Terminerla quête d'Archon Chapitre I – Acte 3 « Une étoile en approche » et la quête d'Archons : Intermède - Acte 1 « Retour de la grue dans le vent » Voici également la liste des thèmes.
Pleins feux sur la sécurité Liebherr est entièrement responsable Nos grues mobiles et sur chenilles disposent d'un équipement de sécurité optimal. Pour satisfaire notre haut niveau de qualité, les spécialistes de Liebherr soumettent chaque machine à des essais intensifs. Liebherr met par ailleurs son savoir-faire le plus actuel à la disposition des grutiers et des entreprises. Nous portons ainsi l'attention des exploitants sur les dangers spécifiques à l'utilisation des grues, pour une sécurité accrue pendant le travail au quotidien. La qualité au service de la sécurité Travailler en toute sécurité Impact du vent Fiche de secours Nos exigences de qualité Liebherr soumet les matériaux utilisés dans son propre laboratoire d'analyse des matériaux. Liebherr développe continuellement de nouvelles technologies, pour aller encore plus loin dans la qualité et la sécurité. Nos recherches concernent les matériaux utilisés, les principes de construction ou les systèmes de commande et de sécurité. Par ailleurs, Liebherr travaille en étroite collaboration avec des fournisseurs et des partenaires triés sur le volet. Nous parvenons ainsi à préserver notre haut niveau d'exigence en termes de qualité et de sécurité. Des charges d'essai garantes de sécurité Réception de la LR 13000 sur le terrain dédié aux essais, à Ehingen/Donau Réception de la LR 13000 sur le terrain dédié aux essais, à Ehingen/Donau La grue LR 13000 de 3000 tonnes de capacité est testée avec une charge d'essai de 3750 tonnes dans le cadre de la phase de réception de la grue. Les grues mobiles et sur chenilles Liebherr sont fabriquées en tenant compte d'exigences de sécurité de très haut niveau. Les valeurs statiques sont tout particulièrement concernées Nos concepteurs calculent la statique de chaque grue avec un coefficient de sécurité de 1,5. Chaque grue est soumise à des essais et des analyses intensifs et continus - pendant toute la durée du processus de production et pour finir sur le terrain de l'usine dédié aux essais. Dans le cadre de ces essais, la charge d'essai pour la réception de la grue sur le terrain dédié aux essaix est d'env. 25 pourcent supérieure à la capacité de charge standard. Service client pour des opérations sécurisées Leader mondial du secteur des grues mobiles et sur chenilles, Liebherr dispose d'une solide expérience de plusieurs décennies. Les spécialistes de Liebherr mettent leur savoir-faire à la disposition de nos clients. Nous proposons une assistance technique de premier plan dans le cadre de vos chantiers complexes. Si nécessaire, nous envoyons des professionnels sur place, car les premiers chantiers realisés avec des machines gros gabarit sont souvent complexes. La formation du personnel à l'utilisation de matériel neuf, mais également une offre de formations diverses et variées. Voilà comment garantir la réussite de votre projet, en agissant en toute sécurité et en totale autonomie. Support technique Nos clients peuvent compter sur nous. Liebherr dispense une assistance technique de premier plan dans le cadre de leurs chantiers complexes. Le support technique de votre constructeur à vos côtés Des formations au service de votre sécurité Le centre de formation de Liebherr dispense des cours réguliers sur le site de Ehingen/Donau, pour vous garantir une utilisation en toute sécurité de votre machine. N'hésitez pas à demander le programme complet de nos formations. Des formations calquées sur la pratique Grues d'occasion Liebherr est également le spécialiste des grues mobiles sur pneu et sur chenille d'occasion. Nous garantissons la sécurité et la longévité de nos grues par un réseau de support technique mondial. Grues d'occasion contrôlées Equipement ingénieux pour une sécurité accrue au travail Le grutier et le personnel exécutent souvent leurs tâches à des hauteurs élevées. Liebherr a développé un concept de sécurité efficace assurant une protection optimale au travail. Des sécurités collectives, telles que les garde-corps et les poignées sur les grues mobiles et sur chenilles, permettent d'éviter toute chute. Nous équipons en outre toute nouvelle grue d'un système d'harnachage individuel. Les harnais de sécurité sont attachés par le biais de mousquetons aux câbles d'acier courant le long de la flèche. L'équipement de protection individuel est soumis à des tests intensifs et certifié à plusieurs reprises par les autorités de sécurité compétentes. Dispositif de sécurité antichute collectif et individuel Au quotidien, il ne reste bien souvent aucune main pour se retenir et éviter les chutes. Les garde-corps sur le véhicule sont là pour prévenir de telles chutes. Au quotidien, il ne reste bien souvent aucune main pour se retenir et éviter les chutes. Les garde-corps sur le véhicule sont là pour prévenir de telles chutes. Le revêtement anti-dérapant sur la flèche élimine le risque d'accident. Un harnais de sécurité assure une protection complémentaire des intervenants. Le revêtement anti-dérapant sur la flèche élimine le risque d'accident. Un harnais de sécurité assure une protection complémentaire des intervenants. La qualité Liebherr dans le détail L'équipement de la grue intègre une échelle munie d'attaches de fixation réglables en hauteur. La qualité Liebherr dans le détail L'équipement de la grue intègre une échelle munie d'attaches de fixation réglables en hauteur. Un support spécial sur la grue permet de stabiliser l'échelle pour éviter qu'elle ne glisse. Un support spécial sur la grue permet de stabiliser l'échelle pour éviter qu'elle ne glisse. L'équipement de protection individuel est accroché aux câbles d'acier. Ces câbles courent le long de la flèche en treillis, sur deux brins. L'équipement de protection individuel est accroché aux câbles d'acier. Ces câbles courent le long de la flèche en treillis, sur deux brins. Travaux sécurisés avec le contrepoids derrick Liebherr met un point d'honneur à assurer la sécurité sur les équipements additionnels. Nos porteurs de lest sont pourvus de multiples dispositifs de sécurité. Systèmes derrick sécurisés pour les grues à flèche en treillis Vidéo Le film passe en revue et dans le détail les différents composants de nos équipements de sécurité - du marchepied optimal à la cabine du grutier en passant par le système de sauvetage pour une intervention rapide en cas d'urgence. Le film passe en revue et dans le détail les différents composants de nos équipements de sécurité - du marchepied optimal à la cabine du grutier en passant par le système de sauvetage pour une intervention rapide en cas d'urgence. Lancer la vidéo Le film passe en revue et dans le détail les différents composants de nos équipements de sécurité - du marchepied optimal à la cabine du grutier en passant par le système de sauvetage pour une intervention rapide en cas d'urgence. Téléchargements Des formations au service de votre sécurité Le centre de formation de Liebherr dispense des cours réguliers sur le site de Ehingen/Donau, pour vous garantir une utilisation en toute sécurité de votre machine. N'hésitez pas à demander le programme complet de nos formations. Des formations calquées sur la