Enplus de la perte de poids, la chirurgie bariatrique peut offrir un avantage supplémentaire aux patients gravement obèses: elle peut également aider à soulager les douleurs atroces causées par les migraines, selon une nouvelle étude publiée par le Miriam Hospital le 29 mars 2011. Neurologie®, le journal médical de l'American Academy of Neurology. Les chercheurs affirment
Accueil / Interventions / Sleeve gastrectomieMode d'action Avantages et inconvénients Hospitalisation Sortie Ensuite... Complications L'intervention de la Sleeve gastrectomie ou " gastroplastie verticale calibrée avec résection gastrique " consiste à retirer une grande partie de l'estomac, pour former un aliments vont d'abord être ralentis pendant leur passage dans le tube, puis être évacués très rapidement dans l'intestin Sleeve agit par plusieurs mécanismes qui s'associent Une restriction comme la gastroplastie le volume et le calibre de l’estomac sont diminués, le passage des aliments est très ralenti, mais il n'y a aucune aucune modification de la digestion des diminution du taux de ghrêline, qui est l'hormone de la faim, ce qui entraîne un désintérêt pour la nourritureUne modification de la flore bactérienne de l'oesophage, qui entraîne une modification heureuse du goût pour les aliments les patients sont beaucoup moins attirés vers les viandes et les féculents, et plus vers les poissons et les légumes voir la sleeve gastrectomie en images de synthèse, cliquez Sleeve est l'intervention de chirurgie bariatrique la plus fréquemment réalisée Sleeve est une intervention complexe, avec une hospitalisation de 2 à 3 jours en Sleeve est une intervention réalisée depuis plus de 15 ans, ses résultats à long terme 10 ans commencent à être perte de poids est habituellement de l'ordre de 4 kgs par mois, pendant les 6 premiers mois, puis de 2 à 4 kgs par perte de poids à 10 ans est environ 65% à 70% de l'excès de poids, ce qui est un résultat intermédiaire entre la gastroplastie et le dénutrition et les carences vitaminiques sont rares. Dans notre équipe, nous prescrivons des vitamines et de compléments nutritionnels pendant 3 mois et un bilan biologique à 3 mois, 6 mois et 1 an. Ce bilan biologique est le plus souvent normal, Il montre quelquefois des petits déficits vitaminiques qui sont facilement compensés par voie Sleeve n'est pas réversible. Cependant, le tube va se dilater progressivement et n'aura plus aucune efficacité au bout de 5 à 7 habitudes alimentaires doivent être modifiées 3 repas et éventuellement 2 vomissements sont assez suivi régulier par une équipe multi disciplinaire est résultats sont les suivants Perte moyenne d’excès de poids à 1 ansPerte moyenne d’excès de poids à 5 ansSleeve gastrectomie Perte moyenne d’excès de poids à 1 ans 60% Perte moyenne d’excès de poids à 5 ans 70% La veilleVous êtes hospitalisé vers 17 heures si votre intervention est prévue le pouvez manger serez à jeun à partir de jour JVous êtes à jeun depuis minuit. Si votre intervention est programmée l'après midi, vous pourrez rentrer le matin, un petit déjeuner léger est possible avant 8 nécessite une anesthésie générale complète, elle est réalisée par coelioscopie, elle dure 1 à 2 l'intervention, vous passerez quelques heures en salle de réveil, puis on vous ramènera dans votre n'aurez pas de sonde dans le nez. Un petit tuyau appelé Redon est mis en place à la fin de l'intervention, il sort par un petit orifice de l'abdomen. Le Redon sert a aspirer les sécrétions et sera retiré à médicaments contre la douleur vous seront administrés par voie soir de l'intervention à lendemain de l'intervention J1Vous pourrez boire un peu d'eau après accord du médicaments contre la douleur vous seront administrés par voie kinésithérapeute vous aidera à vous asseoir et fera une mobilisation vous participez à notre programme Fast Track, vous pourrez sortir vers 17 sortie a lieu habituellement le deuxième jour après l'interventionUn kinésithérapeute vous aidera à vous lever et vous fera pourrez quitter l'établissement de soins en fin de pourrez quitter l’établissement de soins en fin de matinée, habituellement à J1 ou J2 après l’ chirurgien vous remettra Une ordonnance des différents médicaments nécessaires après l’ ordonnance pour les soins de cicatrices et les injections d’anti arrêt de travail de 2 ou 3 semaines, en fonction de votre état général et de la pénibilité de votre activité programme détaillé pour la reprise progressive de votre certificat d’aptitude à la reprise du IMPORTANTS POUR VOTRE SORTIESoins de cicatriceVous avez habituellement 3 à 5 petites cicatrices sur l’abdomen, qui sont refermées des fils résorbables qui partent tous seuls, cas le plus habituel dans notre équipe, par des agrafes ou des fils non résorbables qu’il faut faire retirer. Le matériel utilisé dépend de votre âge, de l’épaisseur de votre peau et des habitudes du pansements peuvent être changés tous les 2 ou 3 jours. Vous pouvez utiliser des pansements étanches qui vous permettent de prendre des douches sans vous conseillons d’appliquer matin et soir sur les cicatrices une pommade aux silicones qui vous sera prescrite à la sortie en commençant vers le 7ème jour post arrêt de travailLe jour de votre sortie, votre chirurgien vous remettra votre arrêt de travail avec vos arrêt de travail est daté du jour de votre sortie, il est de 15 jours ou plus, selon la pénibilité de votre activité bureau des sorties, l'assistante vous remettra un "bulletin de situation" daté du jour de votre entrée au jour de votre sortie de l'établissement de soins. il représente l'arrêt de travail pendant votre vous conseillons de garder l'exemplaire original de l'arrêt de travail et un exemplaire du bulletin de devez envoyer rapidement à votre employeur et à votre centre de sécurité sociale un exemplaire de l'arrêt de travail et un exemplaire du bulletin de DE L'ALIMENTATIONNous avons récemment beaucoup allégé et raccourci » le programme de réalimentation après l’intervention, le but étant de vous faire reprendre rapidement une alimentation normale », c’est-à-dire que vous pourrez manger de tout, mais de manière adaptée à votre mini estomac. L’intervention est encore très proche, Il est indispensable de ne pas forcer » le système, ce qui pourrait compromettre son efficacité dans les mois qui et buvez toujours très lentement Nous avons appelé notre nouveau programme de reprise d’alimentation le 1-2-3-4 1er jour après l’intervention un peu d’eau après accord du 2 jours suivants uniquement des 3 jours suivants boissons + alimentation un peu plus consistante soupe, compote, yaourt, produits laitiers allégés à pâte molle, ....Les 4 jours suivants tous aliments mixés. Ensuite, vous pouvez manger de tout, en mastiquant bien la nourriture. Nous vous conseillons de mixer ou mouliner la viande pendant un votre programme alimentaire sur la semaine suivant votre opération Important Cette réalimentation après intervention peut paraître rapide. Nous l'utilisons depuis plusieurs mois, sans aucun problème, à la plus grande satisfaction des patients. Cette reprise rapide de l’alimentation évite en particulier les effets secondaires fréquents liés à une réalimentation plus lente hypoglycémie et frustration. Les boissons doivent être prises en petite quantité mais régulièrement au cours de la journée. Afin d’éviter un dumping syndrome malaise, nausées, sueurs, troubles digestifs… les repas doivent être pris lentement, et ne pas être trop gras ou sucrés. Dans de rares cas, l’alimentation sera plus progressive, votre chirurgien vous préviendra… Bon courage, et pas d’inquiétude tout va bien se passer…Le premier moisLe premier mois va vous permettre de vous habituer à votre nouvel estomac. Mangez très lentement, car il ne faut pas forcer le petit estomac, qui est en train de le premier moisMangez dans le calme à heures régulièresFractionnez vos prises alimentaires en trois repas et, éventuellement, une ou deux collations.Variez votre mangez que des petits longuement, déglutissez plusieurs le temps d'apprécier votre repas. N'oubliez pas que la digestion commence dans votre le moins possible pendant vos repasÀ l'apparition d'une sensation de satiété, cessez impérativement de votre dentitionUne cuillere à café de plus pourrait vous faire vomir. Vous n'avez qu'un mini estomac, ne l'oubliez vous vomissez, ce qui est une éventualité assez rare avec la sleeve Soit vous avez trop mangéSoit vous avez mangé trop viteSoit vous avez mangé de trop gros morceauxSoit vous n’avez pas assez