’Espagne » ou Vin de la communautĂ© europĂ©enne » se trouvaient sur les d’aprĂšs nos Ă©changes avec la DGCCRF, quatre producteur-nĂ©gociants ont francisĂ© les vins. C’est Ă  dire qu’ils ont changĂ© l’origine du vin d’Espagne en vin de France », voire en IGP. Ces quatre opĂ©rateurs l’ont rĂ©alisĂ© sur des quantitĂ©s allant de 2 000 hl Ă  34 500 hl. Le tout pour un volume global de 70 000 hl, d’oĂč les 10 millions de bouteilles repris par la presse.. Etiquetage trompeurC’est le second volet de l’enquĂȘte dont l’objectif est de s’assurer que l’étiquette n’a pas vocation Ă  faire croire que les vins ont Ă©tĂ© produits en France alors que ce n’est pas le cas. Plusieurs exemples de non-conformitĂ© ont Ă©tĂ© relevĂ©s dont les deux principaux sont visibilitĂ© insuffisante de l’origine et pratique commerciale trompeuse. Dans ce dernier cas, une fleur de lys, une cocarde française ou la mention Produced in France » sont des Ă©lĂ©ments que la RĂ©pression des Fraudes a jugĂ© illĂ©gaux. D’aprĂšs nos informations auprĂšs de la DGCCRF, les volumes concernĂ©s sont bien moins importants que ceux dont l’origine a Ă©tĂ© changĂ©e.. PrĂ©sentation des vins en linĂ©airesPlus que l’implantation des vins en rayons, c’est surtout les informations autour des bouteilles que la DGCCRF a contrĂŽlĂ©es. Un balisage vin de pays » qui abrite des vins d’Espagne n’est ainsi pas conforme. De mĂȘme, les Ă©tiquettes prix ont Ă©tĂ© passĂ©es au crible. Nombre d’entre elles indiquaient VDF » ou IGP Oc » alors que le vin vient d’Espagne. C’était plus frĂ©quent pour les marques qui ont changĂ© d’origine au cours de ces derniers mois. Dans ces cas, la DGCCRF a surtout exigĂ© une actualisation et une mise en conformitĂ© des informations.. ConclusionLa fraude de grande ampleur Ă©voquĂ©e par la presse est bien rĂ©elle. L’équivalent de 10 millions de cols dont l’origine a Ă©tĂ© modifiĂ©e, c’est un volume consĂ©quent, quand bien mĂȘme seuls quatre opĂ©rateurs en sont responsables. Ces fraudes font d’ailleurs l’objet de procĂ©dures pĂ©nales pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisĂ©e et usurpation de signes de qualitĂ© ». Les peines encourues vont de 2 ans de prison Ă  300 000 € d’ 36 Hardy RodenstockRetour sur la plus grosse escroquerie qui a frappĂ© le monde du vin5 septembre 2018Jacob Hemptinneeditor expressLe vin est bien souvent au cƓur de grosses arnaques et escroqueries reprĂ©sentant des milliers d'euros. Voici la plus cĂ©lĂšbre. Le 5 dĂ©cembre 1985 Ă  Londres se dĂ©roule une vente aux enchĂšres organisĂ©e par Christie's. Une vente historique puisqu'une bouteille de Bordeaux estampillĂ©e ChĂąteau Lafitte de 1787 trouvera preneur contre la somme record de dollars, soit un peu plus de euros. L'heureux acheteur n'Ă©tait autre que Malcolm Forbes, le cĂ©lĂšbre Ă©diteur et propriĂ©taire du magazine portant son fameuse bouteille avec une particularitĂ© elle avait appartenu Ă  l'ancien prĂ©sident des États-Unis Thomas Jefferson, l'homme qui a Ă©crit la DĂ©claration d'indĂ©pendance amĂ©ricaine. Évidemment, une telle somme dĂ©boursĂ©e pour une bouteille de vin cela ne passe pas inaperçu et cela avait provoquĂ© un joli scandale. Malcolm Forbes, lui, avait rĂ©pliquĂ© "Acheter un morceau d'histoire coĂ»te de l'argent."Sauf que, le problĂšme, c'est que l'on est mĂȘme pas sĂ»r qu'il s'agisse d'un morceau d'histoire. En effet, il impossible de prouver que cette fameuse bouteille ait appartenu Ă  l'ancien prĂ©sident amĂ©ricain. Selon les notes de l'ex-prĂ©sident, il aurait achetĂ© la bouteille Ă  l'Ă©poque oĂč il Ă©tait ambassadeur en France. On le connaissait amateur de vin mais impossible de prouver que la bouteille Ă  dollars lui appartenait. D'ailleurs la fondation Thomas Jefferson n'a jamais pu confirmer que la bouteille avait appartenu au prĂ©sident. Hardy RodenstockDerriĂšre ce mystĂšre se trouve Hardy Rodenstock, un ancien manager de stars allemand reconverti en marchand de vin. En 1985, il dit possĂ©der plusieurs vieilles bouteilles ayant appartenu Ă  Thomas Jefferson. Cependant, il refuse de dire par quel intermĂ©diaire il en a fait l'acquisition. Il se contente de dire qu'il les a trouvĂ©es derriĂšre un mur dans une cave de Paris. Dans un lieu qu'il tient secret Ă©videmment. Beaucoup ont alors exprimĂ© leur scepticisme mais un des grandes pontes du vin, Micheal Broadbent qui est pourtant responsable de la distribution du diplĂŽme des MaĂźtres des vins, y croyait dur comme fer. En 2002, il dĂ©clarait pour le New York Times "Je reconnais certains vins Ă  la premiĂšre gorgĂ©e et mĂȘme souvent avant de les goĂ»ter, quand ils coulent dans mon verre, au moment du nez. Je doute m'ĂȘtre jamais trompĂ© sur un Mouton 1945 ou un Mas Daumas Gassac 1982." Il a donc rĂ©ussi Ă  Ă©couler trois bouteilles dont celle que Malcolm Forbes garde encore prĂ©cieusement dans sa cave. Les autres se sont retrouvĂ©es dans les mains de milliardaires et industriels comme William Koch par exemple. Mais en 2005, Koch se rend compte que Thomas Jefferson notait prĂ©cisĂ©ment tous ses achats en vin et ces bouteilles n'apparaissaient nulle part. Il engage donc quelques enquĂȘteurs pour en savoir plus. Il s'avĂšre que les initiales inscrites sur les bouteilles sont toutes fausses et gravĂ©es Ă  la machine. PoursuiteSuite Ă  ces dĂ©couvertes, William Koch poursuit Rodenstock en justice. Mais dans cette affaire, un autre homme est impliquĂ© Michael Broadbent qui s'est longtemps portĂ© garant de Hardy Rodenstock. Dans cette entreprise, il avait ignorĂ© les avis sceptiques de la fondation de Thomas Jefferson. Quoiqu'il en soit, il Ă©tait convaincu de l'authenticitĂ© des bouteilles et Benjamin Wallace, l'auteur du livre The Billionaire's Vinegar qui revient sur cette affaire, est persuadĂ© que Broadbent Ă©tait sincĂšre. Le bougre espĂ©rait bien finir sa majestueuse carriĂšre en vendant des bouteilles ayant appartenu Ă  un prĂ©sident amĂ©ricain. Existe-t-il un meilleur jubilĂ© pour un commissaire priseur spĂ©cialiste en vin? Lui explique qu'il s'est fait avoir en ayant Ă©tĂ© invitĂ© Ă  de multiples reprises par Rodenstock Ă  des dĂ©gustations et prĂ©sentations de vins anciens. Broadbent rĂ©digeait alors des notes sur les pinards qu'il avait dĂ©gustĂ©s. Le spĂ©cialiste n'aurait pas risquĂ© de dĂ©truire sa rĂ©putation en mettant aux enchĂšres de fausses bouteilles. Il s'est tout simplement fait avoir par un escroc qui, d'ailleurs, utilisait un nom d'emprunt. En effet, Hardy Rodenstock s'appelle en fait Meinhard collectiveMichael Broadbent n'est pas le seul Ă  s'ĂȘtre fait avoir par ce fameux Hardy Rodenstock. Lors de ses fameuses dĂ©gustations, l'escroc a flouĂ© des dizaines de personnalitĂ©s importantes du monde du vin comme Robert Parker, le spĂ©cialiste amĂ©ricain de vin reconnu dans le monde entier. Pourtant, des signes auraient du leur mettre la puce Ă  l'oreille. Par exemple, Rodenstock insistait pour rĂ©cupĂ©rer les bouteilles vides et refusait catĂ©goriquement de montrer les bouchons Ă  ses invitĂ©s. C'est d'ailleurs extrĂȘmement surprenant que de tels spĂ©cialistes n'aient rien vu venir. En tout cas, Rodenstock Ă©tait trĂšs fort dans ce qu'il faisait puisque Robert Parker avait attribuĂ© la note de 100 la note maximale pour un supposĂ© ChĂąteau PĂ©trus de 1921 en magnum. Encore une fois, ChĂąteau PĂ©trus avait Ă©mis des doutes sur l'authenticitĂ© de la bouteille. Qu'importe pour le spĂ©cialiste le vin Ă©tait "merveilleux" et que s'il Ă©tait faux, Rodenstock Ă©tait sans doute le plus talentueux des faussaires. Cela prouve que les plus Ă©minents critiques de vins ne sont pas infaillibles mais aussi que la fraude en vin est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©celer. En effet, contrairement Ă  l'art, le vin dispose de nombreux originaux et les plus vieux exemplaires sont rarement embouteillĂ©s et Ă©tiquetĂ©s de la mĂȘme façon. Par exemple, les Petrus ont longtemps Ă©tĂ© vendus en tonneaux et les marchands les embouteillaient et les conditionnaient eux-mĂȘmes. De plus, il est presque impossible de dĂ©terminer l'origine et la provenance d'une bouteille puisque la documentation Ă  ce sujet est quasiment inexistante. De plus, un mĂȘme vin peut Ă©voluer diffĂ©remment en fonction de sa bouteille et son Ă©valuation est fondamentalement subjective. Or pour les vins qui concernent cette affaire, trĂšs peu de personnes les avaient goĂ»tĂ©s auparavant. Donc, difficile d'avoir deux avis pour les confronter. La fin de l'histoire?Au final, comment s'est terminĂ©e cette histoire? Koch a fait le maximum pour trainer Rodenstock devant un juge mais celui-ci a systĂ©matique refusĂ© de participer au procĂšs en expliquant qu'en tant qu'Allemand, la justice amĂ©ricaine n'avait aucun pouvoir sur lui. Rodenstock a donc Ă©tĂ© jugĂ© par dĂ©faut. Finalement, il s'en sortira indemne, sans dĂ©bourser le moindre euro. Finalement, on ne connaitra jamais vraiment le fin de mot de cette affaire puisqu'en mai 2018, le fameux Hardy Rodenstock a rendu son dernier souffle. Quoi qu'il en soit, Benjain Wallace est longuement revenu sur cette affaire dans son livre The Billionaire's Vinegar et quelques passages sont assez frappants. L'auteur explique que des analyses ont Ă©tĂ© effectuĂ©s sur des vins vendus par Rodenstock. Ils dataient en fait des annĂ©es 60, on est bien loin de vin datant du 19Ăšme siĂšcle comme le prĂ©tendu faussaire l'affirmait. Le principal intĂ©ressĂ© a toujours refusĂ© de s'exprimer Ă  ce sujet et il n'est plus en Ă©tat de le faire dĂ©sormais. Ce mystĂšre en restera un Ă  jamais et des centaines de bouteilles de vins frauduleuses resteront Ă  jamais une Ă©nigme pour les amateurs de vin. Source 37 DĂ©rĂšglementation capsules reprĂ©sentatives de droits CRD et dĂ©claration de rĂ©colte DR facultative sur les bouteilles de vinUn risque accru de fraudes ?PubliĂ© le 17/09/2018 À partir du 1er juin 2019, la Marianne ou capsule reprĂ©sentative des droits CRD, qui atteste que le producteur s’est acquittĂ© des droits sur l’alcool, ne sera plus obligatoire sur les bouteilles de vin. Les consĂ©quences pour les consommateurs. Amateurs de raretĂ©s, gardez prĂ©cieusement les jolies Marianne » qui coiffent vos bouteilles de vin ou d’alcool elles vont peut-ĂȘtre devenir collectors ! Créée en 1960, la capsule reprĂ©sentative des droits, ou CRD, cessera d’ĂȘtre obligatoire Ă  compter du 1er juin 2019. Attestant que les droits d’accise ont bien Ă©tĂ© acquittĂ©s pour ce contenant, elle permettait la circulation des vins en bouteilles ou en cubi » jusqu’à 3 litres sur le territoire français, en Ă©vitant le recours aux documents d’accompagnement lĂ©gaux. Devenus dĂ©matĂ©rialisĂ©s, ceux-ci restent obligatoires tout comme les droits d’accise, acquittĂ©s par les metteurs en bouteille rĂ©coltants, nĂ©gociants ou entrepositaires. Simplement, en raison du traitement informatique des dĂ©clarations, la preuve sur la bouteille n’est plus jugĂ©e nĂ©cessaire par l’administration. C’est tout bĂ©nĂ©fice pour les maisons de nĂ©goce qui souhaitaient mettre fin Ă  l’obligation d’avoir deux chaĂźnes d’embouteillage l’une pour les vins vendus en France, l’autre pour ceux destinĂ©s Ă  l’export et qui ne sont donc pas soumis aux droits d’accise. Produire des capsules neutres pour toutes les bouteilles, c’est plus simple pour nous, a expliquĂ© Ă  l’AFP le prĂ©sident de l’appellation Saint-Émilion, Jean-François Gaillard. Aujourd’hui, toutes nos entrĂ©es sont tenues informatiquement. On dĂ©clare nos ventes, nos volumes sont tracĂ©s
 » Pour les particuliers qui transporteront du vin sans Marianne, peu de changement, une facture en bonne et due forme, et acquittĂ©e, fera office de preuve en cas de contrĂŽle attention, un ticket de caisse ne sera pas suffisant !. Gare toutefois Ă  ne pas dĂ©passer les seuils au-delĂ  desquels les documents d’accompagnement deviennent de professionnels, dira-t-on. En fait, pas seulement. Car sur la couronne de la capsule figurent des informations prĂ©cieuses pour le consommateur, en particulier le numĂ©ro du dĂ©partement de l’embouteilleur et la mention de son statut. La lettre R ou rĂ©coltant » indique que le vigneron a lui-mĂȘme mis en bouteille son vin, produit Ă  partir de raisins provenant de son propre domaine. La lettre E ou entrepositaire » indique que le vin a Ă©tĂ© conditionnĂ© par une entreprise pratiquant uniquement le commerce de vrac et la mise en marchĂ©. La lettre N ou nĂ©gociant » indique une activitĂ© de nĂ©goce basĂ©e sur l’achat de raisins, de moĂ»t ou de vins, Ă©laborĂ©s, assemblĂ©s, Ă©levĂ©s et mis sur le marchĂ© sous sa propre Ă©tiquette, par le nĂ©gociant. C’est le cas des grandes maisons de Bourgogne qui cumulent souvent toutes ces activitĂ©s, conjointement avec l’exploitation de leur propre domaine prestigieux, les obligeant Ă  gĂ©rer deux types de capsules. Une diffĂ©renciation qui n’a rien de pĂ©joratif pour le nĂ©goce dont les produits peuvent ĂȘtre de grande qualitĂ© et justifier une renommĂ©e parfois internationale ! L’ambiguĂŻtĂ©, c’est que sous couvert du nĂ©goce se cachent Ă©galement des transactions en trĂšs gros volumes destinĂ©es Ă  fournir le marchĂ© d’entrĂ©e de gamme de la grande distribution. C’est aussi le lieu de pratiques obscures et de nombreuses fraudes qui dĂ©fraient rĂ©guliĂšrement la chronique judiciaire. L’étĂ© dernier, les rĂ©sultats d’une enquĂȘte de la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF ont ainsi rĂ©vĂ©lĂ© que 70 000 hectolitres de vins rosĂ©s espagnols soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles ! avaient Ă©tĂ© francisĂ©s, ou bien vendus sous un packaging ou un merchandising pouvant prĂȘter Ă  confusion sur l’origine des 3 lettres faisant rĂ©fĂ©rence au statut de l' dĂ©rives regrettables restent l’apanage de gros acteurs de la filiĂšre et la prĂ©sence d’une Marianne sur les bouteilles n’y aurait pas changĂ© grand-chose. Mais il est curieux de constater que sa disparition intervient alors que la frontiĂšre entre les diffĂ©rentes activitĂ©s tend Ă  s’estomper mĂȘme chez des acteurs beaucoup plus modestes. De plus en plus de vignerons recourent Ă  une activitĂ© de nĂ©goce en achetant par exemple du raisin ou des moĂ»ts pour se garantir contre les alĂ©as climatiques et maintenir leur production ou tout simplement pour booster le dĂ©veloppement Ă©conomique de leur entreprise. Rien de rĂ©prĂ©hensible, bien sĂ»r, Ă  condition que les Ă©tiquettes affichent clairement la diffĂ©rence. Si ce n’est pas le cas, un nom prestigieux peut alors servir d’ombrelle Ă  des produits qui ont peu de rapport avec les vins de ce domaine. Une pratique pas si rare dans une filiĂšre oĂč l’on sait parfaitement jouer sur les homonymies au dĂ©triment des consommateurs peu avertis. La Marianne et ses mentions N ou R sur la capsule permettent au moins de lever les ambiguĂŻtĂ©s et d’éviter le mĂ©lange des genres. Un garde-fou en quelque sorte !Sous couvert de simplification administrative, les douanes n’auraient-elles pas jetĂ© le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain ? En tout cas, la mesure est loin de faire l’unanimitĂ© au sein de la filiĂšre. En prenant cette dĂ©cision, l’État va affaiblir le dispositif historique qui avait Ă©tĂ© mis en place il y a plusieurs dĂ©cennies pour protĂ©ger la viticulture contre la fraude et les contrefaçons. Qui garantira demain au consommateur qu’un vin revendiquant le nom d’une appellation d’origine est bien issu de cette rĂ©gion ? [