pratique Savoir-faire d'expert pour des travaux sans danger Risque sous-estimé Le vent pendant les travaux avec la grue Risque sous-estimé Le vent pendant les travaux avec la grue Liebherr communique son savoir-faire sur le thème des vitesses du vent élevées pendant le fonctionnement de la grue. Liebherr dispose d'une expérience de plus de 40 ans en construction des grues automotrices. Nous nous engageons pour assurer la sécurité sur vos chantiers, en transmettant notre savoir-faire. L'accent est mis tout particulièrement sur la notion de risques et de dangers liés au vent. En s'appuyant sur des documents et des cours professionnels, Liebherr communique son expérience du terrain au grutier et à l'exploitant. Reconnaître le risque lié au vent Le vent peut solliciter une grue et la délester, le vent peut géner une grue et la déstabilier, en l'espace de quelques secondes. Le vent agit aussi bien sur la charge que sur la grue. Le vent venant de côté représente une contrainte additionnelle importante pour la stabilité latérale de la grue. Il peut arriver fréquemment que la commande de la grue ne puisse pas évaluer la pression du vent. Par ailleurs, la forme et le poids propre de la charge jouent un rôle majeur dans l'impact du vent sur la grue. Il peut par ex. arriver que sur des surfaces de prise au vent importantes, telles que les lames de rotor, les charges dépassent les paramètres des tableaux de charge standard. Liebherr informe sur les impacts du vent sur la grue et forme de façon claire et compréhensive au calcul des vitesses du vent maximales admissibles dans chaque situation. Voilà comment assurer la sécurité lors des travaux avec la grue. Une règle applicable systématiquement "Un vent qui souffle deux fois plus fort quadruple la pression venteuse sur la flèche et sur la charge". Vidéo Estimer correctement les impacts du vent Cette vidéo YouTube est mise à disposition par Google*. Si vous téléchargez la vidéo, vos données, notamment votre adresse IP, sont transmises à Google et peuvent être conservées et traitées par Google, notamment aux États-Unis. Nous n’avons aucune influence sur le traitement des données ultérieur effectué par Google. En cliquant sur Accepter », vous consentez à la transmission des données à Google pour cette vidéo conformément à l'art. 6 paragr. 1 point a du RGPD et vous consentez également explicitement au transfert des données vers les États-Unis conformément à l'art. 49 paragr. 1 point a du RGPD. Si vous ne voulez plus consentir à chacune des vidéos YouTube à l'avenir et que vous souhaitez pouvoir les télécharger sans ce blocage, vous pouvez également sélectionner Toujours accepter YouTube » et ainsi consentir à la transmission et au transfert des données correspondants à Google aux États-Unis pour toutes les vidéos YouTube ultérieures que vous consulterez à l'avenir sur notre site web. Veuillez noter que selon la Cour de justice de l'Union européenne, il n'existe pas actuellement aux États-Unis de niveau de protection des données approprié conformément aux normes de l'UE et actuellement nous ne pouvons pas non plus fournir de garanties appropriées pour protéger vos données pour combler ce déficit. Les risques que ce transfert des données vers les États-Unis peut comporter pour vous sont notamment qu'un accès par des autorités publiques ne peut pas être exclu et que vos données pourraient être traitées, éventuellement sans que vous en soyez informé et sans que vous disposiez de droits opposables et de possibilités effectives de recours, pour des raisons de sécurité nationale, de poursuite pénale ou pour d'autres finalités dans l'intérêt public des États-Unis. Vous pouvez retirer à tout moment avec effet pour l'avenir les consentements donnés par l'intermédiaire des Paramètres. Vous trouverez d'autres informations dans notre Déclaration de protection des données et dans la Déclaration de protection des données de Google. *Google Ireland Limited, Gordon House, Barrow Street, Dublin 4, Irland; Mutterunternehmen Google LLC, 1600 Amphitheatre Parkway, Mountain View, CA 94043, USA La vidéo illustre comment des vitesses du vent élevées peuvent impacter concrètement sur les applications de la grue et quelles mesures doivent être prises. Téléchargements Des formations au service de votre sécurité Le centre de formation de Liebherr dispense des cours réguliers sur le site de Ehingen/Donau, pour vous garantir une utilisation en toute sécurité de votre machine. N'hésitez pas à demander le programme complet de nos formations. Des formations calquées sur la pratique Support technique Nos clients peuvent compter sur nous. Liebherr dispense une assistance technique de premier plan dans le cadre de leurs chantiers complexes. Le support technique de votre constructeur à vos côtés Fiche de secours pour les grues mobiles Liebherr Extrait d'une fiche de secours Extrait d'une fiche de secours La fiche de secours indique la structure de la grue et donne des informations sur les matières dangereuses. Depuis quelques années, Liebherr équipe ses grues mobiles d'une fiche de secours. Celle-ci indique la structure de la grue et donne des informations sur les matières dangereuses présentes sur la grue. Après un accident, cette fiche est une aide précieuse pour les pompiers et les sauveteurs lorsqu'ils viennent secourir les personnes ainsi que la grue mobile. Contenus pratiques La fiche de secours Liebherr se trouve derrière le siège conducteur. La fiche de secours est une fiche informative, donnant des indications sur la structure du véhicule ainsi que des points essentiels pour le démembrement de la carrosserie. Elle renseigne sur les ressources principales présentes sur la grue – par exemple le carburant ou l'huile, ainsi que sur leur classe de danger, quantité et emplacement précis. De plus, la structure de la cabine de conduite et de la cabine du grutier, avec les sièges et leurs fonctions de réglage, y sont représentés. Les premier modèles de grue équipés d'une fiche de secours datent de 2011. Depuis, Liebherr livre toutes les grues LTM et LTC, à partir du niveau d'émission des gaz d'échappement 3b, avec une fiche de secours. Les fiches de secours sont propres à chaque machine. C'est pourquoi elles ne peuvent pas être téléchargées depuis notre site internet. Afin d'être sûr que la fiche de secours utilisée soit bien la bonne, Liebherr l'installe derrière le siège conducteur sur la grue. Collaboration avec les pompiers Exercices pratiques des pompiers de Ehingen sur des cabines de conduite et cabines de grutier Exercices pratiques des pompiers de Ehingen sur des cabines de conduite et cabines de grutier Outre les conseils et échanges d'informations avec les pompiers locaux, ces derniers ont également effectué des exercices pratiques intensifs sur les cabines de conduite et cabines de grutier. Afin que les sauveteurs puissent intervenir le plus rapidement possible après un accident de la route ou un accident de chantier pour secourir les occupants, une équipe de Liebherr-Werk Ehingen GmbH a développé les fiches de secours. Lors de leur élaboration, Liebherr a travaillé en étroite collaboration avec les pompiers de Ehingen. Exemple de fiche de secours à télécharger Vue d'ensemble des grues LTM de série Les grues LTM de Liebherr sont équipées de série de châssis porteurs