mâchéSoit vous avez avalé trop viteEntre les repasBuvez en dehors des repas souvent, par petite quantité, même sans une activité physique régulière, de loisirs et d'endurance. L’activité physique régulière la plus simple est la marche marchez d'un bon pas mais à votre rythme, l'idéal étant 3 fois 30 à 40 minutes par semaine. Un kinésithérapeute peut vous aider. Après le premier mois, vous pouvez reprendre le sport sans aucun des heures de sommeil suffisantes. Faites-vous éventuellement accompagner au niveau ''gestion du stress''Faites vous suivre régulièrement par votre médecin traitantEn plus de votre apport quotidien en vitamines et en oligo-éléments, votre médecin vous incitera à optimiser votre alimentation dans le sens d'un meilleur apport en Fer et en Calcium éventuellement après un dosage de ces éléments.Attention également à une éventuelle dénutrition protéique. Si vous n'apportez pas suffisamment de protéines à votre alimentation, vous allez maigrir sur vos masses musculaires, alors qu'il serait préférable de maigrir sur votre gras ou l'eau de votre corps. Au pire, vous pouvez subir une dénutrition protéinée, avec baisse des défenses immunitaires et une fatigue, une anémie, une sensibilité accrue aux courage !Les complications de la Sleeve gastrectomie sont heureusement rares, mais sont importantes à est indispensable d'évaluer le risque opératoire par rapport aux bénéfices escomptés de votre Sleeve, avant de prendre la décision de vous faire risque est lié à vos antécédents cardiaques, pulmonaires... et à la procédure chirurgie et anesthésie.La première semaineDes complications opératoires sont possibles, elles peuvent amener à interrompre la procédure perforation, hémorragie, impossibilité d’intubation de la section de l'estomac est réalisée, avec le risque de fistulisation, nécessitant une nouvelle intervention, et d'hémorragie. Ce sont des complications graves, qui peuvent nécessiter plusieurs semaines d'hospitalisation en service de réanimation, et mettre en jeu le pronostic phlébites et les embolies pulmonaires sont prévenues par l’utilisation de médicaments anti-coagulants à faible dose et le port de bas de premier moisUne infection au niveau d’une petite cicatrice est le premier moisDes carences nutritionnelles sont possibles mais rares Elles peuvent être responsables d'une anémie. Elles sont prévenus par des dosages sanguins réguliers et une éventuelle supplémentation par voie au niveau de l' estomac Il est évité par la prise de médicaments sténose du tube Elle est révélée par des vomissements. Elle nécessite une fibroscopie qui permet de faire une de la sleeve gastrectomieRarement l’échec est complet pas de perte de poids, ou perte de poids minime 10 à 20 kgs, ingestion en quantité importante d’aliments liquides soupes ou grignotages compulsifs toute la journée. Ces troubles du comportement alimentaire sont souvent – mais pas toujours – détectables pendant le bilan avant l’ personnes n’auraient pas dû être opérées, ou auraient dû bénéficier d'un programme de rééducation alimentaire pendant plusieurs mois avant l'intervention chirurgicale. Dans les autre cas, on parle d’échec quand La perte de poids est inférieure à 50% de l’excès de patient est mécontent de son intervention confort alimentaire diminué, règles hygièno-diététiques trop rigoureuses, suivi trop causes d'échec sont toujours L'absence de suivi médical par une équipe de modifications du comportement de reprise d'une activité physique échecs soulignent l’importance du bilan avant l’intervention et la bonne connaissance des contraintes alimentaires et des résultats escomptés de la sleeve mise à jour le 31 mars 2022 Restrictionalimentaire. Restriction alimentaire. Restriction alimentaire et malabsorption. Restriction alimentaire et malabsorption. Perte de poids attendue (pour une personne moyenne de 1,70m et un IMC de 40 Kg/m²) 40-60% de l'excès de pods (soit 20-30 Kg) 45-65% de l'excès de poids (soit 25-35 kg) La dernière fois que je vous ai raconté mon histoire, cela faisait 5 mois que j’avais été opérée. Je suis actuellement à 9 mois post Sleeve Gastrique, et j’ai perdu 42 kg, Je pèse donc à ce jour 55 kg pour 1,66 m, et mon IMC est descendu à 20. Mon objectif est donc maintenant de stabiliser mon poids à ce niveau, et de ne pas reprendre, ni perdre plus… ce qui n’est pas forcément le plus simple… Pour arriver à ce résultat, j’ai considérablement modifié mes habitudes alimentaires. Le matin, un jus de fruits et un café avec une sucrette, à midi, jambon et crudités , au goûter, un café avec une sucrette et un petit biscuit, et le soir, une viande avec des légumes ou une salade composée, parfois des pommes de terre ou quelques pâtes ou du riz. Les repas ne sont bien sûr pas facile, je ne mange que quelques fourchettes et un yaourt me fait 3 repas, certains aliments sont plus difficile à digérer la viande rouge et les plats en sauce mais ce n'est pas grave, je m'adapte. Le plus drôle dans tout cela c'est que depuis mon opération je cuisine beaucoup plus qu’auparavant, la cuisine étant devenu un moment de plaisir, et plus une contrainte, ce qui peut être paradoxal. Je ne me prive de rien sauf des boissons gazeuses, sinon tout le reste je mange et je bois en petites quantités, mais tout au long de la journée. J’ai également profondément modifié mon activité physique. Je fais beaucoup de sport, de la marche tous les matins 4 kms, 4 heures de gym par semaine qui se composent de gym, de cardio, de zumba, et de pilates. Tous les 15 jours, je fais une randonnée de 10 kms, et du vélo avec mon mari 2 fois par semaine. Ce qui est formidable, c’est que l’envie de maigrir m’a poussé à reprendre une activité physique, puis que l’amaigrissement m’a redonné envie de bouger plus encore. En effet, je n’ai plus de problèmes d'articulations, une meilleure respiration, et plus d'entrain de manière générale. Mes bilans sanguins sont bons. Il est vrai que je prends des vitamines adaptées aux besoins post-bariatriques tous les matins et que je vois tous les 6 mois mon endocrinologue avec qui nous faisons le point sur mon alimentation et sur les résultats de mes analyses. Je n’ai pas de perte de cheveux non plus, certainement grâce à ma complémentation. Côté garde-robe Elle a beaucoup changé, vous l’imaginez bien. Mais heureusement j'avais gardé tous mes anciens vêtements. Ma prise de poids s’était échelonnée sur 10 ans, suite à un lourd traitement contre la dépression qui m'avait fait prendre 40 kgs. et côté médical... A ce jour, plus de traitement contre la dépression. Je continue de voir mon psy tous les 6 mois, mais maintenant qu’il est ravi pour moi d'avoir combattu la dépression et de ne plus prendre aucuns médicaments, nous parlons surtout de ma reconstruction psychologique. à une époque je prenais jusqu'à 16 cachets par jour et avec des séjours en clinique psychiatrique. Ma vie a été métamorphosée par cette intervention. Je suis plus sure de moi, je ne craints plus de sortir, je ne suis plus enfermée devant ma télé et sur mon canapé. Je croque la vie, ma nouvelle vie grâce à ma Sleeve, qui a été le détonateur de cette renaissance… Les précautions à prendre Il ne faut pas redouter la Sleeve Gastrique, car elle est vraiment un bon coup de pouce pour la perte de poids. Mais attention, il faut être bien suivie par une bonne équipe médicale, avant et après l'opération, et avoir un entourage aimant qui nous soutient au quotidien, et prêt à le faire sur une longue période famille ou amis. Il faut bien respecter tous les protocoles et bien écouter les différents médecins qui vous suivent. Il ne faut pas faire n'importe quoi au niveau des quantités à manger et ne pas surcharger son estomac en écoutant bien son corps. Car si on se dit encore une petite fourchette, là c'est le trop plein, ou si on mange trop vite, c'est la grosse douleur à l'estomac. Retrouvez le début de mon histoire sur ces 2 autres liens Nous ne sommes pas des médecins, et tous ces conseils nutritionnels sont donnés à titre indicatif. En cas de questions ou de problèmes, consultez votre médecin. Les compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d'une alimentation variée, équilibrée, d'un mode de vie sain et tenus hors de portée des enfants. Les personnes sous contrôle médical, les femmes enceintes ou allaitant doivent demander conseil à leur médecin avant de prendre un complément alimentaire. Il est conseillé de respecter la dose journalière indiquée. Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière.