] MĂȘme si la Marianne n’est Ă©videmment pas l’arme absolue contre la fraude, c’est quand mĂȘme un garde-fou », s’inquiĂšte le Syndicat des bourgognes dans un communiquĂ©. Et de pointer la diminution importante des effectifs des douanes depuis plusieurs annĂ©es. La baisse des contrĂŽles induite par la baisse des effectifs et la baisse des garanties proposĂ©es par cette "simplification" sont un cocktail sinon explosif, du moins risquĂ© », conclut le Syndicat des bourgognes qui prĂ©conise, en l’absence d’alternative crĂ©dible, le maintien de l’utilisation par les viticulteurs de la Marianne et conseille aux consommateurs de continuer Ă  acheter des vins dĂ»ment coiffĂ©s de son effigie car elle leur apporte une garantie de aussiNotre dossier consacrĂ© au savoir sur les capsules de vin Lors de l’achat d’une bouteille de vin, on ne prĂȘte gĂ©nĂ©ralement pas beaucoup d’attention Ă  la capsule qui recouvre le bouchon. Dommage, car ce timbre officiel, attestant que les droits sur l’alcool ont bien Ă©tĂ© acquittĂ©s, recĂšle de prĂ©cieuses informations sur l’origine et le contenu de la bouteille. Apprenez Ă  les jeu des couleurs La rĂ©glementation impose 7 couleurs normalisĂ©es pour les capsules en fonction du type d’alcool contenu Vert pour les vins tranquilles ou mousseux Ă  appellation d’origine protĂ©gĂ©e AOP et pour les vins doux naturels AOP. Bleu pour tous les autres vins vins de table et vins de pays. Rouge lie de vin depuis 2011, cette couleur peut remplacer indiffĂ©remment les couleurs verte et bleue, sauf pour les champagnes et pour les boissons fiscalement associĂ©es au vin. Orange pour les vins de liqueur, les vins spĂ©ciaux et les autres produits intermĂ©diaires qui bĂ©nĂ©ficient d’une AOP. Gris pour les autres alcools intermĂ©diaires comme les ratafias. Jaune d’or pour le cognac et l’armagnac. Blanc pour tous les autres alcools. Des chiffres et des lettres Outre l’indication de la contenance, plusieurs indications rĂ©glementaires figurent sur la couronne autour de la Marianne par exemple 83 R 036. Le premier chiffre indique le numĂ©ro du dĂ©partement du siĂšge de l’embouteilleur. La lettre qui suit, son statut il peut ĂȘtre rĂ©coltant R ;nĂ©gociant N ;ou entrepositaire agréé E.Enfin, le dernier chiffre 036 correspond au numĂ©ro administratif d’agrĂ©ment de l’embouteilleur ou du rĂ©partiteur de capsules collectives. Sursimplification administrativeAprĂšs 2022, l’obligation de dĂ©claration de rĂ©colte en suspens Pour les intimes de la tĂ©lĂ©procĂ©dure douaniĂšre, la dĂ©claration de rĂ©colte rĂ©pond Ă  l'acronyme DR. - crĂ©dit photo Alexandre Abellan VitisphereJouant sur deux tableaux, le gouvernement souhaite mettre en application la rĂ©glementation europĂ©enne qui lĂšve l’obligation de dĂ©clarer annuellement sa production au casier viticole, tout en laissant Ă  la filiĂšre le soin de trouver de nouvelles modalitĂ©s de contrĂŽles
 et d’ la chĂšvre et le chou est un exercice politique particuliĂšrement pĂ©rilleux lorsqu’il s’agit de le retranscrire dans la loi. Mais la logique du en mĂȘme temps » cher au prĂ©sident de la RĂ©publique semble bien maĂźtrisĂ©e par son gouvernement, qui en a fait l’éclatante dĂ©monstration lors du retour, ce 13 septembre, Ă  l’AssemblĂ©e Nationale du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole. Alors que les vendanges font l’actualitĂ© du vignoble français, le texte actuel introduit une nouveautĂ© de taille Ă  partir premier janvier 2022, la dĂ©claration de rĂ©colte devient facultative dans une logique de simplification administrative, mais le maintien de son obligation reste envisageable dans une logique de LIRE AUSSIDĂ©clarations de vendanges et de stocksSimplification administrative ?C’est en substance le sens de l’amendement 954 dĂ©posĂ© Ă  la rentrĂ©e par le gouvernement pour modifier l’article 407 du Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts, qui retoque l’article 11 nonies F ajoutĂ© par le SĂ©nat Ă  l'article L. 644-6 du Code Rural en juin dernier. LĂ  oĂč les sĂ©nateurs souhaitaient simplement assurer une traçabilitĂ© des produits vitivinicoles [en tenant] les personnes physiques ou morales rĂ©coltant des raisins de cuve de faire une dĂ©claration de rĂ©colte aux autoritĂ©s compĂ©tentes pour la campagne viticole au cours de laquelle la rĂ©colte a eu lieu », les ministres se mettent subtilement en conformitĂ© avec le rĂšglement europĂ©en n° 436/2009, ce qui rendrait facultative la dĂ©claration de rĂ©colte aprĂšs le 31 dĂ©cembre 2021."TraçabilitĂ© des vins"MalgrĂ© sa subtilitĂ©, l'amendement gouvernemental est combattu par un trio de dĂ©putĂ©s viticoles*. Souhaitant rĂ©tablir l'article validĂ© par le SĂ©nat, ces Ă©lus du vignoble estiment que la dĂ©claration de rĂ©colte des raisins est un outil indispensable pour la traçabilitĂ© des vins AOP [qui] permet d’effectuer des contrĂŽles efficaces et performants, d’aller vĂ©rifier la traçabilitĂ© des vins en cas de suspicion. Une suppression de la dĂ©claration de rĂ©colte entraĂźnerait un transfert de la maĂźtrise du cahier des charges des AOP de l’amont vers l’aval. »La dĂ©claration annuelle de vendanges au Casier viticole informatisĂ© CVI permettant de suivre pour chaque propriĂ©tĂ© la quantitĂ©, la superficie en production, la destination et, le cas Ă©chĂ©ant, la nature des produits vendus Ă  un vinificateur ou livrĂ©s Ă  une cave coopĂ©rative », comme le rappellent les Douanes sur leur soutenir un amendement attaquĂ© par le vignoble, le gouvernement estime pourtant Ɠuvrer pour l’obligation de dĂ©claration de rĂ©colte conformĂ©ment Ă  la volontĂ© des sĂ©nateurs et des professionnels de la filiĂšre viticole ». S’appuyant sur des arguments juridiques prĂ©cis, le gouvernement prĂ©cisant que l’amendement du SĂ©nat est inopĂ©rant, notamment parce qu’il ne permet pas d’habiliter les agents des douanes Ă  rĂ©aliser les contrĂŽles y affĂ©rent, et ne prĂ©voit pas de sanction en cas de non-respect » et parce que le Code Rural [renvoie] directement Ă  la dĂ©claration de rĂ©colte mentionnĂ©e Ă  l’article 407 du Code GĂ©nĂ©ral des impĂŽts ».Pour que la dĂ©claration de rĂ©colte soit bien opĂ©rante, le gouvernement le consolide donc avec son amendement. Mais de maniĂšre temporaire, le gouvernement agissant conformĂ©ment [Ă  ses] orientations en faveur de la simplification des formalitĂ©s administratives et en cohĂ©rence avec la possibilitĂ© offerte par la rĂ©glementation europĂ©enne » de rendre la dĂ©claration de rĂ©colte facultative. Le dĂ©lai de 2022 est ainsi prĂ©sentĂ© comme une pĂ©riode transitoire [qui] permettra aux professionnels d’adapter leurs procĂ©dures de contrĂŽle, et de mettre en cohĂ©rence les dispositions du Code Rural se fondant sur la dĂ©claration de rĂ©colte ». MĂ©nager la chĂšvre administrative et le chou viticole demande dĂ©cidĂ©ment de la dextĂ©ritĂ©.* Il s’agit des dĂ©putĂ©s Lise Magnier et Charles de Courson pour la Marne, Antoine Herth pour le Une fausse bonne idĂ©e de rendre les capsules "Marianne" facultatives ? Le caractĂšre obligatoire de la capsule reprĂ©sentative de droits CRD sur les bouteilles de vin sera supprimĂ© Ă  compter du 1er juin 2019, suite Ă  l’arrĂȘtĂ© du 12 juin, s’est fĂ©licitĂ© les Douanes le 19 juin. L’administration met en avant une simplification. Si la profession rĂ©clame Ă  cor et Ă  cri moins de contraintes administratives, pas sĂ»r pour autant qu’ici, les Douanes aient rĂ©ussi leur coup
 Une capsule permet aussi de savoir s’il s’agit d’une appellation d’origine contrĂŽlĂ©e si la capsule est de couleur verte. Le consommateur peut mĂȘme vĂ©rifier s’il s’agit d’un vin de rĂ©coltant ou pas. La CRD est la Marianne » apposĂ©e sur la coiffe d’une bouteille de vin. Sa prĂ©sence sur la bouteille atteste le paiement des accises fiscales en France et vaut document d’accompagnement pour la circulation des bouteilles de vins. La CRD est obligatoire depuis 1960 pour les bouteilles et rĂ©cipients de vin de trois litres au plus, pour lesquels les droits ont Ă©tĂ© acquittĂ©s. L’arrĂȘtĂ© qui vient d’ĂȘtre signĂ© le 12 juin supprime ce caractĂšre obligatoire Ă  compter du 1er juin 2019. Cette simplification administrative est l’aboutissement d’une phase de consultation des professionnels de la filiĂšre engagĂ©e par la douane en juin 2017 », explique l’administration. Et de vite rajouter que nĂ©anmoins, les bouteilles de vin devront donc circuler avec un document d’accompagnement ! Les opĂ©rateurs de la filiĂšre viticole qui embouteillent du vin auront donc dĂ©sormais le choix de continuer d’apposer la CRD ou d'utiliser un des autres titres de mouvement assurant la traçabilitĂ© du produit. Perte de garanties pour les clients Ce qui n’a pas manquĂ© de faire rĂ©agir le syndicat des Bourgognes qui Ă©carte tout de suite le procĂšs d’intention d’avoir une activitĂ© de rĂ©partiteur de capsules. Ce n’est pas le sujet de fond. Nous n’en dĂ©pendons pas financiĂšrement pour fonctionner. Nous proposons un service aux viticulteurs pour leur simplifier leur activitĂ©. Nous alertons juste sur le risque en terme de protection des appellations AOC et en terme de garantie des produits pour les consommateurs », dĂ©bute Guillaume Willette, directeur de l’ODG Bourgogne. Pour le Syndicat d’appellation socle de la Bourgogne, cette dĂ©cision de supprimer le caractĂšre obligatoire de la Marianne risque d’affaiblir le systĂšme de contrĂŽle des vins d’appellation et rendre plus facile les fraudes et les contrefaçons ». En effet, les responsables des vins AOC bourgognes ont du mal Ă  imaginer comment les consommateurs vont pouvoir se repĂ©rer demain s’il n’y a plus de systĂšme unique. Si tous les consommateurs de vins ne savent pas forcĂ©ment parfaitement le rĂŽle fiscal et anti-fraude des capsules, elle Ă©tait nĂ©anmoins pour eux une garantie par l’Etat français de la vĂ©racitĂ© du produit qu’ils achĂštent ». Une perte de repĂšre qui va dĂ©stabiliser les clients et les consommateurs. Sans Marianne, il est quand mĂȘme plus difficile, pour le consommateur et pour les autoritĂ©s, d’identifier une bouteille non lĂ©gitime. MĂȘme si la Marianne n’est Ă©videmment pas l’arme absolue contre la fraude, c’est quand mĂȘme un garde-fou », souligne le Syndicat des Bourgognes. Hausse des fraudes ? Sans capsule obligatoire, les fraudeurs seront moins embĂȘtĂ©s », craint le syndicat des Bourgognes qui sait que cela peut entrainer plus d’affaires judiciaires et mĂ©diatiques et donc donner une mauvaise image Ă  tous les producteurs » d’une rĂ©gion. La valeur d’une origine reposant principalement sur la confiance dans le produit. L’État tente bien de dĂ©miner ce point en assurant que les Douanes seront pleinement mobilisĂ©s pour contrĂŽler le respect de la rĂ©glementation assurant la traçabilitĂ© des produits viticoles et lutter contre les fraudes ». MalgrĂ© cette affichage » d’un Etat garant des contrĂŽles et de la loi, le Syndicat des Bourgogne rappelle une tendance actuelle il n’a Ă©chappĂ© Ă  personne que les effectifs des Douanes sont en baisse importante depuis plusieurs annĂ©es et que la politique suivie par l’actuelle majoritĂ© Gouvernementale, NDLR ne va pas changer cette tendance ». Si tout le monde en a conscience, les potentiels fraudeurs aussi
 Baisse des contrĂŽles et baisse des garanties proposĂ©e par cette soi-disant simplification » sont donc un cocktail sinon explosif, du moins risquĂ© », jugent les producteurs de vins bourgognes. En consĂ©quence, le Syndicat des Bourgognes prĂ©conise, en l’absence d’alternative crĂ©dible, le maintien de l’utilisation par les viticulteurs de la Marianne et conseille aux consommateurs français de continuer Ă  acheter des vins avec une Marianne ». L’avenir le dira
 Simplification, export