tout terrain. Elles sont ainsi parfaitement à l'aise sur routes et sur terrains accidentés. Aperçu des grues mobiles LTM Savoir-faire au service des grues incendie Depuis plus de 40 ans, Liebherr construit des grues de série dotées d'un équipement spécial pour les unités de sapeurs-pompiers professionnels. Plus de 100 grues incendie Liebherr avec des capacités de charge comprises entre 25 et 70 t sont utilisées dans l'Europe entière. Grues incendie Liebherr propose un vaste programme de grues mobiles et sur chenilles pour chaque application pratique. Grues mobiles Grues sur chenilles Ventes & service Nos clients peuvent se fier à un réseau de distribution et de service présent dans le monde entier. Recherchez ici votre interlocuteur compétent. Trouver un interlocuteur Sites de production Ehingen/Donau, Allemagne grues mobiles et sur chenilles Nenzing, Autriche grues sur chenilles jusqu'à 300 tonnes Biberach/Riß, Allemagne grues mobiles de construction Spécial énergie éolienne Liebherr est un partenaire solide de l'industrie éolienne. Nous proposons des solutions techniques précises pour les exigences les plus diverses. Compétence en énergie éolienne
Lavitesse du vent est un élément indispensable à prendre en compte lors de l'installation d'une grue à tour. L'INRS a mis au point un logiciel accessible en ligne qui permet de calculer la vitesse maximale du vent susceptible de souffler sur chaque chantier.
Accompagnez Shenhe au sommet des hautes montagnes de Karst Jueyun, révélez des parchemins et humez le doux parfum des fleurs de Qingxin pour l’aider dans son entraînement avec les Adeptes. Grue dans les nuages » La brume se lève et le parchemin se déroule. Grue dans les nuages » l'événement web de Shenhe, le nouveau personnage de Genshin Impact, est désormais disponible. Durée de l'événement Du 31 décembre 2021 à 12 h au 4 janvier 2022 à 16 h 59. Conditions de participation Niveau d’aventure AR supérieur ou égal à 10. Comment participer ? Pour les joueurs PC et mobile, cliquez sur le bouton ci-dessous pour rejoindre une grue dans les nuages ! Pour les joueurs console, vous pouvez accéder à l'événement depuis vos messages en jeu via le menu Paimon > Messages. Description de l'événement Pour ce web-événement, vous devrez compléter trois quêtes et ainsi aider Shenhe dans son entraînement parchemin vous confiera une tâche assez simple à accomplir, et vous obtiendrez une image et des récompenses en jeuPour débloquer des parchemins, il vous suffira de suivre les indications données par miHoYo et de partager l’événement sur les différents réseaux sociaux. Interface Mini-quête Partager pour obtenir la récompense Les différentes images Des parchemins à collecter Des fleurs divines à ramasser Et enfin méditer pour faire le vide dans son esprit Récompenses Remarques Connectez-vous sur la page de l’événement avec votre Pass miHoYo, puis sélectionnez votre compte et votre serveur de jeu pour participer. Cette action permettra à vos récompenses d’être récupérées et envoyées images seront compilées dans un album souvenir que vous pourrez consulter à votre guise durant l’ récompenses seront envoyées par message en jeu. Ces messages expireront après 30 jours, alors n’oubliez pas de récupérer vos récompenses à temps. Résumé de toutes les récompenses Partage en arrivant sur l'événement Premier et deuxième partage 61.6.Vérifications relatives au risque de renversement des grues à tour par le vent Dans le cadre des vérifications réglementaires de la grue,le contrô-le des éléments concourantà la
S'il y a un spectacle à ne pas rater en Sud Vendée Littoral, c'est l'arrivée des grues cendrées sur la Réserve Naturelle. Quoi de plus magique que de voir jusqu'à 600 grues animer le site de leurs cris et de leurs danses. Certains d’entre nous aiment l’hiver, à l’heure des premiers flocons de neige, des préparatifs de Noël et des feux dans la cheminée… Pour moi l’hiver prend une allure particulière lorsqu’en regardant le ciel, j’aperçois leurs formes majestueuses qui se laissent porter par le vent. En tendant l’oreille, je reconnais leur étrange gru-gru »… Plus de doute possible, l’hiver est là et avec lui, le retour des Grues Cendrées ! C’est pour venir les observer, timides et farouches que j’ai suivi l’animation proposée par Katia Raimbault. Elle est animatrice à la Réserve Naturelle Nationale Michel Brosselin à Saint-Denis-du-Payré. Majestueux ballets des grues En fin d’après-midi, nous rejoignons le poste d’observation en plein cœur du marais communal. Bien à l’abri dans cet observatoire aménagé au bord de leur zone de quiétude, nous assistons au spectacle unique de rentrée au dortoir. Quelques hôtes de ces lieux et une buse variable, sont là comme nous… et attendent en silence…. Le soleil se couche peu à peu, le spectacle de la nature est à couper le souffle. Gru Gru Puis soudain, leurs cris sonores brisent le calme du ciel et l’horizon se couvre de dizaines, de centaines d’oiseaux. Leur arrivée vers leur zone de dortoir dure une bonne demie heure. Nous profitons de la vue imprenable sur ce spectacle magique et le soleil couchant. L’animation grues se termine. J’en ai pris plein les yeux et les oreilles… les grues sont de grands échassiers bruyants. J’ai envie d’en savoir plus, d’aller plus loin, de les croquer, de les photographier. Fort heureusement, la Réserve propose dans les jours suivants des stages dessins ou photographies. C’est parfait ! Avant de me décider totalement, je m’inscris à une animation levée du jour. Au petit matin, après une nuit de pleine lune, j’assiste au réveil de la réserve et de ses habitants, dans une atmosphère feutrée. Stage de dessin naturaliste Finalement, je me décide pour le stage dessin organisé par Olivier Loir. Je veux m’essayer au dessin d’oiseaux sur le vif ». Me voici donc partie avec mes jumelles, mon carnet de croquis et mes crayons ! L’illustrateur naturaliste nous apprend à capter les formes, évacuer les détails, assouplir notre poignet pour libérer notre geste. Dans la salle, chacun des participants essaie de saisir les têtes, les postures ou certains détails. On prend le temps de visualiser les bons repères pour se souvenir de ce qu’il faut regarder en priorité. Place à la pratique sur le terrain ! Les prairies humides offrent un grand terrain de jeu à de nombreuses espèces. Elles seront donc nos modèles du jour. Le temps semble suspendu. Le soleil d’hiver réchauffe doucement leur plumage. Les espèces les plus communes s’observent facilement à l’œil nu Canards siffleurs, Sarcelles d’hiver, Tadorne de Belon. Au loin, les Barges à queue noire, élégantes sur leurs longues pattes, sillonnent les herbages humides en sondant le sol avec leur bec. Spatules, Cigognes blanches et Vanneaux huppés compètent le tableau. Chacun prend place avec son carnet de croquis dans l’observatoire. Les longues-vues offrent un confort d’observation incroyable. Il nous faut être rapides et efficaces puisque les oiseaux vivants, n’attendent pas qu’on ait fini notre dessin pour changer de position ! La fin de journée s’achève par les retouches nécessaires, une mise en couleur à l’aquarelle dans une ambiance studieuse mais décontractée. Je garde maintenant une jolie trace de mon passage à la Réserve. Après le magnifique concert des grues cendrées, de jolis croquis à montrer à mes amis.