Anneau: perte de poids moins importante si score d’activité physique faible au SF-36 Dixon JB, O’Brien PE Selecting the optimal patient for LAP-BAND placement. Am J Surg 2002 Dec;184(6B):17S-20S. Review CNAM, Déc 2002-Janv 2003 : 1236 anneaux, perte d’excès de poids > 50% à 2 ans. OD= 2,3 (1,7-3,3) si
Afin d'avoir de meilleurs résultats, le Docteur Avallone reçoit beaucoup de patients qui nécéssitent de perdre du poids avant de réaliser une chirurgie esthétique, il nous explique pourquoi et comment perdre du poids avant une opération... Quelles sont les chirurgies les plus efficaces pour perdre du poids ? La technique de chirurgie bariatrique pour la perte du poids la plus diffusée à l’heure actuelle est la sleeve gastrectomie, qui consiste en la coupe verticale de l’estomac. En réduisant l’estomac des deux tiers, l’estomac qui reste va prendre la forme d’un manchon , d’où le nom en anglais de l’intervention plus pratiquée car c’est un bon compromis entre l’anneau gastrique et le by pass gastrique. A quel moment est-ce nécessaire d’envisager une chirurgie bariatrique ? Après un parcours environ de 6 mois et surtout après avoir vu plusieurs spécialistes et démarré une prise en charge avec un diététicienne et avec un psychologue. Les étapes avant une chirurgie sont très protocolaires , avant l’intervention la demande au préalable à l’assurance maladie est obligatoire pour la prise en charge de l’opération et pour respecter les indications. Existe-il un poids limite pour réaliser une chirurgie bariatrique ? Pour la chirurgie l’IMC rapport entre poids et taille au carré doit être supérieure à 35 en présence de maladies comme l’hypertension. L’intervention peut être réalisée après l’accord de l’assurance maladie , et l’accord peut être donné pour les patients qui sont à minimum 35 IMC en association avec une maladie ,comme hypertension, diabète , arthrose des genoux. Quelles sont les alternatives plus douces aux chirurgies d’amaigrissement ? La pose du ballon gastrique dans le cadre du programme Allurion est une bonne alternative à la chirurgie pour les patients qui ne peuvent pas ou que le veulent pas de chirurgies. Le ballon gastrique est posé sans chirurgie , ni anesthésie ni programme Allurion comprend un suivi astreignants de six spécialistes sur six mo Allurionis. Le programme Allurion avec la pose du ballon gastrique est une nouvelle méthode pour la perte du poids en association avec un changement de vie et changements des habitudes alimentaires. Pour le programme Ellipse et la pose du ballon nous n’avons pas besoin de l’autorisation de l’assurance maladie car elle n’est pas prise en charge. Cependant, le ballon gastrique peut être posé à partir de 27 IMC. Le Programme Allurion est sur 6 mois mais à la demande du patient peut être 9 ou 12 mois, avec si besoin la pose d’un deuxième ballon. En moyenne, les patients qui suivent le programme Allurionperdent entre 10 et 15 kg , le ballon part par les voies naturelles au bout du 4 mois après la pose. Comment éviter de prendre du poids suite à une intervention bariatrique ? Le suivi est très important , nécessaire afin de garantir une perte de poids durable .Nous mettons en place un suivi très astreignants , avec des rendez-vous qui peuvent être aussi à distance. L’importance du suivi est capital car si le patient est laissé tout seul, il reprendra du poids malgré tous les efforts faits. Si un patient n’est pas en surpoids mais à des kilos à perdre, est-il possible de réaliser un lipofilling ? Tout dépend de combien de kilos il doit perdre sachant que le programme Allurion avec la pose du ballon peut être un bon compromis. Le lipofilling consiste dans une perte du poids localisé, le mieux ce sera de réaliser un lipofilling après la perte du poids, pour avoir un résultat esthétique plus harmonieux. Puis-je réaliser une liposuccion pour perdre du poids ? Ce n’est pas le but de la liposuccion, La liposuccion permet simplement l’aspiration de la graisse abdominale ou au niveau des cuisses, mais encore une fois, perdre du poids avant une liposuccion permettra un meilleur résultat esthétique. Perdre du poids avant une abdominoplastie, quels avantages ? La perte du poids avant l’abdominoplastie est indispensable pour la bonne réussite et pour avoir un bon résultat esthetique. La perte du poids avant l’intervention est nécessaire pour réduire des complications post opératoires comme les oreilles » au bord des cicatrices. La perte du poids au préalable permet une mineur tension de la peau, donnant à la possibilité au chirurgien de pratiquer une intervention dans des meilleures conditions. Est-ce possible de réaliser une réduction mammaire avant de perdre du poids pour m’aider dans mon régime ? Oui c’est possible de réaliser la chirurgie mammaire avant une perte de poids mais il faudra bien faire le point avec le patient sur ses attentes, vu que ce sera une intervention plus importante et longue Dû à la présence de plus de graisse. Après une perte de poids importante, quelles sont les séquelles sur mon physique ? Après une perte du poids importante on observe une descente de la peau du ventre des cuisses et des bras. La perte du poids importante et rapide à des répercussions sur la peau. La perte d’élasticité de la peau est le premier symptôme avec une ptose descente de la peau. Quelles sont les opérations réparatrices possibles? L’abdominoplastie, lifting des bras et des cuisses, sont les interventions les plus réalisées pour permettre de reprendre une forme presque normale des bras, des cuisses, et du ventre, et voir pour la mise en place de prothèses mammaires . Combien de temps doit-on attendre entre une perte de poids et une chirurgie esthétique réparatrice ? Plus ou moins six mois avec un poids stabilisé. C’est très important d’attendre la stabilisation du poids car si la perte n’est pas stabilisée le résultat esthétique sera moyen, dans un sens comme dans l’autre perte ou reprise du poids. Changer son mode de vie est une obligation suite à ces opérations ? C’est nécessaires et indispensable , car sans changement du mode de vie et des habitudes alimentaires l’échec est garantie, avec une reprise de la perte de poids. Il faut reprendre une vie saine , sans pour autant se priver des plaisirs de la vie. Cependant les petits excès doivent rester raisonnables et ponctuelles . 👉⛹️‍♂️ À voir aussi Quel sport après une chirurgie bariatrique ?

Différentesinterventions de chirurgie réparatrice rentrent dans le cadre de la chirurgie après perte de poids massive ou chirurgie post bariatrique: la chirurgie du ventre : plastie

La chirurgie bariatrique, plus communément appelée chirurgie de l’obésité, est une pratique médicale consistant à diminuer l’absorption des aliments dans l’organisme. Il s’agit d’une opération lourde réservée aux personnes dont l’IMC est supérieur à 35 avec association de troubles liés à l’obésité, ou aux personnes dont l’IMC dépasse 40. Bien évidemment, il ne faut pas avoir de contre-indication à la chirurgie et à l’anesthésie générale. Certaines personnes, généralement minces et sans aucun antécédent de problèmes de poids, ou bien au contraire d’anciennes grosses, considèrent que c’est une solution de facilité, faite pour les paresseuxes. Il s’agit en réalité d’un vrai parcours de læ combattante qui ne doit pas être pris à la légère. Point IMC Qu’est-ce que l’IMC ? Il s’agit de l’indice de masse corporelle qui se calcule de la façon suivante IMC = poids / taille au carré. Exemple IMC = 70 / 1,60 x 1,60 = 27,3. Le résultat permettrait d’estimer la corpulence d’une personne et de surveiller sa santé. Cette formule, inventée par Adolphe Quetelet, est internationale ; c’est la méthode la plus utilisée par la médecine. Elle est cependant beaucoup remise en question, à la fois par certaines professionnelles de santé et par une partie du grand public, car elle constitue un indicateur arbitraire et est souvent mal utilisée en partie parce qu’il ne tient pas compte de la répartition gras-muscle. Pour information, voici à quoi correspondent les différents niveaux d’IMC moins de 16,5 dénutrition ; 16,5 à 18,5 maigreur ; 18,5 à 25 corpulence normale ; 25 à 30 surpoids ; 30 à 35 obésité modérée ; 35 à 40 obésité sévère ; plus de 40 obésité massive. Au travers de cet article, mon souhait est d’informer les gens sur ce qu’est la chirurgie bariatrique ainsi que de démontrer qu’il s’agit d’un choix réfléchi, dur et contraignant. En aucun cas il ne s’agit d’un choix de facilité, mais d’une décision sérieuse qui n’est jamais prise à la légère et dont les conséquences sont importantes et à vie, comme je vais l’expliquer à travers mon témoignage. Avant de revenir sur mon parcours personnel, il me semble important de décrire les procédés les plus répandus encore à ce jour. Vocabulaire médical de la chirurgie bariatrique Actuellement, il existe trois types d’opérations pratiquées à travers le monde L’anneau gastrique ou gastroplastie Cette technique consiste à mettre un anneau en silicone autour de la partie supérieure de l’estomac afin de séparer l’estomac en deux espaces, un petit en haut et un grand en bas, un peu comme un sablier. Le but est de procurer un