 vraiment ? Cette nouvelle mesure de simplification pour les entreprises permettra aux opĂ©rateurs de la filiĂšre viticole de rĂ©aliser des gains de compĂ©titivitĂ© et gagner de nouveaux marchĂ©s Ă  l'export », estiment Ă©galement les Douanes. C’est aller un peu vite en besogne et oublier les raisons qui avaient conduit Ă  rendre obligatoire les capsules. D’abord, sur le volet simplification, si l’apposition de la Marianne devient optionnelle Ă  partir du 1er juin 2019, les entreprises ne sont pas pour autant dispensĂ©es de leurs autres obligations. Les entreprises commercialisant des vins pour leurs ventes en France, sans utiliser de Marianne CRD comme actuellement, devront Ă©tablir un document simplifiĂ© d’accompagnement DSA. DĂšs lors qu’un vigneron vend aux particuliers, cela va vite devenir ingĂ©rable avec un exemplaire pour le fournisseur, un exemplaire pour le destinataire, et le retour du formulaire du destinataire au fournisseur ! Je vois mal un client renvoyer un exemplaire ou avoir autant de documents. MĂȘme pour des professionnels - comme des restaurateurs ou cavistes - avec leurs multiples petites commandes ». Il faut savoir qu’outre son volet fiscal qui lui, ne change pas, la CRD avait Ă©tĂ© mise en place pour simplifier les dĂ©marches administratives des viticulteurs. Elle Ă©vite donc dĂ©jĂ  au viticulteur d’établir un document administratif Ă  chaque vente de bouteille. Donc sous couvert de simplification, on rend la simplification initiale facultative », ne comprend pas le Syndicat des Bourgognes. Illogique presque ! Et en matiĂšre d’export, les Mariannes CRD ne sont obligatoires qu’en France. Cela ne va rien faciliter pour l’export », coupe court Guillaume Willette. Une fausse simplification » et un faux gain de compĂ©titivitĂ© ». La filiĂšre n’avait vraiment pas besoin de cela
 CĂ©dric Michelin Le 23 Juin 2018 Source 38 Fraude fiscale Un ancien nĂ©gociant en vin a comparu, ce 20 dĂ©cembre, devant le tribunal correctionnel d’Auxerre. Il lui est reprochĂ© des faits de fraude fiscale », commis Ă  Ligny-le-ChĂątel, de dĂ©but 2009 Ă  fin 2011. Le TrĂ©sor public lui rĂ©clame environ euros. Selon l’administration fiscale, le prĂ©venu, ancien dirigeant d’une entreprise de nĂ©goce en vin, aurait minorĂ© les rĂ©sultats annuels de sa sociĂ©tĂ© afin de payer moins d’impĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s. Cette minoration de la base imposable » s’élĂšve Ă  plus d’1 million d'euros, prĂ©cise le prĂ©sident du tribunal, en rapportant ce qui figure Ă  la procĂ©dure. La fraude reprochĂ©e est d’avoir jouĂ© sur le rĂ©sultat de son entreprise en augmentant ses charges. En faisant comptabiliser des charges imaginaires. Des achats inexistants de vins », explicite la reprĂ©sentante du ministĂšre public. Un voyage aux Antilles pour la famille du prĂ©venu qui se transforme en voyage professionnel Ă  un congrĂšs Parmi la longue liste de montages financiers et autres mĂ©canismes frauduleux apparaĂźt un voyage aux Antilles pour la famille du prĂ©venu qui, pour la comptabilitĂ©, se transforme en voyage professionnel Ă  un congrĂšs Ă  Hong-Kong », dĂ©taille le ministĂšre public. Selon le prĂ©sident, qui se rĂ©fĂšre Ă  l’enquĂȘte Une gĂ©rante d’agence de voyages a dit aux gendarmes que le prĂ©venu lui avait demandĂ© de modifier les factures. » Huit mois d’emprisonnement requis L’avocat de la dĂ©fense souligne que depuis que son entreprise a Ă©tĂ© liquidĂ©e, en novembre 2015 », son client, placĂ© sous contrĂŽle judiciaire, n’a pu se procurer les documents comptables nĂ©cessaires Ă  prĂ©parer sa dĂ©fense. Depuis, personne n’a interrogĂ© le liquidateur pour avoir un document comptable ! », dĂ©plore-t-il. Il n’y a pas de volontĂ© frauduleuse dans ce dossier », assure-t-il enfin. Le ministĂšre public a requis huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple et € d’amende. Le jugement a Ă©tĂ© mis en dĂ©libĂ©rĂ© au 17 janvier 2019. Source 39 Fraude en Italie Une enquĂȘte menĂ©e sur l’ensemble du territoire italien a conduit les carabiniers Ă  saisir 5 millions de litres de vins frauduleux. Leurs inspections ont rĂ©vĂ©lĂ© de nombreux manquements en termes de mĂ©thodes de production, d’hygiĂšne et de succĂšs des vins italiens, en particulier du prosecco, fait-il perdre la tĂȘte des producteurs ? La brigade antistupĂ©fiants et de protection de la santĂ© des carabiniers NAS a annoncĂ© avoir saisi 5 millions de litres de vin frauduleux aprĂšs 871 inspections menĂ©es entre septembre et novembre 2018 dans tout le pays. 20 % de leurs visites dans des domaines viticoles ont permis de soulever de graves irrĂ©gularitĂ©s » non-respect des rĂšgles d’hygiĂšne, manque de traçabilitĂ©, etc. L'un des phĂ©nomĂšnes les plus prĂ©occupants est celui de l'utilisation de substances interdites dans la fabrication du vin, Ă  commencer par l'ajout de sucre au moĂ»t dans le but d'augmenter la teneur en alcool », a expliquĂ© le commandement des carabiniers. Les interventions nous ont permis d'identifier 29 entreprises ayant exercĂ© leurs activitĂ©s dans des conditions de graves dĂ©ficiences structurelles et sanitaires », ont dĂ©taillĂ© les autoritĂ©s, ce qui a entraĂźnĂ© leur suspension. 14 entreprises ont Ă©tĂ© renvoyĂ©es devant la justice et 162 sanctionnĂ©es. 245 amendes administratives ont Ă©tĂ© prononcĂ©es. Dans la rĂ©gion de TrĂ©vise, oĂč est produit le cĂ©lĂšbre prosecco, les carabiniers ont dĂ©couvert d'importantes quantitĂ©s de moĂ»t non enregistrĂ©es dont la provenance Ă©tait inconnue. Ils y ont saisi 69 000 litres de moĂ»t, 73 000 tonnes de raisins et 743 000 litres de prosecco sur le point d’ĂȘtre Ă©tiquetĂ© DOCG » DĂ©nomination d'origine contrĂŽlĂ©e et garantie ou DOC » Appellation d’origine contrĂŽlĂ©e, l’équivalent italien des AOC appellation d’origine contrĂŽlĂ©e. Trois producteurs de prosecco ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour avoir rajoutĂ© du sucre et d'autres additifs interdits dans leurs vins. Ces pratiques, en particulier l’utilisation de raisins d’origine inconnue, peuvent s’expliquer par l’explosion de la demande en prosecco, qui a pris les producteurs par surprise. Avec des exportations en hausse de 75 % en 15 ans et une production de 600 millions de bouteilles en 2018 le double de la Champagne sur la mĂȘme pĂ©riode, le prosecco est devenu l’un des vins mousseux les plus populaires au monde. Cette augmentation des ventes, cumulĂ©e Ă  une ou deux annĂ©es de vendanges moins abondantes, ont mis les stocks sous pression pendant plusieurs annĂ©es », dĂ©crypte un connaisseur du secteur. Outre cette tentation de frauder, l’augmentation de la production a un fort impact Ă©cologique, selon une Ă©tude italienne publiĂ©e sur le site de prĂ©publication scientifique bioRxiv. Des chercheurs de l’universitĂ© de Padoue ont estimĂ© que la zone d’appellation DOCG 215 kmÂČ oĂč sont produites 100 millions de bouteilles de prosecco par an perd chaque annĂ©e prĂšs de 550 000 tonnes de collines. Ils observent que les traditionnelles cultures en terrasse ont laissĂ© place Ă  des vignes plantĂ©es directement en pente, pour faciliter la mĂ©canisation. AssociĂ©e Ă  une disparition des haies et Ă  une baisse du couvert vĂ©gĂ©tal, cette Ă©volution entraĂźne une fragilisation des sols, lessivĂ©s par la pluie. Source Morgan Bourven - Que Choisir 02/2019 40 L'optimisation fiscale de Pierre Castel 41 Le BRANDY FRANçAIS Le brandy français touchĂ© par une fraude internationale de grande ampleur ? FrĂ©dĂ©ric Sergeur PubliĂ© le 15/07/2019 Des maisons de cognac françaises, qui produisent Ă©galement du brandy, auraient Ă©tĂ© bernĂ©es en achetant de l’eau-de-vie frauduleuse. Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte par Bercy. C’est une affaire tentaculaire, qui trouve sa source en GĂ©orgie, et qui pourrait avoir des consĂ©quences en France. Le Figaro alerte sur une fraude internationale de grande ampleur dans le secteur du brandy. C’est l’association des producteurs de vins gĂ©orgiens qui a tirĂ© le signal d’alarme. Plusieurs grandes maisons de cognac françaises produisent Ă©galement du brandy Saint-Remy, Grand Empereur, Cigogne Noire
 elles en ont exportĂ© pour 189 millions d’euros l’an dernier Ă  l’international. Le souci concerne l’un des ingrĂ©dients de cet alcool l’eau-de-vie de vin. Les maisons françaises ont l’autorisation d’importer cette eau-de-vie, et uniquement celle-ci. Sauf qu’elles auraient Ă©tĂ© trompĂ©es et auraient utilisĂ© de l’eau-de-vie de grain, utilisĂ© pour le whisky ou la vodka. 8 millions de litres "Altosa, une sociĂ©tĂ© espagnole dĂ©tenue par Juan Antonio Lopez Ramirez, aurait falsifiĂ© des bordereaux de livraison faisant passer de l’eau-de-vie de maĂŻs bon marchĂ©, qu’il a fait transiter par la GĂ©orgie, pour de l’eau-de-vie de vin gĂ©orgienne, bien plus coĂ»teuse Ă  produire. En 2018, les exportations de la filiale gĂ©orgienne d’Altosa ont fortement grimpĂ©. Or seuls des producteurs dĂ©jĂ  Ă©tablis sont en capacitĂ© de distiller de tels volumes d’eau-de-vie de vin", dĂ©nonce le porte-parole de l’association des producteurs de vins gĂ©orgiens dans les colonnes du Figaro, prĂ©cisant "Altosa pourrait avoir vendu cette eau-de-vie frauduleuse Ă  des maisons de cognac françaises engagĂ©es sur le marchĂ© du brandy". PrĂšs de 8 millions de litres d’eau-de-vie frauduleuse pourraient avoir Ă©tĂ© importĂ©s illĂ©galement en Europe. Le brandy French Club, d’A. Staub, serait touchĂ© par cette fraude, mĂȘme si cela n’a pas Ă©tĂ© confirmĂ© par la maison de cognac. "En Ă©cornant l’image de qualitĂ© gĂ©orgienne et française, [la fraude] pourrait porter prĂ©judice aux ventes de brandy français Ă  l’international", note le porte-parole. L’affaire est prise au sĂ©rieux Bercy a ouvert une enquĂȘte et des perquisitions ont Ă©tĂ© menĂ©es en Charente en ce sens. Les Douanes n’ont de leur cĂŽtĂ© pas souhaitĂ© commenter cette information. Source Capital 42 Bordeaux AOC et vins de table Un cĂ©lĂšbre viticulteur bordelais condamnĂ© pour avoir mĂ©langĂ© vin de table et AOC Claire Domenech PubliĂ© le 27/06/2019 Le PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux et son frĂšre viennent d'ĂȘtre condamnĂ©s par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour tromperie et fraude. Coup d'arrĂȘt pour ce cĂ©lĂšbre vigneron bordelais. HervĂ© Grandeau, PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux, a Ă©tĂ© condamnĂ© jeudi 27 juin Ă  six mois de prison avec sursis et euros d'amende pour tromperie et fraude, rapporte France Bleu Gironde. Son frĂšre, RĂ©gis Grandeau a quant Ă  lui Ă©copĂ© de quatre mois avec sursis et euros d'amende. Les deux hommes Ă©taient accusĂ©s d'avoir mĂ©langĂ© des surplus de leur production en AOC Appellation d'Origine ContrĂŽlĂ©e avec des vins de table, entre 2010 et 2014, au chĂąteau Lauduc Ă  Tresses. La juge a dĂ©cidĂ© de suivre les rĂ©quisitions. "Au-delĂ  de l'atteinte au cahier des charges des appellations, que vous avez participĂ© Ă  mettre en place et ne pouviez donc pas ignorer, vous avez contribuĂ© Ă  la perte de confiance dans l'image et la qualitĂ© des appellations", a dĂ©clarĂ© la prĂ©sidente du tribunal correctionnel de Bordeaux, relayĂ©e par France Bleu. Les deux frĂšres devront Ă©galement payer euros chacun au titre des entreprises dont ils sont propriĂ©taires, ainsi que euros de dommages et intĂ©rĂȘts Ă  l'INAO Institut National de l'origine et de la qualitĂ© et Ă  la confĂ©dĂ©ration paysanne. La ligne de dĂ©fenseLors de l'audience, HervĂ© et RĂ©gis Grandeau avaient rĂ©futĂ© en bloc les accusations de fraude, avançant un retard de mise en application d'une nouvelle rĂ©glementation europĂ©enne. "J’avoue que nous avons eu des difficultĂ©s Ă  rentrer dans certaines procĂ©dures rĂ©centes, comme la tenue de registres que nous avions depuis 2009. Ce qui Ă©tait, je le pense, le cas de la majoritĂ© du vignoble", s’était alors dĂ©fendu HervĂ© Grandeau Ă  la barre, comme relayĂ© par le site VitisphĂšre. Une dĂ©fense qui n'a visiblement pas convaincu les magistrats. Source Capital L’affaire Grandeau continue de planer sur les vins de Bordeaux Jeudi 25 juillet 2019 par Alexandre Abellan HervĂ© Grandeau a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  6 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, dont 20 000 € avec sursis pour une fraude estimĂ©e Ă  5 900 hectolitres de vin pour 1,37 millions d’euros de chiffre d’affaires entre 2010 et 2014. - crĂ©dit photo Alexandre Abellan archives 2017 Entre pression mĂ©diatique et lettres ouvertes, les suites du procĂšs du vigneron HervĂ© Grandeau font long feu. N’ayant pas fait appel de ses condamnations pour tromperie sur la nature, la qualitĂ© substantielle, l’origine » de vins 6 mois de prison et 30 000 € d’amendes ce 27 juin, le vigneron bordelais HervĂ© Grandeau ne semble avoir qu’une envie ne plus faire de vague et se faire oublier en ce chaud Ă©tĂ©. Mais si le prĂ©sident fraĂźchement réélu de la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeaux, et membre de droit du bureau renouvelĂ© du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux CIVB, ne rĂ©pond pas aux sollicitations de la presse, dont Vitisphere, il continue d’alimenter un brĂ»lant feuilleton estival. De la chronique assassine d’Antoine Gerbelle sur la webTV Tellement Soif, au conflit de canard » dĂ©cortiquĂ© dans deux Ă©ditions successives du Canard EnchaĂźnĂ©, en passant par la phobie administrative » subtilement glissĂ©e par Jacques Dupont dans Le Point,, la pression mĂ©diatique reste forte. A LIRE AUSSI Vins de Bordeaux Bernard Farges rĂšgle ses comptes avec Dominique Techer Fraude Six mois fermes pour un nĂ©gociant en vin bordelais Ciblant un esprit de corps qui refuse de reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© de contrĂŽles externes, jugĂ©s disproportionnĂ©s et Ă  charge. Ce refus de la filiĂšre bordelaise de se porter partie civile contre l’un de ses Ă©lus et de lui tenir rigueur de ses condamnations est mĂȘme jugĂ© ambiguĂ« » par le tribunal de Bordeaux, qui a rejetĂ© les constitutions comme parties civiles de la FGVB et du CIVB suite Ă  l’affaire HervĂ© Grandeau. InĂ©dite, cette dĂ©cision judiciaire a causĂ© un virulent appel Ă  la dĂ©mission du prĂ©sident de la FGVB par la Coordination Rurale, et dĂ©sormais une lettre au ministre de l’Agriculture de la ConfĂ©dĂ©ration Paysanne. "DĂ©route dĂ©ontologique" Monsieur le Ministre, pensez-vous que [le CIVB], se dĂ©clarant collectivement solidaire d'une fraude, puisse ĂȘtre Ă  mĂȘme de "dĂ©velopper la rĂ©putation des vins de Bordeaux" ? Pensez-vous que cette assemblĂ©e soit dĂ©ontologiquement reprĂ©sentative de la viticulture honnĂȘte de Bordeaux ? » assĂšne le vigneron Dominique Techer, le porte-parole girondin de la ConfĂ©dĂ©ration Paysanne, dans une lettre