\n retour de la grue dans le vent
Quêted'Archon | Intermède, Acte 1 : Retour de la grue dans le vent (GENSHIN IMPACT 2.4) 7,784 views Jan 6, 2022 106 Dislike Share Save Bobitek 1.3K subscribers On
RésuméAnne-Marie Métailié 444 pages À propos de l'auteur Jorge, Lidia N/C Fiche technique Titre Le vent qui siffle dans les grues Auteur Jorge, Lidia Langue Français Format Broché Nombre de pages 439 Genre Romans étrangers Date de publication 06-08-2019 Édition N/C Poids kg Dimensions N/C x N/C x N/C cm ISBN-10 B07W6CD73L ISBN-13 9791022610155 Informations supplémentaires Ce livre s'est vendu 0 fois sur les 90 derniers jours. Il y a actuellement 15 annonces en vente sur internet à travers le monde. Ce livre est actuellement n°545130 au classement des meilleures ventes d'une selection de places de marché. Vous souhaitez vendre ce livre ? C'est simple et rapide, il vous suffit de scanner le code-barres. Cette référence a été scannée N/C fois avec notre app par notre communauté de vendeurs, rejoignez le mouvement en cliquant ici. Pour finir de vous convaincre À La Bourse aux Livres, nous proposons les meilleurs prix du marché d'occasion afin de permettre à chacun d’accéder à la lecture. L’état des livres que nous vendons est scrupuleusement vérifié afin de vous garantir un ouvrage de qualité. Acheter ses livres d’occasion, c’est leur offrir une seconde vie tout en faisant des économies.
Laquête d'Archons : Intermède - Acte 1 « Retour de la grue dans le vent » sera bientôt disponible Alors que la nouvelle de la reconstruction de la Chambre de Jade se répand,
ACHETER GRAND FORMAT 22 € Résumé Dans la Presse Premier Chapitre Notre monde contemporain, mû par un instinct sauvage de l’avenir, croise dans ce roman un monde plus ancien dans lequel une vieille usine abrite le destin d’une famille nombreuse récemment arrivée d’Afrique. Des mondes apparemment inconciliables que le hasard met en contact par l’intermédiaire de Milena Leandro, l’étrange jeune fille aux yeux de laquelle tout naît pour la première fois et dont la simplicité va tout bouleverser. Dans un Algarve tragique et sauvage, Milena évolue entre une famille attachée à ses privilèges et à son image sociale et une tribu cap-verdienne vivace pour laquelle la musique irrigue la vie. Milena nous conduit à travers la mort vers un amour impensable, un crime, une trahison et un silence à jamais scellé. Son regard toujours neuf sur la vie, le bien et le mal, sa vision de la valeur du monde constituent la matière même de ce roman. Dans son œuvre, Lídia Jorge fouiIle toujours au plus profond de la cruauté primaire des êtres. Ici, pour la première fois, elle nous découvre la perversité et la lâcheté qui l’accompagnent. Cet extraordinaire roman a reçu le Prix de l’APE, l’un des prix littéraires les plus prestigieux du Portugal. PRIX DES LECTEURS 2005 du Salon de la Littérature Européenne de Cognac Anne-Marie Métailié à l’extrême bon goût de publier des chefs d’œuvres. Le Vent qui siffle dans les grues, de la Portugaise Lídia Jorge, a reçu le Prix de l’APE au Portugal. L’auteur y creuse la perversité et la lâcheté des êtres. » SERVICE LITTERAIRE ; Emmanuelle de Boysson L'art de Lidia Jorge est de laisser le récit se mettre en place, de faire avancer le lecteur dans la lenteur d'une de ces journées accablantes, guidé par ce personnage auquel on s'attache avant de comprendre ce qui lui arrive. Ce très beau roman, moins baroque que la Couverture du soldat gagne en intériorité, en subtilité. L'intrigue, réfractée par la multiplicité des regards des personnages, donne au lecteur une vision à la fois intimiste et polyphonique, à l'image des bifurcations de ce récit terrible de cruauté et d'espoir. Alain Nicolas L'HUMANITE Il faut absolument la lire. "Le Vent qui siffle dans les grues" est un roman exigeant qui laisse une impression tellement durable et profonde que cela vaut vraiment la petite peine qu'on a à y entrer. On est saisi, rarement on a vu décrite si implacablement la cruauté humaine, au travers d'une conjuration minable de notables, de leur résolution à couper les ailes d'une des leurs, au nom de leur prétendue normalité. On est dans l'Algarve, au sud du Portugal, la journée est torride, l'ambiance fantomatique des endroits désertés par les raz-de-marée des jours fériés. Il y a du drame dans l'air. Autour d'une ancienne fabrique de conserves, vestige de la puissance de sa grande famille , une jeune fille erre, éperdue. Milene traque une trace de sa grand-mère, qui a utilisé le souffle de force qui lui restait pour venir mourir, seule, devant la porte de la fabrique. Comme un ultime bras d'honneur à sa descendance partie en vacances. Seul témoin de cette mort hors norme, Milene cherche un indice, mais surtout les mots pour raconter à sa famille, qui ne manquera pas de lui demander des comptes. Comme elle craint de ne pas y arriver, elle se terre. "Le Vent qui siffle dans les grues", c'est d'abord un paysage - L?dia Jorge est originaire de l'Algarve - et un personnage. Milene est une jeune femme étrange et innocente au-delà des mots et des gens ordinaires. Son cerveau, vide de références et de conventions, lui fait tout voir comme si c'était la première fois. Au yeux des siens, elle est une arriérée mentale. Aux yeux de la tribu Mata, famille émigrée du Cap-Vert installée dans la cour de la fabrique, qui va la recueillir dans son errance, c'est seulement une jeune fille "en état de choc". Une expression qui résonne dans la tête de Milene comme une clé qui lui donnerait le sens de son existence. "Si ça se trouve, je suis en état de choc depuis longtemps, depuis que je suis née". Tout est affaire de regard, l'identité, c'est aussi la manière dont on est envisagé. Comme réveillée d'un sortilège par le regard neuf et bienveillant de cette tribu aux antipodes de la sienne, Milene tombe amoureuse d'Antonio, un grutier. Une passion impossible pour sa bourgeoise famille cramponnée à ses privilèges autant qu'à ses œillères. Au travers de ce nœud de vipères grouillant de secrets, Lídia Jorge signe un roman somptueux, sur le pouvoir des mots et l'intranquillité de ceux qui ne les