sentiment de satiété, la sensation de ne plus avoir faim, avec peu de nourriture. Les aliments ne s’écoulant plus rapidement, la partie supérieure se remplit avec peu. Un boîtier relié à l’anneau permet de réduire ou d’augmenter la pression sur votre estomac et ainsi de moduler la rapidité d’absorption des aliments. Cette pratique a le mérite de ne pas être définitive car l’anneau est facilement retirable. Elle est cependant de moins en moins pratiquée à cause de ses mauvais résultats sur le long terme, une fois l’anneau enlevé. Il s’agit de l’opération la moins contraignante mais aussi celle qui fait perdre le moins de poids. Des risques sont toutefois présents, notamment le glissement de l’anneau qui pourrait alors empêcher n’importe quelle substance de passer sans vomir, eau y compris, ce qui nécessite une opération en urgence. La sleeve ou gastrectomie longitudinale Ici, l’intervention consiste à retirer les ¾ de l’estomac pour ne former qu’un gros tube. Durant l’opération, des agrafes servent à ressouder les parties de l’estomac ensemble. L’organe ayant radicalement diminué de volume, la satiété arrive plus vite. Au vu de la grande cicatrice, il s’agit de l’opération où les complications peuvent s’avérer les plus graves avec notamment l’apparition de fistules – une fuite de liquide digestif au niveau de la ligne des agrafes qui nécessite une hospitalisation en urgence dans les 24 heures. Elle est aussi contraignante car elle implique une prise de compléments alimentaires à vie. Le by-pass À notre époque, il s’agit de l’opération la plus fréquemment pratiquée car elle présente les meilleurs résultats à long terme ; elle est cependant contraignante car elle nécessite une prise de compléments alimentaires à vie. Le by-pass consiste à créer un nouveau système digestif. Pour cela, on ne garde qu’une toute petite partie de l’estomac, celle en contact direct avec l’œsophage, et on rattache le tout à une partie de l’intestin grêle. Cela a pour effet d’avoir un tout petit estomac, donc rapidement rempli, mais aussi de mal absorber les aliments comme le gras ou le sucre, ainsi que des vitamines et des minéraux indispensables. Une illustration des différences au niveau du système digestif sur des personnes opérées. Maintenant que nous avons passé en revue les différentes techniques de cette opération, il est temps d’en expliquer le déroulement ; pour cela, je vais vous raconter mon parcours. Je précise qu’il s’agit de mon propre vécu, les examens médicaux décrits sont obligatoires et il s’agit du processus normal mais, pour le reste, il s’agit de ma propre expérience. Les choses peuvent se passer différemment pour vous, chaque vécu étant unique. Mon parcours médical Une décision mûrement réfléchie Depuis toute petite, j’ai toujours été en surpoids et cela a posé problème très tôt. À même pas 10 ans, j’avais déjà des rendez-vous à l’hôpital pour soigner cet excès de graisse. Des médecines m’avaient prescrit des régimes, mes parents surveillaient tout ce que je mangeais et ma grand-mère comparait déjà mes doigts à des petits boudins. À l’adolescence, j’ai pris encore plus de poids, mon IMC était élevé et tout le monde s’inquiétait. Évidemment, je n’aimais pas mon corps et je voulais trouver une solution. Mes troubles du comportement alimentaires TCA ne me permettaient pas de faire de chirurgie, même si le médecin de famille me parlait déjà d’opération à 16 ans. C’est finalement quand j’ai franchi la barre symbolique des 100 kilos que j’ai décidé de me lancer. J’avais 20 ans, un IMC de 39 et la sensation que la situation était grave. À ce moment-là, j’avais déjà 3 ans de psychanalyse derrière moi, je n’avais plus de TCA et je commençais à apprécier mon corps. J’avais une vie sexuelle active, des prétendantes, des amies et je commençais à me libérer au niveau de mon look. Globalement, je n’allais pas trop mal mais tout le monde me disait que ce n’était pas normal, que j’allais mourir jeune, que grosse était égal à moche. Mon médecin généraliste, ravi de cette décision, m’a donné des contacts auprès d’hôpitaux parisiens. J’avais dans l’esprit qu’enfin, on commencerait à me traiter normalement, que je n’allais plus avoir à justifier mon corps à chaque fois et que je pourrais enfin faire du shopping avec mes amies. Cependant je ne voulais pas mincir de façon démesurée, je voulais rester en surpoids, juste quitter l’obésité. Une fois ma décision prise, il s’agissait d’avoir un rendez-vous. Le déroulement standard veut que vous preniez rendez-vous chez une diététicienne avec un carnet de vos habitudes alimentaires sur les deux dernières semaines. À partir de là, un programme nutritionnel est mis en place pour voir si votre obésité peut s’atténuer sans l’aide de la chirurgie. Évidemment, cela rend le parcours encore plus long, et de ce fait, il n’est pas rare que les gens prennent directement contact avec une chirurgienne, surtout s’il y a déjà eu suivi alimentaire, ce qui n’était pas mon cas. J’ai donc appelé un premier hôpital mais, surprise, la standardiste m’a demandé mon IMC et si j’avais des problèmes de santé liés à ma condition d’obèse, or j’étais en bonne santé. Elle m’a donc conseillé de prendre du poids pour ainsi dépasser l’IMC 40 et me garantir l’opération. J’ai raccroché et j’ai pleuré. Quelques temps plus tard, j’ai appelé un autre hôpital et obtenu un rendez-vous assez rapidement, le mois suivant. Je suis donc arrivée à l’hôpital et j’ai attendu patiemment dans la salle d’attente. Le médecin étant en retard, j’avais le temps de discuter avec les personnes autour de moi. Beaucoup étaient inquiètes de ne pas avoir perdu assez de poids depuis la dernière fois, l’une d’elle m’a tripoté le bras en disant que j’ai vraiment besoin de mincir. La situation était très inconfortable ; heureusement, le médecin a fini par m’ouvrir la porte. Une fois dans son bureau, il m’a expliqué en détail l’opération, les résultats et les mises en garde. Il m’a auscultée, tripotée, malaxée, fait quelques réflexions sur mon corps et comment j’irais beaucoup mieux après la chirurgie. Je lui ai dit que je voulais faire une sleeve ; il m’a dit que lui hésitait avec un anneau et que l’on verrait par la suite ; il m’a donné des étiquettes avec un numéro, le mien, qu’il faudrait que je présente à chaque fois. Sur le coup, je n’ai pas réalisé mais à partir de ce moment, mon corps allait appartenir au domaine médical. Je suis ressortie avec une liste d’examens à passer et la recommandation de perdre du poids. Concrétisation et fatshaming à outrance J’avais plusieurs mois pour faire des examens ; habitant dans Paris, j’avais à disposition de nombreuxes spécialistes, l’attente ne serait donc pas trop longue. Avant toute opération prévue, il y a une liste d’examens à effectuer spécifique à chaque chirurgie. Pour celle qui nous intéresse, les professionnelles à voir sont les suivants cardiologue, psychologue, pneumologue, endocrinologue, gastroentérologue et nutritionniste, ainsi qu’une réunion pour futures opérées. Il faut aussi faire une fibroscopie gastrique et une prise de sang avant le prochain rendez-vous. Ce fut une période très compliquée pour moi car ma propre image a commencé à m’échapper. Moi qui ne détestais pas outre mesure mes bourrelets, durant ces mois on m’a appris à haïr mon corps. Tout d’abord, il y a eu les professionnelles qui ont eu des mots complètement déplacés mais que j’ai accepté comme une normalité. Le pneumologue, par exemple, s’est permis de juger mon avis en le qualifiant de formidable car vu [mon] état, il [fallait] faire quelque chose ». Quand je suis allée passer des radios, on m’a fait la réflexion que c’était ridicule de faire ce genre de chirurgie à mon âge alors qu’avec un peu de volonté, on pouvait très bien perdre du poids. Les infirmieres que j’ai vues m’ont directement dit que, vu mon poids et ma graisse, iels allaient piquer directement sur ma main car avec les personnes de [ma] corpulence c’est toujours compliqué ». J’ai aussi vu une gynécologue pour voir si cela allait avoir une incidence avec ma pilule contraceptive. N’ayant pas de médecine attribuée dans ce domaine, j’en ai choisi une au hasard erreur. J’ai eu le droit à 30 minutes d’un calvaire sans nom où l’on m’a expliqué que je ne serais jamais fertile, que de toute façon, à cause de mon poids, aucune pilule ne me conviendrait mais surtout que si je voulais une vie sexuelle épanouie, il fallait que je maigrisse. Évidemment, je n’y suis plus jamais retournée. La nutritionniste m’a elle aussi réprimandée car je choisissais des yaourts jugés trop caloriques, alors que j’avais bien rétabli mon équilibre alimentaire, ajoutant que si [je] ne [faisais] pas d’effort, [je] ne m’en [sortirais] jamais ». Ces mois furent une suite de longues humiliations par le monde médical mais aussi par une partie de mes proches qui ne comprenait pas vraiment ce que je faisais et endurais. Certaines sont même allées jusqu’à dire que je trichais, que je choisissais la facilité par pure flemmardise, ou alors que c’était une bonne chose de décider de mincir car elleux [n’auraient] jamais pu supporter [mon] poids ». Après tout ce temps, j’ai eu droit à un second