ouverte envoyĂ©e le 19 juillet au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Mettant Ă  profit la prorogation des accords interprofessionnels, le syndicaliste de Pomerol attaque, comme Ă  son habitude, les cotisations volontaires obligatoires, mais en s’appuyant cette fois sur une dĂ©route dĂ©ontologique » des institutions bordelaises. Affaire Ă  suivre. ContactĂ©, le CIVB n’a pas souhaitĂ© commenter. Source 44 Bordeaux, l'affaire Maucaillou. La rĂ©ponse au titre de l'article est NON Un vin de nĂ©goce ne peut s’appuyer sur le nom et les codes graphiques d’un chĂąteau Source Les poursuites concernent 957 000 cols de rouge commercialisĂ©s de 2015 Ă  2017. - crĂ©dit photo Alexandre Abellan Vitisphere La premiĂšre marque domaniale jugĂ©e par un tribunal bordelais a Ă©tĂ© assimilĂ©e Ă  une pratique commerciale trompeuse, crĂ©ant une confusion avec le rattachement Ă  la dĂ©nomination et Ă  la charte graphique d’une propriĂ©tĂ© viticole. Poursuivis pour la commercialisation de la marque jugĂ©e trompeuse "le Bordeaux de Maucaillou" en Bordeaux rouge et blanc, le nĂ©goce les ConnĂ©tables de Maucaillou et son prĂ©sident, Pascal Dourthe, copropriĂ©taire du chĂąteau Maucaillou AOC Moulis-en-MĂ©doc, ont Ă©tĂ© respectivement condamnĂ©s Ă  200 000 et 20 000 euros d’amende dont 10 000 € avec sursis* ce 12 dĂ©cembre au Tribunal de Grande Instance de Bordeaux. Ayant la main moins lourde que la rĂ©quisition du parquet demandant 500 000 € et 6 mois de prison avec sursis, le tribunal correctionnel explique avoir pris en compte la constance de Pascal Dourthe dans la prise de ses responsabilitĂ©s pĂ©nales et des modifications rĂ©alisĂ©es sur ses Ă©tiquettes la marque Ă©tant notamment devenue "le B de Maucaillou". A LIRE AUSSI Occitanie Usurpation Il n’est pas question de la qualitĂ© de votre vin ou d’une fraude, mais des nouvelles pratiques du nĂ©goce » explique Caroline Baret, la prĂ©sidente de la quatriĂšme chambre du tribunal bordelais. Soulignant des reprĂ©sentations graphiques proches entre la marque le Bordeaux de Maucaillou » et le chĂąteau Maucaillou mĂȘme dessin du chĂąteau et polices de caractĂšres similaires et des discours commerciaux entretenant le flou sur l’origine des vins y compris par des revendeurs, les juges ont balayĂ© les arguments des prĂ©venus. Leurs avocats expliquant que les diffĂ©rences Ă©taient multiples pour permettre une distinction entre une marque de nĂ©goce et un vin de propriĂ©tĂ© appellation Bordeaux et non Moulis-en-MĂ©doc, absence du terme chĂąteau
. "Risque de confusion" Il ne s’agit pas de tromperie ou de dĂ©ceptivitĂ©, mais d’une pratique commerciale trompeuse. Il y a un risque de confusion. Le consommateur normalement informĂ© et raisonnablement attentif s’attend Ă  ce que le Bordeaux de Maucaillou vienne du chĂąteau de Maucaillou » a estimĂ© la juge. Rappelant que 55 % des volumes des rouges de cette marque Ă©taient issus du chĂąteau de Beau Rivage, appartenant Ă  la famille Dourthe, pour 45 % d’achats extĂ©rieurs 100 % du blanc Ă©tant achetĂ© en tirĂ©-bouchĂ©. Pascal Dourthe n’a pas souhaitĂ© commenter Ă  la sortie de l’audience. RĂ©pondant aux demandes des parties civiles un euro symbolique pour la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins de Bordeau, 1 000 euros de prĂ©judice moral pour l’INAO et autant pour la ConfĂ©dĂ©ration Paysanne, le tribunal correctionnel a regrettĂ© l’absence dans les dĂ©bats du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux CIVB et la FĂ©dĂ©ration des nĂ©gociants de Bordeaux et Libourne Union des Maisons de Bordeaux. A suivre Sujet de vifs dĂ©bats au sein de la filiĂšre bordelaise, la question des marques domaniales devrait revenir sur le devant de la scĂšne judiciaire, alors que d’autres cas seront Ă©tudiĂ©s par le tribunal correctionnel dans les prochains mois. * Ainsi qu'Ă  l'annonce de la condamnation dans les colonnes de l'Union Girondine et de Vitisphere, ainsi que son affichage au siĂšge de l'interprofession, cours du XXX juillet Ă  Bordeaux. Source 45 Bordeaux, les frĂšres MĂ©deville Vins de Bordeaux le tribunal correctionnel condamne les frĂšres MĂ©deville Ă  six mois de prison et 30 000€ d'amendes Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamnĂ© Jean et Marc MĂ©deville, deux figures du vignoble bordelais Ă  six mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende. PubliĂ© le 25/06/2020 Ă  16h00 Marc MĂ©deville, du chĂąteau Fayau Ă  Cadillac ‱ © Jean-Pierre Stahl Le 28 mai dernier, Marc MĂ©deville et son frĂšre Jean comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour falsification et tromperie et dĂ©tention irrĂ©guliĂšre de sucre. RelaxĂ© sur ce dernier chef d’accusation, les deux hommes ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  six mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende, dont 15 000 € avec sursis. Leur exploitation Ă  Cadillac, en tant que personne morale, a Ă©galement Ă©copĂ© de 400 000 € d’amende dont 200 000 € avec sursis. Erreurs administratives Lors de l’audience du 28 mai, les deux frĂšres avaient reconnu des erreurs administratives, mais avaient niĂ© toute fraude sur leurs vins. Il leur Ă©tait reprochĂ© des mĂ©langes de vendanges ainsi que des assemblages de blanc, rosĂ© et rouge, sans aucune tracabilitĂ©. Autre accusation, les deux hommes auraient commercialisĂ© des vins sous des noms de chĂąteaux. Au total, prĂšs de 3 000 hectolitres de vins auraient Ă©tĂ© frauduleux. Des accusations qui avaient Ă©tĂ© rĂ©futĂ©es par Jean MĂ©deville. Il dĂ©clarait alors “aux grands dieux, je n’ai jamais produit ne serait-ce qu’une microgoutte de vin frauduleux, en dehors du cahier des charges et de l’AOC”. La peine, de six mois de prison avec sursis, rejoint la requĂȘte du procureur de la rĂ©publique. En parallĂšle, il avait requis 50 000 € d’amendes pour les deux hommes et un million pour leur sociĂ©tĂ©. De son cĂŽtĂ©, l’INAO institut national de l'origine et de la qualitĂ© avait rĂ©clamĂ© 36 000 € de dommages et intĂ©rĂȘts. Enfin, la FĂ©dĂ©ration des Grands Vins demandait Ă©galement un euro. Ancien prĂ©sident de l’ODG organisme de dĂ©fense et de gestion Cadillac, Jean MĂ©deville avait dĂ©missionnĂ© de ses fonctions en mai dernier, suite Ă  son audience. Son frĂšre a quant Ă  lui conservĂ© ses fonctions de prĂ©sident, Ă  l’ODG Bordeaux et Bordeaux supĂ©rieur. Julie Chapman Les vignerons cotisants peuvent faire confiance Ă  leurs reprĂ©sentants ! "Ancien prĂ©sident de l’ODG organisme de dĂ©fense et de gestion Cadillac, Jean MĂ©deville avait dĂ©missionnĂ© de ses fonctions en mai dernier, suite Ă  son audience. Son frĂšre a quant Ă  lui conservĂ© ses fonctions de prĂ©sident, Ă  l’ODG Bordeaux et Bordeaux supĂ©rieur." 46 Valdepeñas 2020 Des mois de dĂ©nonciations de fraude Ă  l’étiquetage par les diffĂ©rentes parties prenantes de la DO Valdepeñas pourraient provoquer l’implosion de l’une des plus vieilles appellations espagnoles. Et sĂ©rieusement remettre en cause deux poids lourds de la filiĂšre espagnole. Source Valdepeñas admite un fraude en casi la mitad de los vinos de crianza vendidos El secretario de la denominaciĂłn de origen admite una vulneraciĂłn de la Ley del Vino La Audiencia Nacional estĂĄ investigando a FĂ©lix SolĂ­s y a otras bodegas por la presunta estafa Foto Archivo. Javier Romera Madrid 715 - 26/06/2020 Fraude masivo en la venta de vino con DenominaciĂłn de Origen de Valdepeñas, en Ciudad Real Castilla-La Mancha. Mientras la Audiencia Nacional investiga si FĂ©lix SolĂ­s y otras bodegas han estado vendiendo como crianzas, reservas y grandes reservas vinos del año, tal y como adelantĂł el pasado miĂ©rcoles elEconomista, un documento, al que ha tenido acceso este periĂłdico, demuestra que el consejo regulador no solo estĂĄ al tanto de la situaciĂłn, sino que eleva ademĂĄs el fraude hasta prĂĄcticamente la mitad de todo los vinos de crianza comercializados. Es algo que, segĂșn admite el consejo regulador, no solo vulnera los estatutos de la denominaciĂłn de origen, sino tambiĂ©n la propia Ley del Vino. La Audiencia Nacional investiga a FĂ©lix SolĂ­s por la venta de vino del año como reserva Las conclusiones de este documento, un informe firmado por Juan Manuel Cruz LĂ©rida, secretario y director de Servicios Generales de la DenominaciĂłn de Origen DO Valdepeñas, a instancia del presidente de esta organizaciĂłn, JesĂșs MartĂ­n, con fecha de 24 de marzo de 2020, no dejan lugar a dudas. DespuĂ©s de analizar todas las medidas de control interno que se llevan a cabo, Cruz extrapola los datos de consumo real en el mercado con los realmente declarados y asegura que "si el porcentaje que representan los vinos criados en los datos Nielsen 62,63%, lo aplicamos a las ventas declaradas a la DenominaciĂłn de Origen en el año 2019, que ascienden a 47,4 millones de litros, la cifra resultante de venta de vinos criados serĂ­a de 29,7 millones de litros, que casi duplica la cifra declarada a la DO de 15,9 millones". Vino no declarado Es decir, que hay casi 14 millones de litros que se han comercializado como crianzas o reservas en el mercado por parte de las distintas bodegas mĂĄs de los que realmente se ha declarado al Consejo Regulador y cuentan, por lo tanto, con su certificaciĂłn. El secretario se muestra contunde y concluye que "entre los datos declarados por el conjunto de operadores inscritos, en lo que se refiere a los vinos criados crianza, reserva y gran reserva y los datos de la consultora, existen diferencias muy significativas que indican, como ponen de manifiesto las cifran anteriormente expuestas, que habrĂ­a vinos que han salido al mercado, bajo las indicaciones crianza, reserva y gran reserva, que han sido declarados a la DenominaciĂłn de Origen de Valdepeñas como vinos embotellados sin menciĂłn de envejecimiento". Por tanto, asegura que "cabe suponer que ha existido un incumplimiento de lo establecido en la Ley del Vino y en el pliego de condiciones de la DO Valdepeñas, sobre los periodos de envejecimiento". En el informe del secretario de la denominaciĂłn de origen se explica, asimismo, que de la cifra de ventas declarada por el conjunto de operadores, que asciende a 47,4 millones de litros, hay 28,6 millones que corresponden al mercado interior y 18,8 millones litros al mercado exterior datos recogidos en la memoria pendiente de aprobaciĂłn. "Por lo que respecta a los vinos criados, la cifra declarada es 15,9 millones litros, que representa el 33,68% sobre el total de vinos comercializados, cifra que supone un incremento del 172,54% sobre el porcentaje de vinos criados comercializados en el año 2018", asegura Cruz LĂ©rida. Tras varias denuncias presentadas por el grupo bodeguero GarcĂ­a CarriĂłn y las organizaciones agrarias, la FiscalĂ­a de Ciudad Real dio traslado mediante un escrito a la Audiencia Nacional en el que se asegura que "durante la investigaciĂłn preprocesal se ha podido acreditar que las irregularidades que se denuncian no sĂłlo han podido ser cometidas por el operador directamente denunciado, D. FĂ©lix SolĂ­s o sus bodegas o empresas de comercializaciĂłn" y que "los expedientes de investigaciĂłn de la ConsejerĂ­a de Agricultura han puesto de relieve que se dan irregularidades en mĂĄs bodegas". Ahora, es asĂ­ la FiscalĂ­a de la Audiencia la que ha abierto una investigaciĂłn para esclarecer si FĂ©lix SolĂ­s, dueño de la marca Viña Albali, y otras bodegas han estado vendiendo vino joven como si fuera en realidad crianza, reserva o incluso gran reserva. El problema de fondo, segĂșn GarcĂ­a CarriĂłn, es que en lugar de contraetiquetados, se estĂĄn utilizando tirillas genĂ©ricas de tinto, lo que "estĂĄ permitiendo, sin control ni trazabilidad por parte de la AsociaciĂłn Interprofesional de la DenominaciĂłn de Origen ni de la AdministraciĂłn, una prĂĄctica fraudulenta en la comercializaciĂłn de vinos criados bajo la de Valdepeñas de los operadores denunciados", todos ellos, dicen, agrupados en la asociaciĂłn Asevivaldepeñas. La empresa que preside JosĂ© GarcĂ­a CarriĂłn estĂĄ reclamando ahora la realizaciĂłn de auditorĂ­as judiciales, para esclarecer el fraude y, de hecho ha presentado tambiĂ©n una denuncia ante la Audiencia. 47 LIDL Gironde accusĂ© d'avoir volĂ© de fausses Ă©tiquettes sur des milliers de bouteilles de vin En 2015, des magasins Lidl d'Allemagne et des Pays-Bas ont vendu des vins français dont les appellations se sont rĂ©vĂ©lĂ©es fausses. Au total, 31 200 bouteilles sont concernĂ©es. Lundi 12 octobre, le tribunal correctionnel de Bordeaux a tentĂ© de faire la lumiĂšre sur cette affaire. Par Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© avec NG - 13 oct. 2020 Le tribunal correctionnel de Bordeaux Gironde a planchĂ© sur une affaire de fraude Ă  l'Ă©tiquette sur des bouteilles de vin lundi 12 octobre, rapporte Sud Ouest. L'affaire remonte Ă  2015. Cette annĂ©e-lĂ , 31 200 bouteilles de vins français auraient Ă©tĂ© Ă©coulĂ©es dans des supermarchĂ©s Lidl d'Allemagne et des Pays-Bas sous une fausse appellation. À l'origine de cette affaire, une sociĂ©tĂ© qui achĂšte des lots de vin afin de les revendre, et qui aurait pris quelques libertĂ©s avec l'Ă©tiquetage de certaines bouteilles. Un client voulant du graves 2012 », deux lots lui ont Ă©tĂ© vendus. Le premier Ă©tait en fait un mĂ©lange de graves 2012 avec un mauvais graves 2013 que la sociĂ©tĂ© avait du mal Ă  Ă©couler. Le vin du deuxiĂšme lot, Ă©tiquetĂ© comme un graves, Ă©tait en fait un bordeaux. Deux complices Ă  la barre L'accusĂ© n'a pas niĂ© les faits et a plaidĂ© coupable. À ses cĂŽtĂ©s, dans le box des accusĂ©s, l’ancien propriĂ©taire d'une sociĂ©tĂ© de stockage est aussi poursuivi pour complicitĂ©. Il est accusĂ© d'avoir collĂ© les fausses Ă©tiquettes sur le premier lot et d'avoir vendu le second lot au client par le biais d'une entreprise tierce, ce qu'il nie en bloc. Pour sa dĂ©fense, son avocate a pointĂ© du doigt un dossier vierge de preuves irrĂ©futables ». Mais comme le prĂ©cise Sud Ouest, certaines coĂŻncidences » ne plaident pas en sa faveur, comme les 45 000 bouteilles de vin qu'il aurait vendues alors qu'il n’en avait achetĂ© que 40 000. Le parquet a requis contre les deux hommes des amendes avec sursis. Le jugement a Ă©tĂ© mis en dĂ©libĂ©rĂ©. 