maîtrisent pas, sur la force des passions et les l?chetés auxquelles elles conduisent, sur une femme comme neuve. Son regard est plein de compassion pour son héroïne, son roman excite la terreur et la pitié. Vraiment très impressionnant. Olivia De Lamberterie ELLE Prodigieux d'étrangeté, ce long roman mélodieux et sinueux [...] est à l'image de l'œuvre tout entière, labyrinthique, poétique, musical, envoûtant. » Isabelle Fiemeyer LIRE A l'écrit comme à l'oral, il y a chez Lidia Jorge une patience et une virtuosité de brodeuse, et l'expression d'une sensualité charnelle. Michèle Gazier TELERAMA Cérémonie En ce chaud après-midi d’août, le long corps de la Vieille Fabrique était encore là, étendu dans le soleil. Pas intact à proprement parler, puisque déjà à l’époque la toiture verdâtre était gondolée comme si l’ondulation de la mer se prolongeait sur la couverture de l’édifice. De même, l’appui de certaines fenêtres s’ornait de bouquets d’herbes arachnéennes, semblables à des chevelures, qui le tiraient vers la terre. L’inscription frontale elle-même, Fabrique de conserves Leandro 1908, avait déjà perdu presque toutes ses lettres, et uniquement à une certaine distance on pouvait déchiffrer serves et 1908 qui formaient comme un signe cabalistique inscrit sur le mur blanc. Mais ces faits ne présentaient guère d’intérêt. Milene se tenait immobile devant le vieil édifice simplement parce qu’elle attendait que le portail s’ouvre et que quelqu’un vienne lui parler. Milene portait un sac de plage à l’épaule, elle avait les mains libres, mais lorsqu’elle les rapprochait, celles-ci glissaient comme si elles étaient enrobées d’une graisse collante, justement parce que depuis onze heures et demie du matin Milene avait traversé plusieurs fois le champ de graminées en suivant les traces d’un sentier qui se trouvait là. Plus loin ce chemin se confondait avec le lit des rails d’acier, deux barres parallèles à côté desquelles elle s’était arrêtée. Le soleil de trois heures lui dessinait une ombre courte sur le sol, ses cheveux lui collaient au front à force d’avoir été comprimés par le chapeau de paille. Mais en ce premier moment où je la vois et où tout recommence, Milene l’avait enlevé, et face au corps interminable de la Vieille Fabrique, elle s’en rafraîchissait comme s’il était un éventail. La journée était effectivement torride. La Clio, qu’elle avait garée là-bas en face, à moitié inclinée sur le bas-côté de la route, bouillait sous le soleil brûlant. Pas le moindre mouvement dans les palmes lancéolées des onze palmiers qui flanquaient les murs comme s’ils étaient faits de fer-blanc peint en vert. Pas le moindre véhicule sur la route étroite, comme si une longue sieste espagnole s’était abattue sur le bord de mer. Milene se tenait devant la porte principale et elle voulait appeler quelqu’un qui soit en mesure de lui expliquer ce qui s’était passé dans la soirée du jeudi précédent. Elle avait donc déjà lancé un premier appel, elle connaissait même déjà par cœur la question qu’elle devait poser. Et qui serait Hé, ho, il y a quelqu’un? Là dans la fabrique? Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qui s’est passé jeudi dernier? » Elle n’avait pas besoin de répéter. Elle était contente d’elle, c’était exactement la question qu’il fallait poser. Elle fit quelques pas en direction de la bâtisse, sortit un mouchoir de son sac pour s’éponger le visage, mais parvenue sur l’asphalte elle s’arrêta. Elle n’était pas encore sûre. Elle avait besoin de réfléchir. Finalement, si elle appelait quelqu’un en cette heure de chaleur où même les oiseaux ne semblaient pas réveillés, ce serait comme mettre un point final et définitif à la recherche qu’elle avait entreprise en allant et venant le long du sentier. Cela signifierait qu’elle avait renoncé à chercher par elle-même une piste qu’elle puisse offrir à ses oncles. Une piste très intime, secrète, juste pour elle et les membres les plus proches de sa famille. Si elle commençait à appeler Hé, ho, il y a quelqu’un? », Ce serait le signe qu’elle avait renoncé à rechercher, par ses propres moyens, les mots nécessaires pour expliquer ce qui était arrivé à la grand-mère Regina dans la nuit du 14 au 15 août, ou qu’elle avait forcément besoin des mots des autres pour pouvoir construire sa propre version des faits. Quand ses tantes et oncles arriveraient, elle voulait commencer par dire Chers oncles et tantes, j’étais à la maison vers midi, jeudi j’écoutais les Simple Minds, quand on a frappé à la porte et c’était la Garde nationale républicaine qui demandait si je savais où était la grand-mère Regina. Et après, tout à coup, les agents ont détourné le regard et m’ont dit la chose… » Voilà ce qu’elle souhaitait dire. Elle voulait raconter avec ses mots à elle tous ces actes car au fond elle souhaitait rester maîtresse d’une situation qui la concernait elle plus que toute autre personne. Mais elle avait l’intention de tout raconter, avec l’assurance propre à l’adulte qu’elle était, et non pas comme si elle était l’espèce d’enfant pour laquelle on la prenait. Car elle n’avait ni dix ni douze ans, ni même vingt, elle se sentait au contraire une jeune fille parfaitement responsable, et la preuve en était qu’elle s’était lancée dans cette marche, allant et revenant sur ses pas, à la recherche d’une trace de sa grand-mère, d’un cheveu, d’un mouchoir, d’un tube, d’un flacon ou même d’une feuille ou d’une branche cassée, de quelque chose qui explique ce qui s’était passé, ou du moins le confirme. Elle avait procédé avec une minutie extrême, sans découvrir le moindre indice, bien qu’elle sût mieux que quiconque que sa grand-mère était passée par-là. Le champ pelé et tout ce qui l’environnait le savaient aussi. Sans l’ombre d’un doute, ils le savaient aussi bien qu’elle. Mais le sable, le gravier et les graminées de même que les rails de fer sur lesquels les wagons de bois glissaient jadis, ainsi que les vieux arbres tombés par endroits, ici et là, tout cela participait du silence obstiné des choses sans voix qui n’étaient que des témoins passifs, des personnages muets de la nature qui détenaient