rendez-vous avec mon chirurgien. Il a regardé mes résultats je n’avais aucun souci nulle part, j’étais une obèse en bonne santé. J’ai reparlé de mon désir de sleeve mais il a mis les choses au clair très rapidement je n’étais pas assez grosse et il allait me poser un anneau gastrique. Si je refusais, mon dossier ne serait jamais accepté lors de la table ronde qui décide du sort des patientes. J’ai accepté à contre-cœur, je n’avais pas fait tout ça pour rien. L’un des moments les plus traumatisants de ce parcours fut quelque temps après le second rendez-vous. J’ai reçu une lettre de l’hôpital me donnant une date d’hospitalisation un mois plus tard. J’étais heureuse et anxieuse, mais prête. Le jour J, une amie m’a accompagnée à l’hôpital et je suis allée dans le service adéquat ; seul problème, rien sur ma personne. Après deux heures de panique à attendre, j’ai appris que j’allais subir une hospitalisation de jour et non pas l’opération tant attendue. Mes nerfs ont craqué et j’ai laissé échapper quelques larmes avant de me rendre sur mon lieu de rendez-vous. Plusieurs rendez-vous médicaux ont eu lieu, notamment une biopsie de l’estomac avec anesthésie locale. La médecine m’a posé le patch anesthésiant et est revenue quelques minutes plus tard ; elle m’a fait la biopsie, c’était extrêmement douloureux et j’ai compris que le patch n’a pas eu le temps de se répandre suffisamment à cause de mon poids. La médecine m’a regardé, s’est excusée puis a ajouté c’est aussi pour ça que vous devez mincir ! ». Je n’en croyais pas mes oreilles mais j’ai laissé couler. Tout au long de la journée, j’étais avec d’autres patientes qui étaient toutes opérées et qui venaient faire des vérifications. L’ambiance était conviviale au premier abord, mais les propos tenus étaient tout simplement anxiogènes. Les femmes comparaient leur perte de poids comme s’il s’agissait d’un concours, n’hésitant pas à pointer les défauts des autres, les miens compris. Au moment du repas, l’une d’elle m’a dit de ne pas finir mon assiette car j’étais déjà suffisamment grosse et qu’il [fallait] que je me prépare à l’opération ». Je n’allais pas terminer mon déjeuner. Au bout de ces quelques mois, mon image de moi-même avait complètement changé. J’étais passée de relativement confiante en moi à quelqu’une de terriblement complexée, allant jusqu’à justifier la grossophobie dont j’ai fait preuve, car après tout, iels avaient raison, j’étais obèse. Jour J L’opération s’est déroulée sans encombres. J’étais arrivée tôt le matin, anxieuse ; ma mère m’avait accompagnée ainsi qu’une amie de confiance – je ne voulais pas être seule devant cette épreuve et j’étais heureuse d’avoir des personnes à mes côtés. J’ai pris une douche à la bétadine et on est venu me chercher pour le bloc opératoire. C’était ma première opération et l’anesthésiste était très sympathique, il a mis une musique de mon choix et m’a parlé tout du long. Je me suis donc tranquillement et paisiblement endormie sur du Michel Berger. Mon réveil a été douloureux, comme après toute opération. On m’a laissé me reposer un peu, puis on m’a apporté un thé que j’ai vomi instantanément. C’était encore trop douloureux pour moi de manger ; bien que je savais que c’était le but de la chirurgie, j’ai eu peur. Le chirurgien est venu me voir en me disant qu’il fallait que je me force à marcher, chose que je n’arrivais pas à faire, mais l’heure tournait et je devais sortir le soir même. Une fois que j’ai réussi à boire un peu de potage et faire quatre pas, on m’a mise dehors avec un rendez-vous un mois plus tard. Bilan post-opératoire m’alimenter devient un calvaire Les premières semaines ont été très compliquées. Je ne pouvais pas bouger comme je le désirais, j’avais mal, mon corps me semblait lourd et endolori. En plus de l’opération, j’ai très mal supporté l’anesthésie générale, ce qui n’a pas aidé à mon rétablissement. Je suis restée environ une semaine sans rien pouvoir faire. Une amie est restée vivre chez moi durant cette période pour me faire à manger et s’occuper de moi. Malgré son acte de gentillesse, j’ai eu droit à des attaques grossophobes de sa part ; à ce moment-là je m’en moquais car comme elle le disait, j’allais enfin devenir vraiment désirable ». La prise de nourriture se déroule en plusieurs étapes les premiers temps, que du liquide pour ne pas brusquer l’estomac ; ensuite du pâteux de la purée ou des yaourts ; puis, seulement après, on réintègre la nourriture solide. À ce niveau-là, tout le monde a son aliment qui ne passe pas, pour beaucoup il s’agit de viande rouge, de pâtes ou de pommes de terre. Pour ma part, le riz a été très difficile à réintroduire. Au fur et à mesure, la situation s’améliorait tout de même grandement et j’arrivais à manger, en très petite quantité, mais ça passe. Le problème était surtout d’ordre social je ne pouvais plus manger avec mes amies et toute invitation au restaurant me mettait mal à l’aise. Je devais arrêter aussi tout ce qui est gazeux adieu bières et ma collection de bouteilles. Normalement, un suivi se fait un mois après l’opération, puis tous les trois mois pendant un an et ensuite tous les ans. Dans mon cas, on m’a laissé principalement livrée à moi-même. J’ai eu mon premier rendez-vous avec encore une dose d’humiliation de la part des autres opérées qui jugeaient que je n’avais pas suffisamment minci et que je devais manger encore moins. Je n’ai pas eu de second rendez-vous car l’hôpital a oublié de m’envoyer ma convocation, j’ai juste reçu une lettre m’annonçant que je l’avais ratée. Le problème le plus grave est arrivé quelque temps après. J’avais perdu 10 kilos quand je suis allée à Saint-Émilion pour un stage en évènementiel. Un matin, tôt, un bout de pain est resté coincé dans mon œsophage. J’ai paniqué et tenté de me faire vomir aux toilettes. Un peu de pain est évacué mais je sentais que quelque chose gratte mon estomac. Je ne le savais pas encore, mais mon anneau venait de glisser. J’étais inquiète mais j’avais du travail, cela faisait quelques mois que je bossais pour cet évènement, je voulais me montrer à la hauteur et il s’agissait d’une chance incroyable. J’ai décidé de boire de l’eau mais je l’ai vomie quelques temps après. Un truc clochait, j’avais peur, j’avais mal mais je tentais de faire bonne figure. Finalement, quand les premieres clientes sont arrivées, j’ai dû m’enfuir en courant pour aller vomir. Je vomissais tout le temps, ma cheffe a décidé que je devais aller me reposer. Quelques heures plus tard, la situation ne s’était pas améliorée on m’a emmenée à l’hôpital le plus proche. Sur place, je suis tombée sur deux médecins qui m’ont auscultée rapidement, ils m’ont notamment demandé si je voyais une psychologue, j’ai dit que oui. Quelques minutes plus tard, le diagnostic était posé je me faisais vomir volontairement, ils ne pouvaient rien faire à part m’emmener aux urgences psychiatriques. Je suis rentrée, me demandant si j’avais un problème psy, puis j’ai vomi une nouvelle fois. Je devais rentrer sur Paris pour voir mon chirurgien référent. Ce fut le voyage en train le plus long de toute ma vie, chaque respiration faisait racler mon estomac sur mon anneau, et je vomissais tout ce que j’ingérais. Une fois dans ma ville, j’ai filé à l’hôpital, j’ai attendu huit heures aux urgences, mon cas n’étant pas jugé sérieux. Un médecin a décidé de me faire hospitaliser une nuit pour m’hydrater et me nourrir par perfusion. Rien ne passait par mon estomac car il serait irrité, et aucune radiographie n’a été effectuée car les médecines jugeaient qu’il s’agissait d’une crise de folie. Je disais que j’avais mal, on m’a répondu que c’était normal, mon estomac avait souffert de mes vomissements. Quand je suis sortie, le médecin a glissé à ma mère que la prochaine fois, mieux valait m’envoyer aux urgences psychiatriques. Durant ce passage, personne n’a prévenu mon chirurgien. Je suis donc rentrée chez moi ; à la maison, ma mère m’a fait à manger quelque chose de mou et de liquide. Rien ne passait, je vomissais encore, même l’eau. Je suis restée toute la journée comme ça. Le lendemain, par pur hasard, j’avais un rendez-vous avec mon chirurgien. Je lui ai expliqué ma situation, il m’a dit que ce n’était sûrement rien mais que pour être sûr [il allait] faire une radiographie ». Il m’a envoyée à l’adresse de sa clinique privée, j’ai passé l’examen, mon anneau avait glissé. Je suis retournée le voir en urgence, sachant qu’il était toujours là. Il m’a expliqué qu’il ne pouvait pas m’hospitaliser car iels n’avaient plus de place je devais passer par les urgences. J’ai pleuré, je n’avais plus de force, je voulais qu’on me l’enlève mais on m’a dit qu’il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin » et surtout que, normalement, un glissement d’anneau, c’est douloureux ; si j’avais davantage eu mal, la situation se serait réglée rapidement. Je suis partie aux urgences. J’ai attendu 6 heures car mon cas n’était toujours pas jugé préoccupant. Une fois mon tour arrivé, l’infirmière a appelé mon chirurgien ; j’ai dit que je voulais qu’on me l’enlève, il m’a dit qu’il allait me le laisser ; je lui ai répété que je voulais qu’on me l’enlève, il n’a rien répondu. On m’a vidé l’estomac et direction le bloc opératoire. À mon réveil, j’ai découvert que l’on m’avait soudé, d’une façon qui m’est inconnue, mon anneau gastrique. Je n’ai jamais eu de rendez-vous de contrôle, mon chirurgien a démissionné de l’hôpital pour n’exercer que dans le privé, et l’hôpital ne m’a jamais proposé de remplaçante. Une personne grosse jugée par des yeux et des bouches. 