48 Bordeaux, Ducru-Beaucaillou et Lagrange, 2021 Les chĂąteaux bordelais Ducru-Beaucaillou et Lagrange condamnĂ©s pour fraude Par La rĂ©daction de Mis Ă  jour le 13/01/2021 Ă  1704 Les directeurs ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  euros d'amende dont avec sursis. Deux grands noms de Saint-Julien-Beychevelle, dans le MĂ©doc, la SA Ducru Beaucaillou et la SA ChĂąteau Lagrange, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s dĂ©but dĂ©cembre Ă  de fortes amendes pour fraudes par le tribunal de Bordeaux lors d'une procĂ©dure de "plaider coupable". Ducru-Beaucaillou est condamnĂ© Ă  une amende de euros dont avec sursis pour pratiques commerciales trompeuses. Il lui est reprochĂ© d'avoir commercialisĂ© en 2016 comme issu d'un vignoble spĂ©cifique, avec vinification sĂ©parĂ©e, un "ChĂąteau Lalande-Borie", qui n'existe plus aujourd'hui, prĂ©cise le journal Sud-Ouest en citant le chĂąteau. ChĂąteau Lagrange est condamnĂ© Ă  euros d'amende dont avec sursis pour falsification, utilisation frauduleuse d'une AOP et tromperie. Il Ă©tait accusĂ© d'avoir procĂ©dĂ© en 2012 Ă  des mĂ©langes illicites d'appellations Haut-MĂ©doc et Saint-Julien, dus selon le chĂąteau Ă  un logiciel inadaptĂ©, et qui ne concernaient pas le premier cru, ajoute le quotidien. Les directeurs ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  euros d'amende dont avec sursis. Source la RVF et AFP 49 Guillaume Ruckwaert Guillaume Ryckwaert l’escroc du vin en difficultĂ© financiĂšre ? 21 janv. 2021 Par Straighage Blog Le blog de Straighage Le nĂ©gociant français Guillaume Ryckwaert, dĂ©sormais Ă  la tĂȘte des sociĂ©tĂ©s GR Participations et Westend Investment, est soupçonnĂ© par la police française d’ĂȘtre Ă  la tĂȘte de la plus vaste escroquerie au vin jamais rĂ©alisĂ©e en France. C’est Ă  l’occasion d’un banal contrĂŽle fiscal que les inspecteurs de la DGCCRF repĂšrent la combine. Ils multiplient les tests sur le vin et dĂ©couvrent ce qu’ils qualifient d’escroquerie gĂ©ante ». D’aprĂšs l’enquĂȘte, relayĂ©e par le Parisien, Guillaume Ryckwaert aurait Ă©coulĂ©, entre octobre 2013 et juin 2016, 200 000 hectolitres de faux cĂŽtes-du-rhĂŽne et cĂŽte-du-RhĂŽne villages soit l'Ă©quivalent de 26,6 millions de bouteilles !. » DerriĂšre les Ă©tiquettes frappĂ©es de l'AOC - vendues notamment Ă  Carrefour et aujourd'hui retirĂ©es des rayons - se cachait du vin de table bon marchĂ©. Idem avec 10 000 hectolitres de faux AOP Chateauneuf-du-Pape soit 1,3 million de bouteilles. Au total, selon le rapport annuel de la DGCCRF, la fraude porterait sur plus de 480 000 hectolitres de vin, soit l'Ă©quivalent de 13 piscines olympiques, et 15 % de la production de cĂŽtes-du-RhĂŽne ». Il risque aujourd’hui deux ans de prison et 300 000 euros d’amende, sachant que la justice pourra dĂ©cider de réévaluer le montant Ă  la hausse. Plus rĂ©cemment, on apprend que Guillaume Ryckwaert et sa sociĂ©tĂ© GR Participations aurait des difficultĂ©s Ă  honorer ses factures Ă  l’égard de certains de ses fournisseurs, bien dĂ©cidĂ©s Ă  ne pas se faire escroquer Ă  leur tour. Des difficultĂ©s de trĂ©sorerie qui, si elles devaient perdurer, pourraient faire monter encore la pression sur le nĂ©gociant relocalisĂ© Ă  Londres. Au risque de lui couper les ailes dans ses vellĂ©itĂ©s de rebond. La peine encourue ne reprĂ©sente pas, et de loin, 1% du bĂ©nĂ©fice de la fraude. Un vĂ©ritable encouragement Ă  la falsification des vins. 50 Italie. DĂ©nonciation d'une vaste fraude portant sur des vins de table 21 mars - 3 avril 1986 Le 21 mars 1986, le ministĂšre ouest-allemand de la SantĂ© met en garde les consommateurs contre plusieurs vins italiens contenant de l'alcool mĂ©thylique mĂ©thanol, qui ont causĂ© la mort de trois personnes et quarante intoxications en Italie. Le 22, deux viticulteurs du PiĂ©mont sont arrĂȘtĂ©s et inculpĂ©s d'homicide volontaire et de violation des normes sur la prĂ©paration du vin. Le 24, tandis que le nombre des victimes s'Ă©lĂšve Ă  sept, la cargaison d'un navire-citerne italien en provenance de Bari est mise sous sĂ©questre Ă  SĂšte, oĂč 4 000 hectolitres de vin frelatĂ© au mĂ©thanol sont saisis chez plusieurs nĂ©gociants importateurs. Dans les jours qui suivent, 75 000 hectolitres de vins italiens de dix-neuf navires sont placĂ©s sous surveillance douaniĂšre Ă  Marseille et Ă  SĂšte. Le 3 avril, le bilan des victimes s'Ă©lĂšve Ă  plus de quinze morts en Italie. La fraude touche plusieurs rĂ©gions d'Italie, et dans toute l'Europe les contrĂŽles se multiplient sur les vins italiens. L'affaire du vin qui tue » prend l'allure d'une vĂ©ritable catastrophe nationale, car l'Italie est le premier producteur de vin du monde en volume, et ses exportations lui ont rapportĂ© prĂšs de 10 milliards de francs en 1985. Source 51 Autriche. Le scandale du vin autrichien frelatĂ© au diĂ©thylĂšne-glycol, 1985 Vienne. - Le scandale du vin autrichien frelatĂ© au diĂ©thylĂšne-glycol, un produit chimique utilisĂ© dans la fabrication de l'antigel, a pris une ampleur gui a, d'ores et dĂ©jĂ , dĂ©passe les pires inquiĂ©tudes des responsables autrichiens. Le ministĂšre de la santĂ© a publiĂ©, mercredi 24 juillet, une liste - non exhaustive - de cent quarante et un vins frelatĂ©s provenant de quarante-six producteurs susceptibles d'ĂȘtre dangereux pour la santĂ©. Dix viticulteurs ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Quarante procĂ©dures judiciaires sont actuellement en cours. Au total, quelque 5 millions de litres de vin frelatĂ© ont Ă©tĂ© saisis en Autriche, sans parler des milliers d'hectolitres de vin qui seront retournĂ©s aux viticulteurs autrichiens par les importateurs Ă©trangers. Le vin autrichien a Ă©tĂ© pratiquement retirĂ© de la vente dans toute l'Europe, ainsi qu'aux États-Unis, au Canada et au Japon. Un "sommet de crise" ayant rĂ©uni mercredi 24 juillet Ă  Vienne des reprĂ©sentants d'Interpol, des autoritĂ©s judiciaires et de la santĂ© doit permettre une meilleure coordination des enquĂȘtes en Autriche et Ă  l'Ă©tranger. Jeudi, les services autrichiens chargĂ©s des analyses de vin ont dĂ©couvert une concentration de 48 grammes de diĂ©thylĂšne-glycol par litre - la dose la plus importante jamais dĂ©couverte - dans un vin de la maison Sautner de Gols, dans le Burgenland, dont le directeur est en prison. Le ministĂšre de la santĂ© a particuliĂšrement mis en garde la population contre la consommation de vins de ce producteur. Selon les experts de la santĂ©, un taux de 14 grammes de diĂ©thylĂšne-glycol peut ĂȘtre mortel pour les personnes Ă  santĂ© fragile. Sans parler des consĂ©quences dĂ©sastreuses du scandale pour la rĂ©putation des vins autrichiens et l'existence des quelque cinquante mille viticulteurs autrichiens, qui produisent chaque annĂ©e environ 3 millions d'hectolitres, les responsables autrichiens se voient confrontĂ©s Ă  une autre question d'une brĂ»lante actualitĂ© que faire de cette Ă©norme quantitĂ© de vin empoisonnĂ©? Il n'est pas question, selon les experts des eaux, de dĂ©verser le liquide dans le systĂšme de canalisations public, du fait de l'insuffisance des capacitĂ©s des stations d'Ă©puration, en particulier, dans les petites localitĂ©s. Le dĂ©versement de grandes quantitĂ©s d'alcool dans les Ă©gouts provoquerait un dĂ©ficit en oxygĂšne dont ont besoin les micro-organismes des stations d'Ă©puration qui absorbent les saletĂ©s des eaux domestiques, expliquent les experts de l'Institut pour la qualitĂ© des eaux de Vienne. Source 52 Saint-Brieuc Il achetait la bouteille de vin 1,50 euro et la revendait au prix d’un grand cru Le tribunal de Saint-Brieuc CĂŽtes-d’Armor a rendu son verdict jeudi dernier dans une affaire d’escroquerie dont les faits se sont Ă©talĂ©s entre 2006 et 2010, rapporte Le PenthiĂšvre. Au cours de cette pĂ©riode, le prĂ©venu, ĂągĂ© de 60 ans aujourd’hui, avait escroquĂ© des dizaines de personnes en faisant passer pour des grands crus des bouteilles de vin achetĂ©es 1,50 euro au supermarchĂ© Metro. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  trois ans de prison ferme. Abus de faiblesse L’escroc, avec l’aide de sa compagne qui s’était occupĂ©e du dĂ©marchage, n’avait ciblĂ© que des personnes vulnĂ©rables, toutes ĂągĂ©es entre 70 et 90 ans, et pour certaines handicapĂ©es. Les bouteilles leur Ă©taient facturĂ©es entre 450 et 700 euros le carton de six. Un bon de commande sans dĂ©lai de rĂ©tractation Ă©tait Ă©tabli, tandis que l’argent Ă©tait directement encaissĂ©. Le prĂ©venu Ă©tait absent lors de l’audience, car atteint du Covid-19. Son casier comporte dĂ©jĂ  douze condamnations pour diverses autres affaires d’escroquerie en Bretagne, dans le Nord de la France et en Belgique. C’est sa prĂ©sence rĂ©guliĂšre dans cet autre pays qui avait rendu sa localisation difficile auprĂšs des enquĂȘteurs. En plus de la peine de prison, l’homme devra Ă©galement payer euros de dommages et intĂ©rĂȘts auprĂšs des victimes encore vivantes. Source 53 Bordeaux Un nĂ©gociant condamnĂ© Ă  un an de prison ferme dans une affaire de fraude au vin JUSTICE La fraude concerne plus de 600 hectolitres de vin qui Ă©taient stockĂ©s Ă  Cadillac Gironde sous des appellations ou des millĂ©simes qui n’ont pu ĂȘtre justifiĂ©s 20 Minutes avec AFP PubliĂ© le 01/12/21 Ă  08h38 La fraude, qui remonte aux annĂ©es 2014 et 2015, portait sur plus de 600 hectolitres, soit plus de bouteilles. Un nĂ©gociant du Bordelais a Ă©tĂ© condamnĂ© fin octobre en appel, Ă  un an de prison pour tromperie » et utilisation frauduleuse d’appellation d’origine protĂ©gĂ©e », selon un arrĂȘt de la cour d’appel de Bordeaux. Vincent Lataste, exploitant viticole et nĂ©gociant Ă  Cadillac Gironde, devra Ă©galement s’acquitter d’une amende de euros dont avec sursis alors que sa sociĂ©tĂ© de nĂ©goce, Awesome anciennement SĂ©quoia, a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  une amende de euros dont avec sursis. D’importantes diffĂ©rences » entre les stocks dĂ©clarĂ©s et les volumes rĂ©ellement dĂ©tenus La fraude concerne du vin qui Ă©tait stockĂ© Ă  Cadillac sous des appellations ou des millĂ©simes qui n’ont pu ĂȘtre justifiĂ©s, avec notamment d’importantes diffĂ©rences » entre les stocks dĂ©clarĂ©s et les volumes rĂ©ellement dĂ©tenus en vrac par la sociĂ©tĂ© de Vincent Lataste. En premiĂšre instance, il avait Ă©tĂ© condamnĂ© par le tribunal correctionnel de Bordeaux Ă  six mois de prison pour falsification », tromperie » et utilisation frauduleuse 
 d’une appellation d’origine » portant sur environ 900 hectolitres de vin. Dans son arrĂȘt, la cour d’appel l’a relaxĂ© du chef de falsification et d’une petite partie des accusations de tromperie, mais a alourdi sa peine de prison ainsi que l’amende de sa sociĂ©tĂ©, et a confirmĂ© les dommages-intĂ©rĂȘts Ă  verser aux cinq parties civiles ConfĂ©dĂ©ration paysanne de la Gironde, Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, FĂ©dĂ©ration des grands vins de Bordeaux, la FĂ©dĂ©ration des nĂ©gociants de Bordeaux et Libourne, l’INAO, des sommes allant de Ă  euros. DĂ©jĂ  condamnĂ© dans une affaire de fraude au vin de lune » Vincent Lataste avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© en 2016 Ă  18 mois de prison avec sursis pour avoir servi d’intermĂ©diaire dans une vaste fraude au vin de lune », un mĂ©lange illĂ©gal de vins transportĂ© habituellement de nuit. S’il n’a pas agi en Ă©tat de rĂ©cidive », notent les juges d’appel dans leur arrĂȘt, il a nĂ©anmoins rĂ©itĂ©rĂ© un mĂȘme comportement frauduleux dans le cadre de son activitĂ© de nĂ©goce ; la multiplicitĂ© des faits dont il s’est rendu coupable et son absence d’amendement rendent indispensable le prononcĂ© d’une peine d’emprisonnement, toute autre sanction apparaissant manifestement inadĂ©quate ». La cour a par ailleurs ordonnĂ© l’amĂ©nagement de sa peine. 