un savoir et une mémoire, certes, mais qui lorsqu’il l’aurait fallu ne partaient jamais. On avait beau les interroger, elles se cachaient, restaient secrètes, se refusaient à parler. Milene avait même envie de retourner en arrière et de dire tout haut Espèces de roublardes, de crétines d’imbéciles, parlez donc… » Sauf qu’elle ne pouvait pas se mettre à vitupérer en rase campagne contre les objets du monde, comme si elle était une demeurée. Ou une enfant de dix ans. Tout ce qu’elle devait faire, c’était se dire que toutes ces choses sans voix s’unissaient exprès pour dissimuler la nuit de jeudi afin qu’elle ne sache pas quoi dire à ses tantes et ses oncles. Milene était toujours debout, reprenant haleine et regardant tous ces êtres muets qui composaient le paysage, enrageant de savoir par avance qu’elle n’en tirerait pas davantage. Espèces d’abruties, espèces d’idiotes, parlez… Voilà donc pourquoi elle avait passé la matinée dans ses recherches. Pourtant, si cela avait été juste pour elle-même, elle ne les aurait pas entreprises. Car les données dont elle disposait lui suffisaient, elle n’en avait pas besoin d’autres. Finalement, ces derniers jours, elle avait accumulé assez d’informations pour reconstituer la nuit où la grand-mère Regina avait échappé à la vigilance des infirmiers de l’ambulance. Il lui fallait simplement opérer cette reconstitution. À l’endroit même où elle se trouvait, dans le soleil de trois heures de l’après-midi, elle fermait les yeux et, sans le moindre effort, elle voyait très bien la silhouette de la grand-mère Regina, en chemise de nuit, occuper tout l’espace du paysage, tout entière, corps et chemise, remplissant d’un bout à l’autre le blanc et le noir de la nuit de jeudi. A l’endroit même où elle se trouvait, si elle le voulait, Milene faisait défiler les images à l’envers comme sur l’écran du téléviseur quand elle rembobinait un film et elle apercevait avec une grande netteté l’atmosphère de cette fin du jour, avec la vapeur rouge du couchant qui flottait au-dessus de la plaine, puis l’obscurité du crépuscule qui tombait sur la station-service et qui s’épaississait le long du sentier qu’avait suivi la grand-mère Regina. Elle voyait la grand-mère Regina très distinctement, comme si elle-même l’avait accompagnée, de même que les empreintes laissées par ses pieds nus le long de la piste de terre. Elle voyait très bien le mouvement de ses pas, les imaginant chancelants, lents, tenaces, inexorables, en direction du lieu qu’elle désirait atteindre et qui était la Fabrique de conserves Leandro 1908, ce bloc de maçonnerie situé au milieu de Mar de Prainhas, connue dans la famille sous la désignation secrète de diamant. Et dans cette marche en avant elle voyait aussi les mains noueuses dépourvues de bague, le cou penché sans chaîne ni collier, les cheveux blancs de plus en plus courts dans les derniers temps comme si quelqu’un s’attachait à retirer de son visage son encadrement. Mais la voir et l’accompagner en imagination et en imagination avoir la certitude que tout s’était passé ainsi, que la grand-mère avait marché toute seule, sans que personne ne l’eût transportée sur le chemin de terre jusqu’au seuil du portail principal pour s’asseoir là et s’y reposer, était une chose et apporter la preuve de ce parcours en était une autre, et bien différente. Voilà pourquoi Milene avait songé à retourner encore une fois sur les lieux où le chemin dénué de végétation pourrait offrir un support suffisamment meuble pour qu’une empreinte lui permette d’affirmer à ses tantes et à ses oncles Oui, j’ai la certitude que personne ne l’a portée à bras le corps, elle a marché, marché toute seule jusqu’au diamant. Elle s’est enfuie de l’ambulance arrêtée devant les pompes à essence. Elle-même a marché, j’ai vu une trace de pied… » Et ce serait la preuve suffisante que la grand-mère était passée par là. Toutefois, Milene avait déjà perdu le compte du nombre de fois où elle s’était penchée sur les surfaces sableuses nues, sans le moindre résultat, et quelque chose lui disait donc à présent qu’il ne valait pas la peine de retourner en arrière et de tout recommencer. Sa décision était prise. Elle renonçait à sa quête à travers les graminées. Elle retournerait vers la Clio. Mais entre vouloir et agir, il existe un atome habité par autrui, un inconnu rapide, un élément inattendu, comme disait souvent João Paulo. Ainsi, au lieu de se diriger vers la voiture et de démarrer en direction de la Praia Pequena, où son amie Violante servait des cafés depuis le matin, derrière le comptoir du bar, et où elle l’attendait, Milene s’avança sur la route et commença à appeler vers le bâtiment de la fabrique Hé, ho, là-bas, il y a quelqu’un? Il y a quelqu’un, oui ou non ? » Elle s’était mise à crier très fort, en y mettant toute son énergie, surprise de s’entendre elle-même dans l’après-midi brûlant et de constater que sa voix résonnait telle qu’elle était, faible et fragile, se répercutant en hauteur comme si elle était grave. L’appel se propageait en rase campagne, augmentait, se dédoublait autour de lui-même comme s’il enflait. Ravie de cet effet, Milene força sa voix autant qu’elle le put, dilata sa poitrine pour crier de nouveau Hé ho… S’il vous plaît… Il y a quelqu’un dans cette maison, oui ou non? » Personne ne répondit de l’intérieur de la longue bâtisse. La cheminée de briques rouges se dressait au-dessus des tuiles comme un poing immobile. Limage d’un poing géant levé, sorti de la réalité décadente qu’était l’usine, défiant un élément invisible, mais qui persistait sans doute dans l’air comme une menace. Une tour de sécurité, de la sécurité inhérente au diamant. Alors Milene continua à appeler jusqu’à en avoir la voix complètement éraillée et l’impression qu’elle poussait des couacs de canard ridicules. Quelqu’un m’entend-il ? » Il y a quelqu’un, oui ou non? » Au même instant un camion chargé de sel surgit du côté du Bairro dos Espelhos, dans un lent vrombissement, et le chauffeur assis sur son trône de camionneur passa, regardant droit devant lui, la tête penchée vers la vitre, les yeux sur la route comme s’il n’avait