4 ans plus tard Désormais, je m’étrangle très souvent ; rien ne passe, même en bouillie ; je dois boire beaucoup d’eau pour débloquer mon œsophage et, par moment, cela ne suffit pas. À plusieurs reprises, ma respiration s’est retrouvée entièrement obstruée et j’ai eu peur, vraiment peur de mourir. Il s’avère qu’en plus je n’ai rien perdu, mis à part 10 kilos au début et ma confiance en moi. Aujourd’hui, j’ai repris beaucoup de poids, tout en ayant ce corps étranger dans mon estomac. Chaque repas est une épreuve en soi et je rêve de me le faire enlever. Pour certaines, cela se passera à merveille et iels seront pleinement satisfaites de leur opération ; pour d’autres, cela échoue, et dans les deux cas cela demande du courage et de la persévérance ainsi que de lourds sacrifices. Il m’est donc insupportable d’entendre que cela serait une solution de facilité, ce n’est pas le cas. C’est un parcours de læ combattante qui demande de lourdes concessions et d’être bien entourée. Quand cela fonctionne, on se retrouve avec un excédent de peau que l’on peut enlever, du coup une nouvelle opération, sans compter notre corps qui change très rapidement, avec comme risque de ne plus se reconnaître. Tout mon soutien à toutes celleux qui veulent se faire opérer, qui sont en cours de démarches ou qui sont déjà opérées. Annexe À défaut de chirurgie, il existe des méthodes qui émergent doucement pour apporter une alternative à une opération plus lourde. On peut citer notamment le ballon gastrique – un ballon qui s’introduit par l’œsophage et que l’on ne gonfle qu’une fois dans l’estomac. Cela permet de perdre 20 à 50 % de surcharge pondérale par rapport à son poids idéal et s’enlève au bout de 6 mois. Attention, une fois enlevé, le poids peut être entièrement repris, il s’agit donc d’un point de départ pour encourager les gens à un rééquilibrage alimentaire et une activité physique régulière. Lescarences sont plus fréquentes dans le cas de chirurgies malabsorptives (vomissements, réduction des apports et de l’absorption) et peuvent se manifester par des
La chirurgie bariatrique est la solution la plus efficace pour traiter l’obésité à long terme. Elle entraîne une perte de poids et favorise une amélioration de la qualité de vie. L’une des chirurgies bariatriques les plus couramment pratiquées est la sleeve gastrique. Après cette opération de réduction de l’estomac, de nombreux patients maintiennent une perte de poids significative à long terme. Mais quelle est la perte de poids par mois après une sleeve gastrique ?Quelle est la perte de poids mensuelle moyenne après une sleeve gastrique ?La plupart des patients perdent en moyenne de 0,9 à 1,8 kg par semaine pendant les six premiers mois à un an suivant l’opération. Sur un mois, cela représente une perte moyenne de 4 à 8 poids le plus important est perdu au cours du premier mois suivant la chirurgie de sleeve gastrectomie, en raison d’un changement des habitudes alimentaires et de la perte d’eau dans le corps. Ensuite, vous pouvez vous attendre à une perte moyenne de 4 à 80kg par mois pendant les 6 premiers mois. La plupart des patients ont généralement une perte de poids totale d’environ 60 % de l’excès de poids corporel après 12 puis-je savoir combien de kilos je dois perdre après une sleeve ?Vous pouvez vous attendre à perdre environ 60 % de votre excès de poids au cours de la première année suivant la sleeve gastrique. Mais que signifie l’excès de poids et comment est-il calculé ?L’excès de poids est le poids supplémentaire que vous portez sur vous et qui est supérieur à votre poids idéal. Il correspond à votre poids actuel moins votre poids de poids = poids actuel – poids que vous pesez 160 kg et que votre poids idéal est de 75 kg. Avec la formule ci-dessus, vous constaterez que vous avez un excès de poids de 90 la chirurgie par sleeve gastrique, vous pouvez vous attendre à perdre environ 60 % de votre excès de poids au cours de la première année. Dans l’exemple ci-dessus, le patient pourrait perdre environ 135 de poids vais-je perdre chaque mois après une sleeve gastrique ?Au cours du premier mois suivant la sleeve, les patients atteignent ou dépassent généralement la perte de poids mensuelle préconisée. Grâce à un changement d’habitudes alimentaires et au respect du régime post-chirurgical, la perte de poids se produit au cours des trois premiers plupart des patients perdent en moyenne 1 à 2 kg par semaine pendant les six premiers mois à un an suivant l’opération. La perte de poids mensuelle moyenne après une sleeve gastrique se situe donc entre 4 et 4 un exemple hypothétique de la perte de poids mois par mois après une sleeve gastrique. N’oubliez pas que cela varie d’un patient à l’autre en fonction de votre excès de sleeve après 1 mois vous pouvez vous attendre à perdre le plus de poids ce mois-ci, parfois jusqu’à 8 à 10 sleeve après 2 mois jusqu’à 7 sleeve après 3 mois jusqu’à 6 kg. Les patients perdent en moyenne 48 % de leur excès de poids à ce sleeve après 4 mois jusqu’à 5 sleeve après 5 mois 3 sleeve après 6 mois les patients ont perdu en moyenne 50 % de leur excès de poids 6 mois après l’ sleeve après 12 amois, la plupart des patients peuvent s’attendre à une diminution de 60 % de leur excès de poids. Au bout de deux ans, la plupart des patients ont perdu 65 % de leur excès de faut constater que la perte de poids mensuelle moyenne après une sleeve gastrique diminue après l’opération. Puis, au sixième mois, le rythme de la perte de poids ralentit encore plus. La perte de poids se poursuit, mais à un rythme plus lent que les mois poursuivre votre perte de poids après l’opération de réduction de l’estomac, respectez votre régime post-chirurgical et adoptez une hygiène de vie a-t-il un risque de reprendre du poids après un certain temps ?Même avec une perte de poids mensuelle moyenne élevée après une sleeve gastrique, certains patients craignent de reprendre le poids perdu par la recherches montrent que lorsque les patients reprennent le poids perdu, c’est principalement parce qu’ils ne suivent pas un régime alimentaire approprié et ne font pas d’exercice physique. Cela montre que la reprise de poids après une intervention chirurgicale est alimentation appropriée, des compléments alimentaires et un exercice physique régulier permettent de lutter contre la prise de poids après une sleeve gastrique. Après l’opération, vous devrez prendre des compléments alimentaires à vie. Cela permet à votre corps d’absorber les vitamines et les minéraux vous constatez que vous êtes en train de reprendre du poids, commencez par examiner votre alimentation quotidienne. Voici quelques éléments à éviter Les boissons sucréesL’alcoolLes grignotages excessifsLes sucres ajoutésSi ce que vous mangez est important, la façon dont vous mangez est tout aussi vitale. Faites attention à la taille de vos portions, mangez en pleine conscience et mastiquez bien vos du poids après un certain temps est une préoccupation légitime avant une chirurgie de l’obésité. Une alimentation, un exercice physique et des compléments alimentaires appropriés peuvent aider votre corps à maintenir une perte de poids maintenir la perte de poids après une sleeve gastrique ?Après votre sleeve gastrique, vous pouvez adoptes diverses habitudes pour continuer à perdre du poids. L’une de ces habitudes est l’exercice physique. La pratique du sport joue un rôle important dans la poursuite de la perte de poids après une sleeve le premier mois suivant l’opération, la marche est le seul exercice que vous devez pratiquer. La marche favorise la guérison et le maintien d’une certaine forme cardiovasculaire. Vous devez simplement faire attention au moment et à l’intensité de votre exercice sportif. Quatre à six mois après la sleeve, vous pouvez reprendre la plupart des activités physiques, y compris les exercices cardiovasculaires.– Le régime alimentaire est un autre moyen de continuer à perdre du poids après la sleeve. Il est essentiel de suivre votre régime post-opératoire.– Pour vous rafraîchir la mémoire, voici l’approche du régime en 4 phases après une sleeve gastrique Phase 1 Liquide completPhase 2 Aliments en puréePhase 3 Régime alimentaire mouPhase 4 Régime de stabilisationS’il est important de s’y conformer, il existe d’autres astuces qui favorisent également la perte de les boissons sucrées et les sucres ajoutés dans les produits alimentaires. Il s’agit d’un changement important qui peut avoir un impact significatif sur votre bien vos aliments et mangez en pleine supplémentation nutritionnelle favorise également la poursuite de la perte de poids après la sleeve gastrectomie. Comme vous devez prendre de compléments à base de multivitamines à vie, il est important d’en choisir un qui soit adapté à votre cas.