54 Bordeaux juillet 2022 Escroquerie au vin carton rouge pour des falsificateurs de grands crus Auteur Pablo Agnan - publiĂ© le 2 juillet 2022 Une vingtaine d’individus ont Ă©tĂ© interpellĂ©s fin juin par les gendarmes aquitains. Mis en examen pour tromperie sur la marchandise et d’autres chefs d’accusation, ils sont suspectĂ©s d’avoir vendu des milliers de bouteilles de Bordeaux qui contenaient en rĂ©alitĂ© un vin bas de gamme provenant d’un autre terroir. La supercherie apparaĂźt par hasard aux yeux des enquĂȘteurs en septembre 2021. Alors qu’ils effectuent des perquisitions dans le cadre d’une affaire de trafic de stupĂ©fiants, ils tombent sur du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  la contrefaçon de bouteilles de vin, telles des matiĂšres sĂšches et autres fausses Ă©tiquettes au nom de domaines viticoles. Un mois plus tard, une de ces contrefaçons est dĂ©tectĂ©e dans le secteur de la FlĂšche, commune situĂ©e dans la Sarthe. Pour les limiers de la gendarmerie, ces deux faits sont liĂ©s. Ils sont d’ailleurs corroborĂ©s par un signalement effectuĂ© plus tĂŽt dans l’annĂ©e par le propriĂ©taire d’un chĂąteau dans le MĂ©doc. Ce dernier avait constatĂ© une contrefaçon de son vin et l’avait signalĂ© aux militaires. De la piquette dans des grands crus Suite Ă  ces dĂ©couvertes, le parquet de Bordeaux dĂ©cide d’ouvrir une enquĂȘte prĂ©liminaire en novembre 2021 du chef de tromperie sur la qualitĂ© du produit. Il confit le dossier au groupe d’enquĂȘte atteintes au vin », une unitĂ© de la gendarmerie chargĂ©e de rĂ©pondre aux atteintes subies par la filiĂšre vitivinicole du sud-ouest. En plus de ce groupe Vins », le parquet co-saisit la Section de recherches SR de Bordeaux. Bien lui en a pris au vu de l’ampleur de la fraude, rĂ©vĂ©lĂ©e par les premiĂšres investigations. Le trafic porterait alors sur plusieurs centaines de milliers de bouteilles de vin de contrefaçon. Un trafic potentiellement organisĂ© par le propriĂ©taire d’un vignoble ayant le statut de nĂ©gociant, installĂ© dans le MĂ©doc. Si le volume de la fraude paraĂźt impressionnant, l’escroquerie mise sur pied par le viticulteur Ă©tait en rĂ©alitĂ© plutĂŽt simple. Sa combine consistait Ă  vendre des bouteilles Ă©tiquetĂ©es aux noms de prestigieux chĂąteaux bordelais Ă  des tarifs dĂ©fiant parfois toute concurrence. Sauf qu’à l’intĂ©rieur, ne se trouvait par un grand cru, mais des vins bas de gamme, provenant la plupart du temps de terroirs assez Ă©loignĂ©s du Bordelais. Pour distribuer sa marchandise, le nĂ©gociant s’appuyait sur trois complices et sur tout un rĂ©seau de distributeurs officiels comme officieux, constituĂ© de sociĂ©tĂ©s, de retraitĂ©s, d’auto-entrepreneurs, qui s’étendait sur plusieurs dĂ©partements. Une escroquerie sans frontiĂšres Face Ă  tous ces Ă©lĂ©ments, une instruction est ouverte et confiĂ©e Ă  un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Bordeaux. Sur commission rogatoire, les enquĂȘteurs parviennent Ă  Ă©tablir que cette escroquerie, liĂ©e Ă  la qualitĂ© du vin, n’est pas que locale. Elle toucherait Ă©galement la grande distribution, qui aurait commandĂ© plusieurs milliers de bouteilles. Ces grands crus factices seraient mĂȘme vendus dans des pays Ă©trangers, grĂące au soutien d’intermĂ©diaires se livrant Ă  des manipulations illĂ©gales. Des investigations poussĂ©es permettent d’identifier avec davantage de prĂ©cisions ce rĂ©seau de revendeurs. On ne parle pas de vente sous le manteau, mais bien de livraisons de vins contrefaits par palettes entiĂšres, et ce, sur plusieurs dĂ©partements. Un trafic estimĂ© Ă  plusieurs centaines de milliers de bouteilles L’argent gĂ©nĂ©rĂ© par ce trafic aurait servi Ă  alimenter le train de vie des principaux mis en cause. Une partie des bĂ©nĂ©fices engendrĂ©s a Ă©tĂ© blanchie grĂące aux financements de travaux de rĂ©novation, en recourant Ă  de la main d’Ɠuvre irrĂ©guliĂšre, payĂ©e en numĂ©raire. Fin juin, le parquet considĂšre que les preuves sont suffisamment accablantes pour passer Ă  l’action. Le lundi 27, une opĂ©ration judiciaire de grande ampleur est menĂ©e Ă  la fois dans le MĂ©doc et aussi dans sept autres dĂ©partements. Elle mobilise une centaine de militaires, issus du groupement de gendarmerie dĂ©partementale de la Gironde, des enquĂȘteurs de la SR de Bordeaux et du groupe Vins », ainsi que d’autres gendarmes affectĂ©s dans divers groupements. Sur la vingtaine d’objectifs visĂ©s, 11 ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue et neuf auditionnĂ©s sous le statut de mise en cause. Les perquisitions, menĂ©es dans le cadre de l’opĂ©ration, permettent de saisir une dizaine de vĂ©hicules, un stock important de vin contrefait, du matĂ©riel informatique, des tĂ©lĂ©phones portables, des documents et enfin du numĂ©raire. Du cĂŽtĂ© des mis en cause, trois d’entre eux, dont le principal instigateur, ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s devant le magistrat instructeur le 29 juin. Ils ont Ă©tĂ© mis en examen pour tromperie sur la marchandise, escroqueries en bande organisĂ©e, blanchiment et falsification de denrĂ©es alimentaires. Ils ont Ă©tĂ© placĂ©s sous contrĂŽle judiciaire avec l’obligation de verser des cautionnements allant de 20 000 Ă  50 000 euros. L’enquĂȘte, elle, est toujours en cours, notamment pour Ă©valuer l’ampleur de l’escroquerie. Mais selon le parquet, elle est estimĂ©e Ă  plusieurs centaines de milliers de bouteilles. Source Commentaire la fraude la plus rĂ©pandue et la plus facile en oeuvre est la fraude Ă  l'origine. Le seul responsable en est le consommateur qui achĂšte de l'Ă©tiquette et non un produit pour son goĂ»t ou sa qualitĂ©. Cette fraude est rĂ©munĂ©ratrice et, en France, trĂšs faiblement sanctionnĂ©e les amendes reprĂ©sentent entre un et dix pour cent des bĂ©nĂ©fices frauduleux rĂ©alisĂ©s. Les peines de prison sont rares et, la plupart du temps, assorties de sursis. Unbol contient 100 g de farine, 200 g de crĂšme, 125 g de riz, 140 g de sucre. Quelle est la contenance d’une tasse Ă  cafĂ© ? Les tasses Ă  expresso sont petites, avec une capacitĂ© qui peut varier entre 50 et 100 ml. Le choix de la grande tasse dĂ©pend en grande partie de la quantitĂ© d’espresso Ă  boire, soit un ristretto (25 ml), un expresso (30 ml) ou un double expresso (60 ml). Une fois ouvert, le vin contenu dans un bag-in-box se conserve sans aucune forme d’oxydation pendant minimum 4 Ă  6 semaines. Ensuite cela dĂ©pend de la quantitĂ© dĂ©jĂ  prĂ©levĂ©e du box, mais cela peut aller jusqu’à 8 semaines. Conserver vos BIB de vin Blanc au frigo. Un endroit frais conviendra aux BIBs de vin rouge. Plus d'articles 2 Nouveaux vins du nord-est de l'Italie, de Frioul du domaine viticole Paradiis Nous avons choisi une cĂ©page Friulano blanc et un Merlot rouge. 28 janvier 2022 Nouvelle! L'eau Lifjalla en bag-in-box dĂ©sormais Ă©galement disponible au ChĂąteau BIB L'eau des glaciers Islandais Lifjalla en bag-in-box est Ă©galement disponible au ChĂąteau BIB en BIB de 5 et 10 litres. 25 janvier 2022 DĂ©gustations d’automne 22 & 23 octobre et 26, 27 et 28 novembre 2021 Lors de nos week-ends de dĂ©gustation, vous pourrez toujours dĂ©guster tous nos vins, qu’il s’agisse de nos vins blancs, rouges ou rosĂ©s. 23 octobre 2021 Devenez ambassadeur Chateaubib Envie d’un BIB de vin gratuit? 29 mai 2021 4 nouveaux vins de la Loire dans la gamme! 4 nouveaux vins de la Loire dans la gamme! 21 avril 2021 Chateaubib existe depuis 10 ans! Chateaubib existe depuis 10 ans 1 avril 2021 Faire son choix en connaissance de cause Les diffĂ©rentes approches viticoles. 19 fĂ©vrier 2021 Bonne fĂȘte de Saint Valentin Quelques astuces originales pour fĂȘtez la Saint-Valentin 5 fĂ©vrier 2021 ChĂąteau BIB organise 4 week-ends de dĂ©gustation en ligne. Restez connectĂ©s pour ĂȘtre informĂ©s. Une nouveautĂ© attendue! Notre tout premier Bourgogne Pinot Noir. Une nouveautĂ© attendue! Notre tout premier Bourgogne Pinot Noir. DĂ©gustation au magasin Ă  Kessel-Lo, 2 weekends DĂ©gustation le 18-19 oktober et le 25-26 oktober 2019 , les vendredi jusqu'Ă  20h. 14 octobre 2019 Du bon Chardonnay? 3 vins qui sortent du lot. Etes-vous un amateur de chardonnay? 28 octobre 2019 5 bonnes raisons pourquoi du vin en cubi est indispensable lors d'un BBQ! Chaque BBQ est Ă©videmment unique... mais ce qui ne peut manquer, c'est du vin! Et pour approfondir un peu... chaque vin est unique Ă©galement Le challenge rosĂ© et BBQ 2019 remportez cet Ă©tĂ© un Top rosĂ© en cubi! Chaque semaine ChĂąteau BIB offre un cubi d'un dĂ©licieux vin rosĂ©. Il suffit de rĂ©agir sur nos posts Facebook et de tagger la personne avec qui vous aimeriez partager un petit verre de rosĂ© sur une terrasse. Qui sait, la chance vous sourira peut-ĂȘtre. 5 bonnes raisons pour emporter du vin en cubi en vacances! Voici venue la pĂ©riode bĂ©nie des grandes vacances et de l'Ă©tĂ©. Encore et toujours une pĂ©riode privilĂ©giĂ©e par les Belges pour prendre du repos. Emportez des cubis de vin pour en profiter encore davantage! 26 juin 2019 Notre vin d'Ă©tĂ© 2019 AOP MĂącon Milly Lamartine 2018 Notre vin d'Ă©tĂ© 2019 AOP MĂącon Milly Lamartine 2018, un Bourgogne blanc en cubi dont on profite dĂ©licieusement Ă  un prix abordable! 21 juin 2019 Le vĂ©lo Ă  vin Ă©co-responsable de ChĂąteau-BIB Une initiative sympa et dans l'air du temps de Chris De Baets 20 juin 2019 J'achĂšte localement du vin dĂ©licieux! "Ik winkelhier", c'est avec ce slogan qu'Unizo Ă  lancĂ© une belle campagne pour soutenir les entreprises locales. Chateau Bag in Box soutient et participe Ă  cette campagne. 18 juin 2019 Nos vins du Douro, le grand retour! Nos vins du Douro du Portugal sont Ă  nouveau dans l'assortiment. Pratique en cubi de 2L., un Top Vin agrĂ©able du Portugal, avec une personnalitĂ© propre, se dĂ©clinant en rouge et en blanc... Le site web - boutique en ligne NOUVEAU est arrivĂ©! DĂ©couvrez notre tout nouveau site web avec sa nouvelle boutique en ligne. Plus ergonomique, plus fluide et plus informative qu'auparavant... Une dĂ©licieuse sangria en BIB! NOUVEAU dans notre assortiment Le temps est enfin venu pour notre premier vin Espagnol, et quel vin! Une autre premiĂšre dans le monde du vin! Un vin sans sulfite ajoutĂ©, maintenant en Bag in Box. Cettewebapp gratuite permet de calculer simplement la quantitĂ© de boissons Ă  acheter en fonction du nombre d'invitĂ©s, la tempĂ©rature et plein d'autres paramĂštres. Calculateur de boissons cgu. Tweeter; data-show-faces="false" data-colorscheme="dark"> TempĂ©rature (C°) DurĂ©e (h) Dansant Nb Adultes % d'hommes Nb Enfants Alcools Biere 25cl Champagne Rhum 1L Dans le monde du vin, la concurrence est rude, et Ă  l'heure de la mondialisation, nos vignobles français doivent faire face Ă  une compĂ©tition exacerbĂ©e. Pour attirer le chaland, tous les coups sont permis... ou presque. Gaulois jusque sur l'Ă©tiquette, l'humour s'affiche de plus en plus souvent sur les bouteilles histoire de sĂ©duire le consommateur hĂ©sitant. Certaines Ă©tiquettes cultivent ainsi le jeu de mot en grappe, dont voici une rapide dĂ©gustation. Tu vin plus aux soirĂ©es Il parait qu'il est "rond, fruitĂ© et Ă©picĂ©", dans tous les cas il affiche l'un des plus beaux jeux de mots viticoles de l'histoire. Prix 9€ chez Vins Etonnants CrĂ©dits photo Eva Robineau / Le vin de merde Le crĂ©ateur Jean Marc Speziale, a voulu baptiser son vin ainsi en hommage aux viticulteurs qui ont vu leurs vins trop vite critiquĂ©s. Le pire cache-t-il le meilleur comme l'annonce l'Ă©tiquette ? Prix 12€ chez Le bin de merde Source photo levindemerde Le Gros Caca Ce vin provient du domaine des griottes et est malheureusement Ă©puisĂ© dĂ©sormais. Selon Stephane Dervieux, l'un des deux vignerons ayant produit cette cuvĂ©e, le "Gros Caca" "est un assemblage de grolleau, cabernet-franc et cabernet-sauvignon. D'oĂč le Gro-ca-ca... " CrĂ©dits photo Antonin Iommi-Amunategui / Rue89 Tout bu or not tout bu Ce cĂŽte du Roussillon provient des cĂ©pages Grenache et MourdĂšvres. Et avec ses 14%, il risque de vous faire passer une bonne aprĂšs-midi. Prix 12€ chez Vins Chez Nous Source photo vinscheznou Le "Rage Against The Machine" ComposĂ© de Maccabeu et de Muscat, ce vin est produit Ă  Latour de France. Selon le site La Nature du Vin, il se dĂ©guste bien avec du rock alternatif et du fromage de brebis. CrĂ©dits photo Antonin Iommi-Amunategui / Rue89 Oops Le "oops" est un vin chilien qui est sensĂ© ĂȘtre un merlot, mais qui n'en est pas vraiment un. D'oĂč le "oops" de l'Ă©tiquette qui confesse cette erreur. Ça ne l'a pas empĂȘchĂ© d'ĂȘtre trĂšs populaire auprĂšs des Ɠnologues. Prix 15€ chez Oops Source photo oopswines Va te faire boire Les vignes de ce vin sont des merlots d'une quarantaine d'annĂ©es. Si vous ne l'aimez pas, ben, allez vous faire .... Prix 8,60€ chez Vins Nature CrĂ©dits photo Eva Robineau / On s'en bat les couilles Ce vin anarchique en forme d'hommage aux "Pistolets sexuels" est baptisĂ© "vin de bagnole" avec humour, mĂȘme si on vous dĂ©conseille d'en boire au volant. C'est une "cuvĂ©e composĂ©e de 60% Gamay et 40% Pineau d'Aunis, vignes de 30 Ă  80 ans, prĂ©sente une couleur grenat claire avec des parfums de fruits rouges mĂ»rs". Prix 34€ chez La Cave des Papilles CrĂ©dits photo Antonin Iommi-Amunategui / Rue89 Le Montre-Cul Ce petit bourgogne pinot noir respire la bonne chĂšre et la gauloiserie. Il fera toujours son petit effet Ă  table. Prix 11,75€ chez Vins et Champagnes Source photo vinsetchampagnes Le Jesus Juice Ce Merlot d'origine californienne en forme de double hommage Jesus et Michael Jackson n'a malheureusement jamais vu le jour. La faute Ă  un procĂšs assez comprĂ©hensible intentĂ© Ă  la fois par les avocats de Jackson l'affaire date de 2005 et des associations religieuses. Dommage, le clin d'Ɠil Ă©tait sympa Source photo thesmokinggun Gama Sutra Ce Morgon de 2012 joue la "carte cul" pour vendre son vin. Comme disait Monsieur Chabat, "Gamay c'est mon produit de beautĂ©" Prix 14,60€ chez Vins Chez Nous CrĂ©dits photo Eva Robineau / You fuck my wine D'aprĂšs la publicitĂ©, il est "fruitĂ©, Ă©picĂ©, et frais". On ne l'a pas encore goĂ»tĂ©, mais on n'a pas de raison de ne pas le croire. Dans tous les cas, le nom est bien trouvĂ©. Prix 10€ chez Vins Ă©tonnants CrĂ©dits photo Eva Robineau / Frog's piss Pisse de grenouille Le vin est toujours plus classe quand il est Français et quoi de mieux pour rappeler la France que le bon vieil archĂ©type de la grenouille. Source photo thesipadvisor Soggy Bottom Boys Les producteurs de ce Sauvignon blanc rappellent sur l'Ă©tiquette ce Ă  quoi leur vin ne doit PAS servir "Ne laissez pas cette bouteille ĂȘtre un prĂ©texte pour appeler votre ex et essayer de recoller les morceaux avec elle. De trĂšs bons raisins sont morts dans la fabrication de ce vin. Respectez-les !" Source photo murraymitchell Naked on roller skates Ce vin anglais au nom explicite est dĂ©sormais introuvable, mais l'entreprise qui les distribue vend plusieurs autres "pif" du mĂȘme genre sur son site internet. Prix 19€ chez All About Wine Source photo allaboutwine Sayonara pas pour tout le monde Un des jeux de mots les plus fameux de cette sĂ©lection pour un Touraine qu'on a envie de partager, mais pas trop. Prix 21€ chez La Cave Des Papilles Source photo la cave des papilles La Scie Rose Cette cuvĂ©e au nom charmant est malheureusement Ă©puisĂ©e. EspĂ©rons qu'ils en refassent une fournĂ©e. Source photo cavusvinifera Le Pisse-dru Le Pisse-dru est un Beaujolais au nom poĂ©tique provenant d'une trĂšs vieille expression viticole. Prix 6€ chez CDiscount Source photo patriarche Dessine moi un MĂącon De la littĂ©rature et du pif. Tout ce qu'on aime. Source photo winefrance Le Groslolo On ne sait pas s'il a de la jambe, mais il a le reste. Source photo 1jour1vin bonus Bitch Ce grenache australien est parfait pour offrir Ă  une copine qui vous a fait un sale coup. Le message passera en douceur... Prix 7€ chez Winezap CrĂ©dits photo creative commons Bev Sykes Sources et crĂ©dits photo Eva Robineau d' le blog No Wine is Innoncent d'Antonin Iommi-Amunategui sur Rue89, Stuff4parents, et Cocinayvino 3 poches de vin ou de rosĂ©e; 4- Alcool dans les compotes. 