rien d’autre à faire dans la vie que de transporter derrière lui cette montagne de sel, et il ne la vit même pas. Milene attendit que la grande caisse ouverte s’enfuie sur la route en pente et disparaisse au loin. Elle fixa alors à nouveau le portail sous la lumière intense du moment qui n’avançait ni ne reculait et elle accepta les faits tels quels si quelqu’un se claquemurait là-dedans ou était sourd ou faisait exprès de ne pas lui répondre, ses efforts ne servaient à rien. En attendant elle ne savait toujours pas quoi dire à ses tantes et à ses oncles. Comme cela lui arrivait souvent, l’enchaînement des éléments dans sa tête était parfait, pourtant elle ne trouvait absolument rien à dire. D’ailleurs son cousin João Paulo avait toujours pensé que si on ne disposait pas de ses propres mots pour exposer une idée, mieux valait recourir à ceux des autres. Elle-même pensait parfois que cet expédient était bon et utile et venait en aide aux personnes qui manquaient d’arguments pour présenter les pensées importantes. Plus elles étaient importantes, plus les mots manquaient à ces personnes-là. Des personnes comme elle. Il lui fallait donc très bien évaluer la situation avant de déterminer si elle disposait ou non des mots suffisants pour raconter ce qui s’était passé dans la nuit de jeudi. Elle avait fait de nombreuses tentatives pour trouver ces mots. La veille encore, le dimanche 17, entre onze heures et quinze heures, Milene était restée dans l’église de São Francisco, attendant que quelqu’un entre et s’approche d’elle. L’attente avait été longue. Elle avait attendu jusqu’à épuisement de toutes les pensées agréables pouvant la distraire, comme le souvenir de Star Wars et de U2, d’autres films et d’autres disques, de promenades en bateau et en voiture quand elle était assise entre ses cousins, à côté de João Paulo. Mais à un certain moment, se sentant trop seule sous la voûte blanche, à l’ombre de ces saints qui semblaient dormir pendant des éternités les yeux ouverts, Milene avait regardé autour d’elle et elle avait réussi à déchiffrer plusieurs mots importants au milieu des ornements qui tapissaient les murs blancs. Elle avait notamment lu Tronc pour les âmes du purgatoire Pax Domini, Introibo ad altarem Dei, et alors, debout au milieu du transept, elle avait pensé qu’elle pourrait utilement se servir de ces mots. En les assemblant tous, l’un après l’autre, elle pourrait peut-être dire à ses tantes et à ses oncles Chers oncles et chères tantes, ne vous faites pas de souci pour moi. On a transporté la grand-mère Regina dans l’église de São Francisco et je suis restée plusieurs heures à côté du Tronc pour les âmes du purgatoire et du Totus Tuus, et pendant tout ce temps la grand-mère Regina était encore là. Je me sentais en compagnie, je pensais à des choses plaisantes pour me changer les idées. » Avait-elle envisagé de commencer par dire. Mais ensuite elle s’était ravisée. Réfléchissant, elle avait compris qu’il ne suffisait pas d’expliquer pourquoi elle ne s’était pas sentie esseulée, car ses tantes et ses oncles ne s’inquiéteraient sûrement pas des heures pendant lesquelles elle était restée seule avec la grand-mère Regina. A ce moment-là, tout serait déjà dépassé et elle-même serait en vie. En revanche, ses tantes et ses oncles voudraient sûrement savoir dans quelles circonstances la grand-mère était décédée et alors les mots des autres ne lui seraient d’aucun secours. Continuait à penser Milene, plantée devant les onze palmiers. La Clio bouillait sous le soleil et Milene pensait au retour de ses oncles. Elle les imaginait, ouvrant les uns après les autres les portières de leur voiture, le moteur en marche, les ouvrant toutes grandes et sortant des intérieurs climatisés, juste le temps de lui demander Milene, comment expliques-tu ça, hein ? » Elle voyait les yeux des oncles et des tantes libérés les uns après les autres de leurs lunettes de soleil pour la dévisager bien en face, et les portes s’ouvrir et se refermer une à une, et le chauffeur de l’oncle Rui Ludovice la regarder tout en feignant d’inspecter le sol Comment expliques-tu ça, hein ? » Mais alors, face à eux, peut-être pourrait-elle commencer par dire qu’il y avait eu une coïncidence terrible, plusieurs coïncidences qu’elle était même en mesure de prouver, s’ils l’exigeaient. Cela ne présenterait aucune difficulté pour elle. Car si les tantes et les oncles voulaient se donner la peine de consulter leur agenda, ils verraient que le vendredi 15 août avait été le premier de toute une série de jours fériés, un jour férié collé à une fin de semaine, et que pour cette raison les gens n’étaient ni au travail ni à la maison, les routes étaient encombrées de voitures à la queue leu leu faisant penser à des essaims affolés, klaxonnant et vrombissant. Les maisons ordinairement habitées étaient vides et celles qui étaient désertes toute l’année semblaient occupées, dans les cours toutes les lumières étaient allumées. Les maisons voisines de la villa Regina, elles, étaient complètement fermées et il n’y avait personne dedans. Et tous ces faits, Milene pourrait les prouver ou sinon peut-être quelqu’un serait-il disposé à témoigner pour elle, mais elle n’avait aucune preuve qu’elle avait téléphoné à ses tantes et à ses oncles dans leur résidence, aucune preuve des appels répétés qui retentissaient à l’autre bout du fil et auxquels personne ne répondait. Oui, elle avait téléphoné des dizaines de fois. Comme ses tantes et ses oncles ne répondaient pas, elle était allée elle-même sonner à leur porte et c’est alors qu’elle avait appris par le jardinier de tante Gininha qu’aucun d’entre eux ne se trouvait à Valmares. Enfin, on était déjà le samedi 16, elle était allée le matin à la mairie espérant y trouver de garde l’oncle Rui. Et, effectivement, la porte de l’édifice public était ouverte, elle menait à une vaste pièce contenant deux grands bureaux métalliques derrière lesquels quelqu’un aurait sûrement dû être assis, mais ne l’était pas. Il n’y’ avait personne. Dans le hall de la mairie, en fait d’êtres humains il n’y avait que le visage de l’oncle Rui dans