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INDICATIONS GÉNÉRALES La chirurgie bariatrique peut être envisagée chez un patient avec un indice de masse corporelle supérieur ou égal à 40 kg/m2 de façon isolée ou à 35 kg/m2 en présence d’une des trois comorbidités suivantes un diabète sucré de type 2, un syndrome d’apnées du sommeil appareillé ou une hypertension artérielle réfractaire à trois hypotenseurs. Cette chirurgie ne doit être envisagée qu’après l’échec d’un traitement hygiéno-diététique, voire médicamenteux, bien conduit dau moins 12 mois. Le patient doit s’engager à un suivi médical et une supplémentation nutritionnelle à long terme. Enfin, le risque chirurgical doit être acceptable. Certaines situations peuvent contre-indiquer la chirurgie bariatrique, comme le manque de compréhension des risques/bénéfices/alternatives, le manque d’engagement d’un suivi à long terme, le manque de soutien social et de motivation, les toxicomanies éthylisme, une affection psychiatrique grave ou/et non-contrôlée troubles du comportement alimentaire ou une affection grave compromettant l’espérance de vie. Le début précoce de l’obésité, la présence d’une obésité familiale, la longue histoire d’obésité, la longue histoire de traitement hygiéno-diététique, la présence de comorbidités réversibles avec la perte de poids plaident en faveur de la chirurgie bariatrique. TECHNIQUES CHIRURGICALES La chirurgie bariatrique associée à une modification des habitudes alimentaires et une activité physique renforcée est efficace sur la perte de poids à long terme, améliore ou fait disparaître les comorbidités et augmente l’espérance de vie du patient. En Belgique sont réalisées chaque année plus de 14000 opérations bariatriques dont 9000 bypass gastriques et plus de 4500 sleeve gastrectomies. Le bypass gastrique est une opération à la fois restrictive et malabsorptive. Il consiste à séparer l’estomac en deux parties la partie supérieure, le néogastre situé juste sous le cardia et faisant à peine 40 ml et la partie inférieure correspondant à plus de 90 % de l’estomac, déconnectée du circuit alimentaire. Le néogastre est directement anastomosé au grêle selon un montage en Y de Roux comprenant une anse alimentaire de 150 cm et une anse bilio-pancréatique de 75 cm. Le montage permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés et l’assimilation de ces aliments par l’organisme. De plus, en cas de dumping syndrome 30% des cas après bypass, la consommation de sucreries est fortement réduite. Aucun organe n’est réséqué dans le BP et l’intervention est réversible. Récemment a été introduite une version plus malabsorptive du bypass, le bypass distal où l’anse commune en aval du Y est réduite à 100 cm. C’est au sein de cette anse commune que sont surtout réabsorbées les graisses et les protéines. La sleeve gastrectomie est une intervention essentiellement restrictive consistant à réséquer les 2/3 externes de l’estomac contenant notamment les cellules productrices de ghréline hormone orexigène. L’estomac est donc réduit à un tube vertical. Le circuit alimentaire et la digestion se font quasi normalement. L’intervention est irréversible. L’anneau gastrique ajustable n’est plus utilisé que de manière anecdotique, notamment autour du néogastre du bypass en cas de reprise de poids pour accentuer l’effet restrictif. La raison essentielle est la moindre efficacité sur la perte pondérale et le taux élevé de complications à long terme quand il est placé de 1ère intention. La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique s’étale sur 18 mois environ. Elle correspond le plus souvent à ¾ de l’excès de poids, dont la moitié est perdue à trois mois. La perte de poids est légèrement supérieure après bypass qu’après sleeve gastrectomie 75 % vs 65 % de l’excès de poids. BÉNÉFICES La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique améliore de nombreuses co-morbidités de l’obésité. Le diabète sucré de type 2 représente sans aucun doute la pathologie qui répond le mieux à ce type de chirurgie. Le traitement hypoglycémiant doit dès lors souvent être adapté pour limiter le risque d’hypoglycémie. Plusieurs facteurs prédictifs de rémission ont été identifiés, parmi lesquels une courte durée d’évolution du diabète, une HbA1c proche de 7%, une absence d’insulinothérapie et une perte de poids importante. Alors que l’hypertriglycéridémie et la stéatose s’améliorent souvent, l’hypercholestérolémie isolée régresse peu. L’effet bénéfique sur l’hypertension artérielle est fréquent, mais pas constant. Le syndrome d’apnées du sommeil régresse lentement et l’abandon de la CPAP est souvent tardif. La fertilité surtout féminine est améliorée de même que la qualité de vie. A long terme, la chirurgie bariatrique réduit la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires et, uniquement chez la femme, celle liée au cancer. COMPLICATIONS Tout l’enjeu de la chirurgie bariatrique se situe dans la balance bénéfices/risques. Plus la chirurgie est efficace sur la perte de poids, plus elle est complexe techniquement et plus elle risque d’entraîner des complications. La mortalité opératoire est de pour le bypass et % pour la sleeve gastrectomie. Le taux global de complications précoces est de 9 % dans le bypass et 6 % dans la sleeve, dont 2 % de fistule digestive et 2-3 % d’hémorragie soit intra-abdominale soit intra-luminale à partir des zones de suture. Les problèmes de thrombose veineuse/embolie pulmonaire sont plutôt rares 110-120/min. et la dyspnée sont quasi constantes. D’autres signes comme un inconfort ou une douleur abdominale, de la fièvre, un hoquet peuvent également être présents. Par contre, la mise en évidence d’une défense ou d’une contracture abdominale est très difficile chez l’obèse vu le panicule adipeux sous-cutané. Au moindre doute, une biologie sanguine CRP, leucocytose et un CT scan abdominal devront être réalisés en urgence. Lorsqu’une fistule digestive post-opératoire est diagnostiquée, soit elle est bien tolérée cliniquement et le traitement sera non chirurgical drainage radiologique de collections, traitement endoscopique de la fistule par pigtail, endoprothèse ou clip, soit elle est mal tolérée et il y a suspicion de péritonite. Dans ce cas, une exploration chirurgicale s’impose, nécessitant des lavages péritonéaux, l’identification de la fistule, le drainage au contact et une jéjunostomie d’alimentation. SUIVI MÉDICAL Au cours des trois premiers mois postopératoires, l’apport alimentaire est fortement réduit, jusqu’à 25% de l’apport préopératoire 300-600 kcal/jour pour se stabiliser autour de 50% vers 18 mois. La consistance de l’alimentation passe progressivement de liquide 1ère semaine à moulu 2 à 4ème semaines puis mou et enfin normalement solide au-delà de la 4ème semaine. La première préoccupation consiste à fournir un apport suffisant en protéines maigres min. 60 voire 80 g/jour sous forme de viande, poisson, volaille, œufs, dérivés de soja, …. ou éventuellement sous forme de supplément en poudre lactosérum ou whey max. 50 g/j. La viande rouge ou trop sèche porc et poulet est souvent mal tolérée. Un apport insuffisant en protéines se traduira par un taux bas d’urée et de pré-albumine et éventuellement un taux bas de créatinine si la perte de masse musculaire a été importante. L’apport alimentaire quotidien doit suivre la règle des 3221 3 produits laitiers maigres, 2 portions de protéines maigres, 2 portions de légumes et 1 de fruits en choisissant des aliments à faible densité énergétique, surtout au-delà de 3 mois. Le repas commencera par les protéines puis les légumes, quitte à ingérer une très faible quantité de féculents min. 50 g de glucides/jour. L’apport en liquide est parfois problématique, en raison de la taille réduite de l’estomac. Les boissons, non caloriques et non pétillantes, sont consommées idéalement 30 minutes après le repas ou entre les repas pour limiter l’inconfort pas de paille !, tout en assurant une hydratation suffisante. Les boissons alcoolisées ou à base de caféine sont à éviter durant les 2 premiers mois, en raison de leur action irritante pour la muqueuse gastrique. Les boissons sucrées, même les jus de fruits, sont à proscrire compte tenu du risque de dumping cf. infra. Les carences nutritionnelles sont fréquentes après chirurgie bariatrique [1-3]. Elles peuvent être secondaires à la réduction