5- Technique lĂ©gĂšrement repoussante : des tampons pour la vaisselle ! Quelle quantitĂ© de vin Peut-on transporter ? Un particulier est autorisĂ© Ă  transporter un total de 90 litres de vin, dont un maximum de 60 litres de vin mousseux. Quelle quantitĂ© de tabac Peut-on transporter en NIELSEN PRODUCTS Sangle de dĂ©mĂ©nagement Ready Lifter - Tout savoir sur l'article Sangle de dĂ©mĂ©nagement Ready Lifter de la marque NIELSEN PRODUCTS Sangle de transport permettant de porter des meubles sans se briser le dos. 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Parfaitement adaptĂ©e pour les hĂŽtels, les aĂ©roports ou encore les discothĂšques, elle se compose d'un poteau lestĂ© de 8 Kg et d'une sangle rĂ©tractable noire d'une longueur de 2 m. RĂ©alisĂ©e en acier inoxydable 201, elle est robuste et parfaitement stable. Cette barriĂšre rĂ©tractable Ă  sangle est idĂ©ale pour matĂ©rialiser les files d'attentes ainsi que les accĂšs. Plus d'informations DiamĂštre 345 mmHauteur 965 mmDiamĂštre de la base 350 mmMatiĂšre Acier inoxydable 201Poids de la base 8 KgLongueur de la sangle 2 m Thai Natura Tabouret bas en tissu beige avec sangle h46cm Quel que soit le style de votre intĂ©rieur, le tabouret se rĂ©vĂšle comme un intemporel pouvant s'associer aux autres meubles de votre dĂ©coration d'intĂ©rieure DĂ©sormais, avec Thai Natura, vous aurez le choix dans une large gamme de tabourets aux looks et aux designs originaux, offrant comme Ă  l'accoutumĂ©e, une qualitĂ© irrĂ©prochable de rĂ©alisation et de montage. Les styles sont ouverts, contemporains ou parfois quelque peu rustiques, mais toujours de facture superbe. Ici, Tabouret ASQUEL, en toile rose, bois clair. PLUS EN DÉTAILSDIMENSIONS‱ Longueur cm 45‱ Largeur cm 40‱ Hauteur cm 46‱ Dimension article 45 x 40 x 46 cmCOULEURS‱ Couleurs commerciales Bois clair, beige‱ Couleur principale Rose‱ Couleur secondaire BeigeCARACTÉRISTIQUES DE L'ASSISE‱ Hauteur de l'assise cm 46MATIÈRE DE L'ARTICLE‱ MatiĂšre principale Tissu‱ MatiĂšre Bois, Toile‱ Tissu TissuINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES‱ Collection Asquel‱ Poids total g/m2 6‱ Poids du produit kg 6‱ Garantie 2 Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle L/5m Noir La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle S/5m Noir La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle Xs/3m Noir La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg - MatĂ©riel apicole français Sangle avec tendeur et crochets 27 mm x 4 m Sangle Ă  cliquet Ces sangles ultra solides en polyester avec coutures renforcĂ©es sont fabriquĂ©es pour rĂ©sister aux intempĂ©ries, Ă  l'usure, aux coupures et Ă  tout type de pression. Elles offrent un systĂšme de verrouillage Ă  cliquet automatique trĂšs pratique pour tendre la sangle et sĂ©curiser les ruches. La sangle se dĂ©gage facilement. Les extrĂ©mitĂ©s de la sangle sont munies de crochets en J. Charge maximale 1500 kg TMU 760 kg Flexi Laisse Flexi New Neon Sangle L/5m La laisse Flexi Neon Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement. GrĂące aux couleurs flachy en neon et les cotĂ©s latĂ©rals rĂ©flĂ©chissants, cette laisse est visible dans le noir. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi New Neon Sangle Xs/3m La laisse Flexi Neon Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement. GrĂące aux couleurs flachy en neon et les cotĂ©s latĂ©rals rĂ©flĂ©chissants, cette laisse est visible dans le noir. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle S/5m Rose La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi New Neon Sangle M/5m La laisse Flexi Neon Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement. GrĂące aux couleurs flachy en neon et les cotĂ©s latĂ©rals rĂ©flĂ©chissants, cette laisse est visible dans le noir. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 50kg Flexi Laisse Flexi Giant Neon Sangle M/8m Flexi est un nom renommĂ© dans le domaine des laisses pour chiens avec fonction d'enrouleur depuis de nombreuses annĂ©es. La qualitĂ© de la marque se traduit dans un double systĂšme de freinage, la durabilitĂ© du matĂ©riel et la facilitĂ© d'utilisation. La laisse retractable de Flexi est idĂ©al pour donner votre chien de libertĂ© de mouvement et pour le garder court si c'est nĂ©cessaire. Flexi Giant a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour chiens forts de taille moyenne Ă  grand. Taille Longeur Poids Max. M 8 mĂštre 25kg L 8 mĂštre 50kg XL 8 mĂštre 75kg Flexi Laisse Flexi Giant Neon Sangle L/8m Flexi est un nom renommĂ© dans le domaine des laisses pour chiens avec fonction d'enrouleur depuis de nombreuses annĂ©es. La qualitĂ© de la marque se traduit dans un double systĂšme de freinage, la durabilitĂ© du matĂ©riel et la facilitĂ© d'utilisation. La laisse retractable de Flexi est idĂ©al pour donner votre chien de libertĂ© de mouvement et pour le garder court si c'est nĂ©cessaire. Flexi Giant a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour chiens forts de taille moyenne Ă  grand. Taille Longeur Poids Max. M 8 mĂštre 25kg L 8 mĂštre 50kg XL 8 mĂštre 75kg Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle M/5m Noir La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg Nobodinoz Nid d'ange passe sangle Passegiata Honey sweet dots 90 cm Le nid d'ange Passegiata Honey sweet dots de la marque Nobodinoz enveloppe bĂ©bĂ© d'un cocon de douceur mĂȘme lors de vos sorties et voyages. Il pourra se reposer paisiblement en gardant une tempĂ©rature corporelle adaptĂ©e. CaractĂ©ristiques techniques - Passe sangle 3 ou 5 TOG 5, Jersey de coton bio et polyester avec 4% d' CertifiĂ© Capuche avec ouverture par Couche supĂ©rieure amovible pour l' Fabrication en soucieux d'apporter des produits de qualitĂ© et respectueux de l'environnement. Le tissu Natural est fabriquĂ© Ă  base de coton non blanchi afin de conserver sa couleur originelle ainsi que les traces de fleurs de coton. CertifiĂ© Oeko-Tex, il ne contient pas d'Ă©charde et apporte douceur Ă  bĂ©bĂ©. Afin de garantir une durĂ©e de vie optimale, il est nĂ©cessaire de bien respecter les consignes de lavage. Nobodinoz Nid d'ange passe sangle Passegiata Haiku birds 90 cm Le nid d'ange Passegiata Haiku birds de la marque Nobodinoz enveloppe bĂ©bĂ© d'un cocon de douceur mĂȘme lors de vos sorties et voyages. Il pourra se reposer paisiblement en gardant une tempĂ©rature corporelle adaptĂ©e. CaractĂ©ristiques techniques - Passe sangle 3 ou 5 TOG 5, Jersey de coton bio et polyester avec 4% d' CertifiĂ© Capuche avec ouverture par Couche supĂ©rieure amovible pour l' Fabrication en soucieux d'apporter des produits de qualitĂ© et respectueux de l'environnement. Le tissu Natural est fabriquĂ© Ă  base de coton non blanchi afin de conserver sa couleur originelle ainsi que les traces de fleurs de coton. CertifiĂ© Oeko-Tex, il ne contient pas d'Ă©charde et apporte douceur Ă  bĂ©bĂ©. Afin de garantir une durĂ©e de vie optimale, il est nĂ©cessaire de bien respecter les consignes de lavage. Laisse courte Trixie Friends on Tour pour voiture - largeur sangle 3cm, longueur rĂ©glable 45-70cm Cette laisse courte de la marque Trixie vous permettra d'attacher facilement votre chien dans la voiture. Il maintient l'animal Ă  une laisse courte et empĂȘche qu'il ne se fasse mal en sautant ou en faisant le fou par une fenĂȘtre ou une porte... Transportez vos meubles par UPS Il est en effet possible d’envoyer des meubles par la poste si vous devez les faire voyager sur une longue distance. Et c’est effectivement une solution Ă  envisager si vous n’avez qu’un trĂšs petit nombre de meubles Ă  transporter
 et d’une taille raisonnable. Comment transporter une machine Ă  laver dans les escaliers ? Assurez-vous de garder le dos droit lorsque vous soulevez la machine, mĂȘme dans les escaliers. Par ailleurs, sachez qu’il existe des dispositifs de portage adaptĂ©s pour dĂ©placer votre lave-linge ou autre appareil Ă©lectromĂ©nager par exemple un systĂšme de sangles munies de poignĂ©es ou des chariots de transport. Comment transporter une machine Ă  laver ? Avec sangles de portage ou sangles de levage Pour soulever le lave-linge, abaissez-vous en flĂ©chissant les genoux. Passez la sangle mobile sous la machine Ă  laver en l’inclinant d’un cĂŽtĂ©. Votre coĂ©quipier rĂ©pĂšte la mĂȘme opĂ©ration de l’autre cĂŽtĂ© de la machine. Comment transporter une machine Ă  laver seul ? Pour remonter le lave-linge, la technique consiste Ă  abaisser en flĂ©chissant les genoux et en soulevant l’appareil pour l’incliner. Lors du port, nous vous recommandons de toujours rĂ©gler la position verticale au maximum afin de ne pas perturber le systĂšme. Comment emballer une machine Ă  laver ? DĂ©mĂ©nager une machine Ă  laver sans l’abĂźmer ! Bloquez le tambour de votre appareil pour l’empĂȘcher de bouger pendant le voyage. 
Collez les cĂąbles Ă  l’arriĂšre de la la machine dans une couche de papier bulle en prenant soin de protĂ©ger les quatre coins. Comment monter une machine Ă  laver dans un camion ? Ces appareils sont lourds et encombrants, mieux vaut les y placer, pour mieux rĂ©partir le poids dans le camion de dĂ©mĂ©nagement et Ă©viter qu’ils ne gĂȘnent au milieu du vĂ©hicule. Fixez le tout avec des sangles puis protĂ©gez les zones de contact avec les murs et autres objets. Comment faire glisser un lave-linge ? Pour faire glisser votre meuble facilement et sans rayer le linolĂ©um, il vous suffit d’installer un bouchon de bouteille en plastique sous chaque pied du meuble face supĂ©rieure du bouchon vers le sol. Comment descendre des meubles lourd dans un escalier ? Dans le cas oĂč il faut descendre les escaliers, la housse doit ĂȘtre placĂ©e sous chaque marche, de maniĂšre Ă  crĂ©er un matelas capitonnĂ©. Cela facilitera la descente des meubles. Sinon, la location d’ascenseur est aussi une alternative intĂ©ressante pour Ă©viter les soucis. Comment faire descendre un objet lourd dans les escaliers ? Pour transporter de lourdes charges dans les escaliers, il est recommandĂ© d’utiliser un monte-escalier Ă  chenilles qui offrira plus de stabilitĂ© qu’un monte-escalier Ă  roues. Comment bouger un meuble trĂšs lourd ? Comment dĂ©placer des objets lourds ? Vider le meuble, le dĂ©monter si possible ou attacher les parties mobiles,Demandez de l’aide Ă  vos proches,Portez des vĂȘtements appropriĂ©s,Adopter les bonnes postures de manutention,Equipez-vous de glissiĂšres, sangles de levage, chariots ou diables. Comment dĂ©placer une charge trĂšs lourde ? Si les charges sont lourdes et que vous disposez d’un espace assez Ă©troit pour les dĂ©placer, nous vous conseillons vivement d’utiliser un diable ou un transpalette. Ce sont des outils de levage Ă©quipĂ©s de roues, permettant de dĂ©placer des poids lourds grĂące Ă  un systĂšme de levier ! Comment soulever un meuble ? Comment monter un meuble lourd seul ? 1. Utilisez des patins glissants. A placer sous chaque coin de votre meuble, les coulisses sont une solution peu coĂ»teuse et pratique pour dĂ©placer facilement des meubles lourds, sans risquer d’abĂźmer votre revĂȘtement de sol ou votre dos. Selon les modĂšles, ces petits Ă©lĂ©ments peuvent ĂȘtre autocollants ou Ă  clouer. Comment descendre un meuble dans un escalier ? Portez les meubles trĂšs prĂšs de votre corps pour Ă©viter de vous fatiguer les bras. Placez-vous l’un derriĂšre, l’autre vers l’avant, pour ĂȘtre toujours devant l’objet Ă  porter et coordonner vos mouvements ! La meilleure solution pour monter un meuble imposant dans les escaliers est d’ĂȘtre Ă  trois. Comment bouger un meuble lourd ? Soulevez lĂ©gĂšrement l’appareil, en l’inclinant ou en utilisant un levier. Sous chaque pied du meuble, glissez une toile pliĂ©e en plusieurs Ă©paisseurs. PrivilĂ©giez les draps en laine, cette matiĂšre limite les frottements et facilite les dĂ©placements, notamment sur les sols cirĂ©s. Comment descendre seul un meuble dans un escalier ? Portez les meubles trĂšs prĂšs de votre corps pour Ă©viter de vous fatiguer les bras. Placez-vous l’un derriĂšre, l’autre vers l’avant, pour ĂȘtre toujours devant l’objet Ă  porter et coordonner vos mouvements ! La meilleure solution pour monter un meuble imposant dans les escaliers est d’ĂȘtre Ă  trois. Comment monter un meuble dans un escalier ? La meilleure façon de transporter des meubles est d’utiliser un monte-escalier Ă©lectrique professionnel, afin de minimiser l’impact physique du transport. Si le meuble n’est pas particuliĂšrement lourd, certainement moins de 100 kilos, vous pouvez utiliser un monte-escalier Ă©lectrique Ă  roulettes. Comment faire glisser un meuble lourd ? Soulevez lĂ©gĂšrement l’appareil, en l’inclinant ou en utilisant un levier. Sous chaque pied du meuble, glissez une toile pliĂ©e en plusieurs Ă©paisseurs. PrivilĂ©giez les draps en laine, cette matiĂšre limite les frottements et facilite les dĂ©placements, notamment sur les sols cirĂ©s. Comment monter un meuble lourd Ă  l’étage ? Le cas des meubles trĂšs volumineux Videz-le, fixez les tuyaux et protĂ©gez les bords avant de le dĂ©placer,Equipez-vous de sangles qui faciliteront considĂ©rablement la manƓuvre et protĂ©geront votre dos ainsi que celui de votre coĂ©quipier,Faites une pause Ă  chaque Ă©tage pour vous assurer de descendre en toute sĂ©curitĂ©. Comment monter des meubles lourds sur un escalier ? Portez les meubles trĂšs prĂšs de votre corps pour Ă©viter de vous fatiguer les bras. Placez-vous l’un derriĂšre, l’autre vers l’avant, pour ĂȘtre toujours devant l’objet Ă  porter et coordonner vos mouvements ! La meilleure solution pour monter un meuble imposant dans les escaliers est d’ĂȘtre Ă  