des dimensions gigantesques, représenté de face, son col blanc en partie mangé par le slogan D’autres se contentent de gesticuler, nous, nous agissons, disposé sous la photographie et ondulant comme deux phrases bien rythmées. C’était l’affiche électorale de l’oncle Rui, victorieux aux élections d’il y a un an et demi, et qui se trouvait toujours là, sûrement à tort. Mais en cet instant aucun de ces détails n’avait d’importance. La seule chose qui comptait était que l’oncle Rui, lui tout au moins, n’avait pas complètement disparu. Alors Milene avait encore appelé d’une voix sonore car elle supposait qu’il devait bien se trouver un employé quelconque dans le bâtiment et qu’il comprendrait en l’entendant toute la gravité de l’affaire qui l’amenait Ohé… il y a quelqu’un? S’il vous plaît, c’est juste pour dire que la belle-mère de monsieur le maire a été trouvée morte sur le seuil de la Vieille Fabrique… Elle est décédée… » La voix de Milene avait retenti dans la salle où trois siècles plus tôt avaient vécu des carmélites déchaussées et personne n’avait répondu. Pas l’ombre d’un doute. L’édifice solennel, où le mari de tante Angela Margarida exerçait la fonction de maire, était désert. Il n’y avait pas âme qui vive non plus dans la cour où à dix heures du matin le soleil frappait déjà avec férocité comme s’il voulait faire fondre le sol ou le lézarder. Dans les rues de Santa Maria de Valmares des étrangers déambulaient en troupeaux, l’œil vaguement effaré sous la visière de leur casquette, s’arrêtant avec admiration devant les façades des maisons blanches comme devant un Nil asséché. D’ailleurs Milene avait croisé plusieurs personnes sympathiques qui lui avaient même souri au passage, mais aucune n’avait quoi que ce soit à voir avec sa vie à elle, et encore moins avec celle de ses tantes et de ses oncles. Elle n’allait pas leur demander de s’arrêter au bord du trottoir pour leur raconter ce qui était arrivé. Sensuivent des heures de négociation, via le vini que l’homme a en sa possession, ou bien depuis le dernier étage de la résidence Bella Vista, à proximité. Hervé Paing tient des propos incohérents. Il griffonne des messages de désespoir sur des bouts de papier, qu’il jette au vent. D’après les psychologues présents sur place, cet homme souffre de paranoïa, d’un délire Bonne nouvelle ! Cette première semaine de l'année sera marquée par le retour de la neige sur tous les massifs ! Ces derniers jours ont été marqués par une douceur exceptionnelle canicule hivernale avec de nombreux records à la clef. La barre des 25 degrés a même été franchie dans le sud-ouest du pays. Pour celles et ceux qui étaient en vacances au Pays basque notamment, ils ont ont pu profiter d'une douceur hivernale bien agréable ! Si la douceur va se maintenir pour encore quelques heures, un brusque changement est attendu entre mardi et mercredi avec l'invasion d'air polaire par le nord du pays dès le milieu de la semaine. Bonne nouvelle toutefois, cette arrivée d'air polaire permettra le retour de la neige à très basse altitude - une excellente nouvelle pour les stations de sports d'hiver ! — Meteored tameteo MeteoredFR January 2, 2022Météo pluvieuse au nord Une perturbation concerne donc ce lundi matin les régions du nord-ouest avec des pluies entre la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire. Sur une large moitié nord, le ciel est couvert. Quelques ondées sont possibles le long des frontières du nord-est. Dans le sud, le temps est plus calme et surtout plus sec. Le soleil brille généreusement entre les Pyrénées, les Alpes du Sud, le pourtour méditerranéen et la Corse. Cet après-midi, la perturbation gagnera les régions situées au nord de la Loire avec des pluies. Le vent d'ouest sera sensible avec des rafales de secteur sud-ouest à 50/60 km/h. Au sud d'une ligne Bordeaux - Lyon, le temps restera calme et plutôt agréable avec un ciel voilé. Les nuages resteront peu nombreux des Pyrénées à la Méditerranée. — Meteored tameteo MeteoredFR January 2, 2022Les températures restent toujours aussi douces et bien supérieures aux normales de saison. La barre des 20 degrés sera probablement une nouvelle fois franchie cet après-midi au pied des Pyrénées. Biarritz devrait afficher une vingtaine de degrés en milieu d'après-midi sous un beau soleil. Sous les pluies de la perturbation, la douceur sera également marquée avec 12°C à Brest, 13°C à Paris et 14°C à Nantes et à Bourges. Descente d'air polaire !Mardi, une nouvelle perturbation gagnera la France et apportera des pluies entre le sud-ouest et le nord-est. Sous cette perturbation, de fortes rafales de vent sont possibles avec des pointes à 70/80 km/h dans les terres. Le temps sera encore beau et les éclaircies généreuses entre les Pyrénées et les Alpes. Les nuages bas pourraient être nombreux sur les régions méditerranéennes. Mercredi, la perturbation de la veille apportera des chutes de neige à basse altitude sur les reliefs de l'est et sur les Pyrénées. Les éclaircies reviendront dans le nord-ouest. Les températures chuteront par rapport à la veille avec bien souvent 5 à 7 degrés de moins en l'espace de 24 heures seulement. Nombreuses gelées prévues ce jeudi matin. Jeudi, le temps sera calme et le ciel souvent dégagé avant l'arrivée d'une perturbation en journée par les côtes de la Manche. Sous un ciel dégagé pendant la nuit, les gelées devraient être nombreuses jeudi matin. Vendredi, la perturbation arrivée la veille aura glissé vers les régions de l'est et apportera toujours de la neige à basse altitude sur les reliefs. Les éclaircies seront entrecoupées d'averses dans les régions du nord-ouest. Le prochain week-end restera instable avec un ciel partagé entre nuages, éclaircies et averses. Des averses de neige concerneront l'ensemble des reliefs. Les températures resteront conformes aux normales de saison avec des maximales souvent comprises entre 8 et 10 degrés du nord au sud. Vous l'aurez compris, après cette période de très grande douceur, l'hiver va reprendre ses droits cette semaine ! ytRB. 179 426 7 395 46 402 237 390 448

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