drastique de l’apport alimentaire, à la malabsorption induite par la chirurgie ou des médications antiacides anti-H2 et IPP, mais elles peuvent aussi préexister vitamine D et fer, par exemple. Des compléments en micronutriments doivent être systématiquement prescrits. Un complexe de vitamines et d’oligo-éléments comportant 2 à 3 fois les apports journaliers recommandés doit être administré oralement de façon quotidienne. Un apport supplémentaire en calcium 1000 mg au minimum de calcium-élément soit g de carbonate de calcium ou mieux g de citrate de calcium, car mieux absorbé est indiqué en deux à trois prises quotidiennes et à distance des autres suppléments. Une supplémentation en vitamine D est également systématiquement administrée au moins 1000 UI ou µg/j de vitamine D3 ou cholécalciférol. Même si l’apport en calcium est clairement insuffisant, la calcémie reste le plus souvent normale, en raison de l’hyperparathyroïdie secondaire qui la maintiendra dans les normes aux dépens de la masse osseuse. En cas de procédure malabsorptive bypass gastrique, une supplémentation en vitamine B12 est systématique, même s’il n’existe aucune carence. En effet, comme les réserves hépatiques en vitamine B12 sont importantes et les besoins faibles, la carence n’apparaît le plus souvent que plusieurs mois, voire années, après la chirurgie. La vitamine B12 peut être administrée par voie parentérale injection IM de 1 mg de vitamine B12 tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois à vie. Ce mode d’administration est le moins coûteux et permet de combiner l’injection à une visite de contrôle clinique et biologique. Alternativement, la vitamine B12 peut être administrée par voie orale à forte dose 1 mg chaque semaine ou chaque mois ou éventuellement par voie sublinguale 1 mg de façon quotidienne. La compliance à long terme de l’administration orale de la vitamine B12 est probablement faible en raison notamment du coût. Bien que la carence en fer soit fréquente, les suppléments de fer sont à administrer uniquement à la demande, selon le taux de ferritine et l’hémogramme, en raison de sa mauvaise tolérance digestive. Parfois, la voie parentérale est requise. En cas de vomissements importants, une supplémentation en vitamine B1 thiamine doit être instaurée rapidement le plus souvent par voie parentérale afin d’éviter un syndrome de Gayet-Wernicke confusion, ataxie, paralysie oculomotrice. Les vraies carences en cuivre, zinc, sélénium et vitamine A sont exceptionnelles, sauf en cas de malabsorption sévère comme dans les dérivations bilio-pancréatiques Scopinaro. Un contrôle biologique est nécessaire tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois à vie voire seulement une fois par an pour les patients porteurs d’une sleeve gastrectomie cf. tableau 1. En effet, le risque de carence n’est pas nul, même en cas de prise correcte des suppléments. Certaines carences en micronutriments sont faciles à détecter par la mesure des taux circulants par exemple, vitamine D et vitamine B12, contrairement à d’autres calcium. Les taux circulants peuvent être influencés par le taux des protéines porteuses par exemple, zinc et rétinol avec la préalbumine ou ne reflètent que l’apport récent acide folique plasmatique et non l’état des réserves acide folique érythrocytaire. Vu le risque accru de fractures, certains recommandent une mesure de la densité et de la masse osseuse par absorptiométrie biphotonique DEXA. La perte de poids rapide induite par la chirurgie peut être à l’origine de certains inconvénients mineurs comme la frilosité, une hypotension orthostatique, une constipation, une perte transitoire de cheveux, une bradycardie ou une fatigue. Les nausées et vomissements, parfois fréquents au début, sont le plus souvent secondaires à une ingestion trop rapide, une mastication insuffisante, des boissons au repas ou encore des plats trop épicés ou gras. Certains patients peuvent se plaindre de douleurs abdominales, qui peuvent être liées à des lithiases biliaires, un ulcère marginal, une hernie intra-abdominale, voire des lithiases urinaires hyperoxalurie, mais aussi une dilation brutale du néogastre. La chirurgie bariatrique, surtout le bypass gastrique, peut engendrer des malaises liés au dumping. Le dumping est secondaire à la vidange gastrique directement dans le jéjunum suite à l’exclusion du pylore. Le malaise peut survenir dans les 15-30 minutes qui suivent le repas dumping précoce ou après 1 h voire 2h dumping tardif. La forme précoce est liée à l’arrivée d’un bol hyperosmolaire dans le jéjunum lipothymies ou douleurs abdominales, ballonnement, diarrhées tandis que la forme tardive est liée à une hypoglycémie réactionnelle. Ces malaises peuvent être prévenus par le fractionnement des repas, la réduction de la charge glycémique, la limitation des boissons au cours du repas et un apport protéique suffisant. Dans certains cas de dumping tardif, l’acarbose Glucobay ou les analogues de la somatostatine Sandostatine peuvent améliorer la symptomatologie. La grossesse est contre-indiquée durant les 12, voire idéalement, les 18 mois postopératoires. Une contraception efficace est donc nécessaire, d’autant que la fertilité s’améliore souvent avec la perte de poids. L’efficacité contraceptive de la pilule oestro-progestative n’est pas prouvée en cas de chirurgie malabsorptive de type bypass gastrique. Dès lors, un stérilet médiqué constitue la contraception idéale, en particulier chez les non-nullipares. Cette méthode de contraception limite également le risque de carence en fer en réduisant drastiquement les menstruations. Pour autoriser une grossesse après 18 mois, il faudra idéalement attendre un poids stable pendant au moins 3 mois, vérifier l’absence de carences et supplémenter dès le souhait de conception avec un complexe de vitamines et d’oligo-éléments adaptés à la grossesse c’est-à-dire contenant entre autres 400 µg d’acide folique et 200 µg d’iode. Une carence en vitamine K doit être activement recherchée INR et corrigée Konakion. Des doses excessives de vitamine A sont contre-indiquées en raison de son effet tératogène. Les doses de médicaments, en particulier pour le diabète sucré de type 2 et l’hypertension doivent être adaptées. Pour le diabète, les doses des médications à risque d’hypoglycémie insuline et sulfonylurées seront progressivement réduites, en gardant toutefois la metformine et les inhibiteurs de la DPP4 en dernier lieu. Les hypolipémiants seront maintenus et leur indication ne sera ré-évaluée qu’une fois le poids stabilisé. Afin d’éviter les ulcères, les AINS, l’aspirine, les biphosphonates, le potassium et le tabac sont contre-indiqués en période postopératoire. Les doses de médications à index thérapeutique étroit seront adaptées en fonction des taux circulants immunosuppresseurs, anti-épileptiques, … ou des marqueurs classiques INR pour les AVK, TSH pour la L-Thyroxine, …. En effet, l’impact de la chirurgie bariatrique surtout malabsorptive bypass sur l’absorption et la biodisponibilité des médications est mal connu. Affiliations Cliniques universitaires St-Luc, Bruxelles, Belgique 1. Service de Chirurgie et Transplantation Abdominale, Unité de Chirurgie oesogastroduodénale et Bariatique 2. Service d’Endocrinologie et Nutrition Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique 3. Pôle Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition, Institut de Recherches Expérimentales et Cliniques Correspondance Pr. Jean-Paul THISSEN SSS/IREC/EDIN Avenue Hippocrate, B-1200 Références Heber D, et al. Endocrine and nutritional management of the post-bariatric surgery patient an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. J Clin Endocrinol Metab. 2010; 9511 dans Pubmed Mechanick JI et al. Clinical practice guidelines for the perioperative nutritional, metabolic, and nonsurgical support of the bariatric surgery patient-2013 update cosponsored by American Association of Clinical Endocrinologists, the Obesity Society, and American Society for Metabolic & Bariatric Surgery. Surg Obes Relat Dis. 2013; 92 dans Pubmed Via MA, JI Mechanick. Nutritional and Micronutrient Care of Bariatric Surgery Patients Current Evidence Update. Curr Obes Rep. 2017; 63 dans Pubmed
\n\n chirurgie bariatrique perte de poids par mois
OBO24. 393 237 281 439 127 25 202 491 230

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