trois. Comment monter des meubles par la fenĂȘtre ? Le passage par sangles, comme son nom l’indique, consiste simplement Ă  faire passer votre meuble par la fenĂȘtre Ă  l’aide de sangles et de poulies. C’est une manƓuvre compliquĂ©e qu’il ne faut rĂ©server qu’aux cas oĂč il est impossible de faire autrement. N’essayez pas de le faire vous-mĂȘme ! Comment transporter une armoire ? Notez l’emplacement de chaque Ă©lĂ©ment Ă  l’aide d’un crayon ou sur un post-it. Retirez les portes. DĂ©montez l’armoire en commençant par le haut. Faites un schĂ©ma du meuble avec les Ă©tapes de dĂ©montage pour faciliter le remontage. Comment transporter une vieille armoire ? Notre conseil – Les transporteurs sanglent votre armoire Ă  l’intĂ©rieur du camion pour la protĂ©ger des vibrations. – Les tiroirs de l’armoire et plus gĂ©nĂ©ralement leur contenu doivent ĂȘtre vidĂ©s avant l’arrivĂ©e du transporteur. – ProtĂ©gez votre armoire avant transport avec une housse ou du papier bulle. Comment dĂ©placer une armoire sans la dĂ©monter ? Utilisez des coulisses À placer sous chaque coin de vos meubles, les coulisses sont une solution peu coĂ»teuse et pratique pour dĂ©placer facilement des meubles lourds, sans risquer d’abĂźmer votre revĂȘtement de sol ou votre dos. Selon les modĂšles, ces petits Ă©lĂ©ments peuvent ĂȘtre autocollants ou Ă  clouer. Comment soulever un meuble ? Comment dĂ©placer des charges lourdes ? Maintenez la charge le plus prĂšs possible du tronc. Pliez les genoux et approchez la charge Ă  soulever vers vos pieds. De cette façon, tout votre corps travaille, pas seulement votre dos. Soulevez la charge en gardant le dos droit ne jamais plier le dos pour faire votre effort. Comment dĂ©mĂ©nager une armoire lourde ? Soulevez lĂ©gĂšrement l’appareil, en l’inclinant ou en utilisant un levier. Sous chaque pied du meuble, glissez une toile pliĂ©e en plusieurs Ă©paisseurs. PrivilĂ©giez les draps en laine, cette matiĂšre limite les frottements et facilite les dĂ©placements, notamment sur les sols cirĂ©s. Comment soulever un meuble ? Comment soulever un meuble trĂšs lourd ? Tenez-vous devant et derriĂšre le meuble, Basculez-le vers l’arriĂšre pour qu’une premiĂšre personne le saisisse par le haut, et la seconde, devant, par le bas, Attention veillez Ă  bien plier les genoux et Ă  utiliser la force de votre jambes pour soulever le meuble, et surtout pas celle de votre dos. Laisse-sangle flexi New Classic S, noir pour chien - laisse-sangle flexi New Classic taille S, noir 5 m Offrez plus de libertĂ© Ă  votre chien et la possibilitĂ© d'assouvir son besoin de dĂ©couvrir le monde tout en gardant le contrĂŽle ! Sa longue sangle de 5 mĂštres se dĂ©roule et s'enroule rapidement. Elle permettra Ă  votre chien de parcourir trois fois... Flexi Laisse Flexi New Comfort Sangle L/8m Noir La laisse Flexi Comfort Sangle se dĂ©roule et s’enroule automatiquement et a une sangle extra large. SystĂšme de frainage confortable et poignĂ© ajustable chez les formats M et L. Le format extra small est un format de poche. Avec cette laisse votre chien profite de sa libertĂ© et vous ĂȘtes sĂ»r de sa sĂ©curitĂ©. La laisse est disponible en plusieurs formats. Taille Longeur Poids Max. XS 3 mĂštre 12kg S 5 mĂštre 15kg M 5 mĂštre 25kg L 5 mĂštre 60kg L 8 mĂštre 50kg Blancheporte Harnais et sangle de sĂ©curitĂ© pour chien - Blancheporte - Unique - Size UnitĂ© - Woman 100% malin Utile en promenade comme en voiture, le harnais pour chien apporte confort et sĂ©curitĂ© Ă  l'animal. En se positionnant sur le cou et sur le poitrail de l'animal, le harnais permet de rĂ©partir les forces de traction sur plusieurs zones et d'empĂȘcher votre chien de s'Ă©trangler tout en lui laissant une libertĂ© de mouvement. Cela permet au maĂźtre de mieux tenir en laisse un "chien tireur" les promenades sont ainsi beaucoup plus agrĂ©ables pour l'animal et le maĂźtre ! Pour prendre la route avec votre animal, il est prioritaire d'assurer votre sĂ©curitĂ© et la sienne, ainsi, combinĂ© Ă  la sangle, il permet de limiter la libertĂ© de mouvement de votre fidĂšle compagnon Ă  4 pattes et ainsi de circuler en toute sĂ©rĂ©nitĂ© ! Plus de dĂ©tails - Harnais 29x17,5 cm environ avec anneau pour le fixer Ă  la sangle ou Ă  la laisse de promenade. - Sangle rĂ©glable jusqu’à 49 cm comprenant d'un cĂŽtĂ© un embout mĂ©tal Ă  fixer sur l'attache de la ceinture passager et de l'autre un mousqueton Ă  fixer sur l’anneau du harnais. - Harnais pour chien jusqu'Ă  35 kg. - Nylon, plastique et mĂ©tal. Jonak Boots Ă  semelles crantĂ©es et sangles Femme en cuir noir Jonak Vous aimez les looks rock'n'roll ? Alors n'attendez plus et adoptez les RUNNER ! Son cuir noir et ses trois sangles latĂ©rales se marieront avec toutes vos tenues!Ce modĂšle... Masterlock 1 Sangle RĂ©tractable À Cliquet Master Lock 3 M Les sangles d'arrimage servent Ă  fixer solidement un chargement. Bien utilisĂ©s, ces accessoires sont un gage de sĂ©curitĂ© et de stabilitĂ© pour le transport de vos charges. La sangle rĂ©tractable Ă  cliquet MASTER LOCK 3 m assure une trĂšs bonne qualitĂ© d'arrimage. Le systĂšme se rĂ©tracte automatiquement pour une installation rapide et facile comme un systĂšme de ceinture de sĂ©curitĂ©. Aucun excĂšs de sangle. Cette sangle est facile Ă  ranger aprĂšs utilisation. Une poignĂ©e ergonomique assure une utilisation plus pratique et plus sĂ»re. Des crochets en S en acier revĂȘtu de plastique permettent de tendre la sangle sans provoquer d'Ă©gratignures sur les surfaces peintes. FjĂ€llrĂ€ven Sangle de poitrine KĂ„nken - PolypropylĂšne FjĂ€llrĂ€ven Sangle pectorale KĂ„nken Sangle de poitrine adaptĂ©e aux sacs Ă  dos KĂ„nken. Boucle avec sifflet intĂ©grĂ© Ă  l'avant. Clip de mĂȘme couleur qui se fixe aux bretelles. CaractĂ©ristiques Boucle avec sifflet intĂ©grĂ©. Convient aux sacs Ă  dos KĂ„nken et aux autres sacs Ă  dos dotĂ©s de bretelles de 25 mm de large. Poids 25 g MatĂ©riau 100% polypropylĂšne FjĂ€llrĂ€ven Sangle de poitrine KĂ„nken - PolypropylĂšne FjĂ€llrĂ€ven Sangle pectorale KĂ„nken Sangle de poitrine adaptĂ©e aux sacs Ă  dos KĂ„nken. Boucle avec sifflet intĂ©grĂ© Ă  l'avant. Clip de mĂȘme couleur qui se fixe aux bretelles. CaractĂ©ristiques Boucle avec sifflet intĂ©grĂ©. Convient aux sacs Ă  dos KĂ„nken et aux autres sacs Ă  dos dotĂ©s de bretelles de 25 mm de large. Poids 25 g MatĂ©riau 100% polypropylĂšne DEPRAT Manchon pour tube et autres embouts DEPRAT SE1300-H10 Moyeu pour poulie pour sangle Deprat avec centre en 6 pan de 10 mm Christine Guilloux Organisaction ou comment travailler plus en se fatiguant moins - Christine Guilloux - Livre Occasion - Bon Etat - Organisation GF - Grand Format - Structure CoopĂ©rative d\'insertion Ă  but non lucratif. Mark Sadler Comment les grands de ce monde se promĂšnent en bateau - Mark Sadler - Livre Occasion - Etat Correct - Livre de bibliothĂšque, tampons prĂ©sents - Flammarion GF - Grand Format - Structure CoopĂ©rative d\'insertion Ă  but non lucratif. 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1réponse. 1 bouteille de champagne pour 6 et comptez 2 verres à l'apéritif et 1 au dessert, pour les jus de fruits, si vous les laissez pendant tout le repas, comptez 1 bouteille par personne qui ne boit pas d'alcool (ou une dizaine ça se garde bien non entamé et ça ne coûte pas cher, pour l'eau c'est pareil ça se garde, mais comptez 1
Ces inavouables questions qui effleurent toutes les lĂšvres suscitent vraiment l’interrogation de nombreux invitĂ©s. Combien faut-il donner aux mariĂ©s ? Quelle est la somme moyenne donnĂ©e par les invitĂ©s pour un mariage ? Dois-je donner plus en tant que tĂ©moin, ami trĂšs proche ou famille ? C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article Pourquoi offre-t-on de l’argent aux mariĂ©s dans certains mariages ? Étant donnĂ© le coĂ»t faramineux que demande l’organisation d’un mariage, certains mariĂ©s mettent Ă  disposition des invitĂ©s une urne ou une liste de mariage. C’est une maniĂšre de compenser les frais engendrĂ©s pour l’ensemble des prĂ©paratifs. En effet, aprĂšs avoir tout mis bout Ă  bout tenue des mariĂ©s, location de salle et de DJ, budget dĂ©coration, traiteur, etc., il y a de quoi faire tourner la tĂȘte. La participation Ă©tant bien ancrĂ©e dans les mƓurs, nous avons donc l’habitude lors des mariages d’apporter notre contribution sous forme monĂ©taire. Un prĂ©sent pour les mariĂ©s qui permet aussi de remercier pour l’invitation. Mais combien doit-on donner exactement ? Évaluer la somme Ă  donner en fonction de plusieurs critĂšres La relation avec les mariĂ©s Évidemment, qu’on soit le parent de la mariĂ©e, le meilleur ami de longue date, le tĂ©moin ou le voisin, nous n’aurons pas la mĂȘme relation avec les mariĂ©s. On ne va donc pas mettre la mĂȘme somme d’argent les uns les autres, puisque nous nous n’avons pas les mĂȘmes relations. Par exemple, pour le mariage d’une connaissance ou d’un collĂšgue, on mettra sĂ»rement moins que pour le mariage de son frĂšre, cela paraĂźt Ă©vident. Le cas des tĂ©moins Les tĂ©moins peuvent aussi prendre en compte qu’ils ont probablement dĂ©jĂ  engendrĂ© quelques frais pour le mariage. C’est souvent le cas avec l’organisation de l’EVJF. Parfois mĂȘme, vous avez pris des jours de repos pour aider Ă  la dĂ©coration la veille du mariage, etc.. Tout cela entre aussi dans l’équation au moment de faire votre participation ! Le type d’invitation Bien Ă©videmment? pour ceux et celles qui sont uniquement conviĂ©s au vin d’honneur, la participation est plus faible, car vous ne profiterez pas du repas et de la soirĂ©e de mariage. Comment donner de l’argent aux mariĂ©s pour les fĂ©liciter ? Il existe plusieurs maniĂšres pour les mariĂ©s de donner leurs instructions aux invitĂ©s. Puisqu’il n’est pas question d’entamer une quĂȘte, on ne peut plus gĂȘnante, le jour de son mariage, il est de coutume de dĂ©poser une urne dans la salle. Cette prĂ©cieuse boĂźte est alors destinĂ©e Ă  recueillir les gĂ©nĂ©reuses enveloppes cachetĂ©es de vos invitĂ©s ayant participĂ©. Sur ces urnes, certains mariĂ©s collent une photo ou indiquent ce Ă  quoi servira l’argent comme par exemple, se payer leur voyage de noces, refaire la dĂ©co de leur maison, etc. D’autres mariĂ©s prĂ©fĂšrent crĂ©er une liste de mariage. Cette derniĂšre permet aux invitĂ©s d’acheter un objet sĂ©lectionnĂ© en amont par les mariĂ©s, sur une liste dĂ©terminĂ©e dans un ou plusieurs magasins physiques ou en ligne. Enfin certains couples de mariĂ©s demandent Ă  leurs amis et invitĂ©s de ne pas participer. Estimant qu’ils ont dĂ©jĂ  des frais Ă  engager pour le trajet, l’hĂ©bergement, la tenue etc, ils ne veulent pas voir leurs invitĂ©s dĂ©penser un centime de plus. Quel montant dois-je donner aux mariĂ©s ? Pour dĂ©terminer le coĂ»t moyen d’un don fait par un invitĂ© dans un mariage, il faut se rĂ©fĂ©rer aux dĂ©penses globales pour une personne. Repas, boissons, cadeau invitĂ©s, quel est le coĂ»t d’un invitĂ© pour les mariĂ©s ? C’est Ă  peu prĂšs cette somme qu’on propose de donner aux mariĂ©s pour une Ă©quivalence avec ce dont ils ont pu bĂ©nĂ©ficier en tant qu’invitĂ©s. Toutefois, ce montant est extrĂȘmement variable d’un mariage Ă  l’autre. Dans certains mariages, le coĂ»t d’un invitĂ© est supĂ©rieur Ă  200 € et dans d’autres il n’est que de 60 €. En France, on Ă©tablit une moyenne de dĂ©penses Ă  environ 150 euros par invitĂ©s. N’oublions pas toutefois, qu’un mariage est le dĂ©sir des mariĂ©s. Ce sont eux qui ont pris l’initiative d’organiser la soirĂ©e de telle ou telle maniĂšre. On va donc donner un peu moins que ce qu’on coĂ»te aux mariĂ©s, vous comprenez ? En gĂ©nĂ©ral, on ne va pas jusqu’à imaginer un remboursement total du coĂ»t par invitĂ©, car le mariage reste tout de mĂȘme une invitation. Une cinquantaine d’euros semble ĂȘtre le minima donnĂ© par les invitĂ©s. Mais attention, il s’agit de 50 € par personne. Ainsi, si vous venez en couple, il est plutĂŽt d’usage de donner au moins une centaine d’euros aux mariĂ©s. Encore une fois, gardez en tĂȘte que tout ceci ne sont que des valeurs et rien n’oblige Ă  donner cette somme. Certains amis peuvent trĂšs bien dĂ©cider de donner 80 euros en tant que couple ou 30 € en tant que cĂ©libataire. Vos propres moyens entrent bien Ă©videmment en compte ! Donner en fonction de son lien avec les mariĂ©s quels montants ? Combien donner au mariage de sa sƓur ? Si l’on s’en rĂ©fĂšre Ă  la moyenne, un invitĂ© donne Ă  peu prĂšs 100-150 euros aux mariĂ©s. En tant que frĂšre ou sƓur de la mariĂ©e ou du mariĂ© et ce, d’autant plus si vous ĂȘtes proches, il est donc attendu que vous mettiez un peu plus que les autres. Combien donnent les parents pour un mariage ? Ce sont gĂ©nĂ©ralement les plus gĂ©nĂ©reux. Les parents n’ont pas de limites, ils offrent en fonction de leurs envies et leurs possibilitĂ©s. Certains parents prennent part aux frais au moment de l’organisation en payant la robe, la dĂ©coration ou une partie du traiteur. D’autres prĂ©fĂšrent rĂ©aliser un joli chĂšque qu’ils offriront au mariage. C est trĂšs personnel et propre aux moyens de chacun ! Combien donner pour un mariage quand on n’y va pas ? En voilĂ  une bonne question ! Pour quelque raison que ce soit, vous avez Ă©tĂ© invitĂ©e au mariage, mais ne pouvez pas vous y rendre. Évidemment, il est gĂ©nĂ©ralement conseillĂ© de participer quand mĂȘme pour fĂ©liciter vos amis. Mais n’ayant profitĂ© des hostilitĂ©s, vous pouvez revoir votre participation Ă  la baisse. Quel montant donner pour le mariage d’un neveu ou niĂšce ? Encore une fois, cela dĂ©pend de votre relation de proximitĂ© avec vos neveux et niĂšces et leurs parents. Si vous ĂȘtes une famille trĂšs proche, il est conseillĂ© de trouver une enveloppe qui va ĂȘtre un peu au-dessus des invitĂ©s lambda. Vous voilĂ  maintenant un peu plus renseignĂ©e sur le sujet. Et vous, combien avez-vous l’habitude de donner Ă  un mariage ?
aIAmQ. 96 481 119 194 88 139 113 198 419

combien de cubi de vin pour 60 personnes